Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, fait certainement face à la première fronde contre son autorité au sein du vieux parti. Une fronde qui pourrait même prendre de l'ampleur si l'appel de Hocine Khaldoun, membre démissionnaire du bureau politique (BP), trouve un écho favorable. Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, fait certainement face à la première fronde contre son autorité au sein du vieux parti. Une fronde qui pourrait même prendre de l'ampleur si l'appel de Hocine Khaldoun, membre démissionnaire du bureau politique (BP), trouve un écho favorable. Le démissionnaire a en effet appelé à la mobilisation des militants et des cadres pour évincer Djamel Ould Abbès qu'il accuse de tous les maux. Autant dire que le pouvoir de Djamel Ould Abbès est, désormais, ouvertement contesté et ce moins de trois mois après son intronisation à la tête du secrétariat général en remplacement à Amar Saadani. C'est avant-hier en début de soirée que Hocine Khaldoun, membre du BP chargé de l'information et la communication, a annoncé sa démission de cette instance. Une démission pour dire non au mode de gestion de Djamel Ould Abbès. Hocine Khaldoun reproche au secrétaire général de gérer en solo le parti sans se référer au BP. Mais hier, sur sa page facebook, Khaldoun est carrément passé à la vitesse supérieure en appelant carrément à la destitution du SG du FLN. A l'adresse des militants il dira qu'il faut "mettre fin à ce folklore qui ne sert pas le FLN". Pour ce détracteur du secrétaire général sa démission est la résultante de la persistance du secrétaire général dans des attitudes individualistes en se comportant avec le parti comme s'il était "au ministère de la Solidarité". Il faisait référence au passage de l'intéressé à la tête du ministère de la Solidarité nationale. Il lui reproche de marginaliser le BP et de prendre des décisions sans consulter cette instance exécutive du parti en précisant que "des fois on apprend cela à travers les médias". Il lui reproche également d'avoir changé des mouhafedh sans aucune raison valable et d'avoir aussi créé des commissions internes provoquant ainsi l'anarchie au sein du parti. "Tout ce qu'il faut est du folklore y compris les audiences alors que le parti a plus besoin d'un travail de proximitéet de contact avec la base militante". Autant dire qu'il s'agit effectivement de lourdes charges contre le secrétaire général. Mais ce dernier est lui aussi sorti de sa réserve pour donner son interprétation des événements. "On aborde la campagne électorale et on a besoin d'un dynamisme particulier dans le domaine de l'information et de la communication" dira Oud Abbès en précisant que "je ne vais pas aller à l'aventure aux élections avec un système de communication et d'information défaillant. Ce système n'était pas à la hauteur". Il considére donc que Hocine Khaldoun n'était pas à la hauteur de la tâche. "Aujourd'hui, (avant-hier NDLR) j'ai désigné, conformément aux statuts et au règlement intérieur, un conseiller en information et en communication, à savoir l'ancien ministre Moussa Benhamadi". souligne Ould Abbès dans une déclaration à un média. "Je peux désigner des conseillers et des chargés de missions en dehors du bureau politique. Pour Moussa Benhamadi, j'ai trouvé que c'était la personne idoine pour le secteur en tant que conseiller" ajoute Ould Abbès. A propos de Hocine Khaldoun il dira que "je lui change de mission et c'est mon droit le plus absolu. La moindre des choses aurait été de venir me voir et me dire qu'il comptait déposer sa démission. Je travaille dans la transparence la plus totale et je respecte tout le monde". Cette nouvelle crise au sein du FLN, qui a au demeurant surpris plus d'un observateur, intervient à trois mois des élections législatives. Le démissionnaire a en effet appelé à la mobilisation des militants et des cadres pour évincer Djamel Ould Abbès qu'il accuse de tous les maux. Autant dire que le pouvoir de Djamel Ould Abbès est, désormais, ouvertement contesté et ce moins de trois mois après son intronisation à la tête du secrétariat général en remplacement à Amar Saadani. C'est avant-hier en début de soirée que Hocine Khaldoun, membre du BP chargé de l'information et la communication, a annoncé sa démission de cette instance. Une démission pour dire non au mode de gestion de Djamel Ould Abbès. Hocine Khaldoun reproche au secrétaire général de gérer en solo le parti sans se référer au BP. Mais hier, sur sa page facebook, Khaldoun est carrément passé à la vitesse supérieure en appelant carrément à la destitution du SG du FLN. A l'adresse des militants il dira qu'il faut "mettre fin à ce folklore qui ne sert pas le FLN". Pour ce détracteur du secrétaire général sa démission est la résultante de la persistance du secrétaire général dans des attitudes individualistes en se comportant avec le parti comme s'il était "au ministère de la Solidarité". Il faisait référence au passage de l'intéressé à la tête du ministère de la Solidarité nationale. Il lui reproche de marginaliser le BP et de prendre des décisions sans consulter cette instance exécutive du parti en précisant que "des fois on apprend cela à travers les médias". Il lui reproche également d'avoir changé des mouhafedh sans aucune raison valable et d'avoir aussi créé des commissions internes provoquant ainsi l'anarchie au sein du parti. "Tout ce qu'il faut est du folklore y compris les audiences alors que le parti a plus besoin d'un travail de proximitéet de contact avec la base militante". Autant dire qu'il s'agit effectivement de lourdes charges contre le secrétaire général. Mais ce dernier est lui aussi sorti de sa réserve pour donner son interprétation des événements. "On aborde la campagne électorale et on a besoin d'un dynamisme particulier dans le domaine de l'information et de la communication" dira Oud Abbès en précisant que "je ne vais pas aller à l'aventure aux élections avec un système de communication et d'information défaillant. Ce système n'était pas à la hauteur". Il considére donc que Hocine Khaldoun n'était pas à la hauteur de la tâche. "Aujourd'hui, (avant-hier NDLR) j'ai désigné, conformément aux statuts et au règlement intérieur, un conseiller en information et en communication, à savoir l'ancien ministre Moussa Benhamadi". souligne Ould Abbès dans une déclaration à un média. "Je peux désigner des conseillers et des chargés de missions en dehors du bureau politique. Pour Moussa Benhamadi, j'ai trouvé que c'était la personne idoine pour le secteur en tant que conseiller" ajoute Ould Abbès. A propos de Hocine Khaldoun il dira que "je lui change de mission et c'est mon droit le plus absolu. La moindre des choses aurait été de venir me voir et me dire qu'il comptait déposer sa démission. Je travaille dans la transparence la plus totale et je respecte tout le monde". Cette nouvelle crise au sein du FLN, qui a au demeurant surpris plus d'un observateur, intervient à trois mois des élections législatives.