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Cacophonie au sein de la classe politique
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 05 - 2012

Le vent de la fronde, d'une rare violence après les élections législatives du 10 mai, frappe plusieurs partis politiques dans l'indifférence totale de la population.
Les résultats sortis des urnes ont montré la désaffection d'une grande partie des électeurs vis-à-vis de la classe politique. Pourtant, malgré une audience très faible, les batailles de leadership continuent, particulièrement au FLN et au RND, amplifiées par les médias. Le RND vit une réplique de la fronde de 2002 quand Cherif Rahmani, alors ministre, avait cru qu'Ouyahia avait laissé la place vide et s'était empressé de courir l'occuper. Dix ans après, Ouyahia est toujours aux commandes du RND et Rahmani, maintenant ancien ministre, est toujours à l'affût pour prendre sa place. Comme au FLN, les frondeurs veulent retirer leur confiance au secrétaire général du parti. Comme au FLN, ils comptent se réunir et l'annoncent haut et fort. Ils vont lister les reproches qu'ils font à leur chef et commencer à recueillir les signatures, environ 120, de membres du Conseil national, pour convoquer une réunion extraordinaire de l'instance suprême du parti qu'est le Congrès. «Mouvement de redressement et de l'authenticité» au FLN, «mouvement des reconstructeurs» au RND, le scénario est le même. Et dans les deux cas, c'est la couche des opportunistes qui fera pencher la balance du côté qui sera choisi en dehors de ce parti. Au FLN, les redresseurs connaissent, dit-on, un début de déconfiture. Qu'en sera-t-il au RND ? Au FFS, la situation est différente, la lettre de Hocine Aït Ahmed exigeant des sanctions contre les responsables auteurs de travail fractionnel, a fait l'effet d'une bombe. Ceux qui ont eu un «comportement nuisible» se tiennent le ventre en attendant que les instances du parti tranchent sur leur cas. On sait qu'à l'exception de quelques cas, les dissidents du FFS n'ont aucun avenir politique en dehors de leur parti. Toutefois, il y a des militants, comme ceux de Tichy, qui tiennent tête et demandent la tenue d'un conseil national extraordinaire pour, notamment, «rétablir le FFS dans sa ligne stratégique originelle». Certains observateurs parlent carrément de sédition. Au Front national algérien (FNA), les neuf députés élus au sein de l'Assemblée populaire nationale (APN) se sont démarqués de la position du président de leur parti, Moussa Touati qui a participé à une réunion de boycott de l'APN. Ils sont présents à l'Assemblée, dans l'opposition, pour «défendre les droits légitimes des citoyens». Ils l'ont fait savoir dans un communiqué remis à la presse. La fronde ne s'arrête pas là. Selon la presse, après les responsables des wilayas de l'Ouest et du Centre du pays, c'est au tour des responsables au niveau de 14 wilayas de l'Est du pays de retirer leur confiance au président de leur parti. Autres griefs, ils lui reprochent les mauvais résultats à ces élections et ne veulent pas que la dégringolade se poursuive lors des élections locales (communales et wilayales) prévues en octobre prochain. Que restera-t-il à Moussa Touati ? Quant à la mouvance islamiste, ses cris n'arrivent pas à couvrir les rumeurs de démissions, exclusions et défections qui précèdent toute distribution de postes officiels. Le proche avenir le dira.

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