Les prévisions de la Banque mondiale (BM) pour l'économie de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ne sont franchement pas optimistes Les prévisions de la Banque mondiale (BM) pour l'économie de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ne sont franchement pas optimistes IL en est par conséquent de même pour l'économie algérienne. En effet cette institution financière mondiale se montre sceptique pour les trois prochaines années. Le rapport publié hier mardi est on en peut plus clair à ce propos. IL va sans dire que la chute des prix du pétrole et donc leur instabilité est à la base de ce scepticisme affiché par cette institution de Bretton Woods qui ne s'est pas empêchée de s'inquiéter aussi des conséquences de cette donnée sur la situation sociale. En effet la pression fiscale induite par la chute des revenus financiers de l'Etat risque, selon, les prévisions de la BM, de booster le mécontentement populaire et de générer des troubles sociaux. Selon donc la BM les prévisions de croissance pour l'Algérie sont en baisse. Le taux de croissance passera ainsi de 3,6 % en 2016 à 2,9 % en 2017. La conséquence première de cette baisse du taux de croissance est le ralentissement du PIB à partir de 2018. Selon la BM le taux du PIB sera de 2,6 %, avant de rebondir légèrement en 2019, à 2,8 %. La baisse du taux du PIB est liée, selon le rapport de la Banque mondiale, à "un recul des dépenses en travaux publics et des retards dans les réformes du régime fiscal et des subventions". En termes plus clairs le gel des investissements publics dans nombre de secteurs, pour cause évidemment de la chute du prix du pétrole et l'amenuisement du budget de l'Etat, est à l'origine de cette chute du taux du PIB. La banque mondiale fait aussi allusion aux subventions publiques qui sont très importantes et qui impactent lourdement le budget de l'état. A l'évidence cette institution financière souhaiterait que le gouvernement revoit à la baise ces subventions qui sont de l'ordre de centaines de milliards de dinars. Par ailleurs la BM met en exergue l'absence de réformes dans le domaine de la fiscalité, qui empêcherait de libérer le potentiel de croissance du pays. Ce n'est pas la première fois que la BM se montre sceptique ce d'autant que la chute des prix des hydrocarbures constitue une donne incontournable. Une donne qui a eu des incidences sur le budget de l'Etat et sur l'ensemble de l'économie nationale. Mais le gouvernement, malgré cette situation , se montre optimiste tout en reconnaissant cependant la difficulté de la conjoncture économique. "Cette nouvelle orientation économique que nous avons adopté en application des instruction du Président de la République devra s'affirmer davantage et de façon manifeste durant cette nouvelle année 2017", a indiqué récemment le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier fait référence au nouveau modèle économique sur lequel compte le gouvernement pour faire face à la crise et en même temps parvenir à relancer la croissance. Le Premier ministre s'est montré d'ailleurs très optimiste quant à la capacité de l'Algérie de relever ce nouveau défi à même de mieux faire face à une conjoncture d'amenuisement des ressources financières de l'etat en raison de la chute drastique des prix du pétrole. "L'Algérie dispose de multiples opportunités d'opérer un changement efficient de notre modèle de développement économique sans que l'on remette en question les acquis sociaux consacrés jusque-là". Car, selon lui, "au lieu de l'austérité, synonyme de pauvreté, nous avons opté pour la rationalisation de nos dépenses et c'est à ce niveau que réside la substance de notre stratégie mise en action depuis la chute des prix du pétrole". IL en est par conséquent de même pour l'économie algérienne. En effet cette institution financière mondiale se montre sceptique pour les trois prochaines années. Le rapport publié hier mardi est on en peut plus clair à ce propos. IL va sans dire que la chute des prix du pétrole et donc leur instabilité est à la base de ce scepticisme affiché par cette institution de Bretton Woods qui ne s'est pas empêchée de s'inquiéter aussi des conséquences de cette donnée sur la situation sociale. En effet la pression fiscale induite par la chute des revenus financiers de l'Etat risque, selon, les prévisions de la BM, de booster le mécontentement populaire et de générer des troubles sociaux. Selon donc la BM les prévisions de croissance pour l'Algérie sont en baisse. Le taux de croissance passera ainsi de 3,6 % en 2016 à 2,9 % en 2017. La conséquence première de cette baisse du taux de croissance est le ralentissement du PIB à partir de 2018. Selon la BM le taux du PIB sera de 2,6 %, avant de rebondir légèrement en 2019, à 2,8 %. La baisse du taux du PIB est liée, selon le rapport de la Banque mondiale, à "un recul des dépenses en travaux publics et des retards dans les réformes du régime fiscal et des subventions". En termes plus clairs le gel des investissements publics dans nombre de secteurs, pour cause évidemment de la chute du prix du pétrole et l'amenuisement du budget de l'Etat, est à l'origine de cette chute du taux du PIB. La banque mondiale fait aussi allusion aux subventions publiques qui sont très importantes et qui impactent lourdement le budget de l'état. A l'évidence cette institution financière souhaiterait que le gouvernement revoit à la baise ces subventions qui sont de l'ordre de centaines de milliards de dinars. Par ailleurs la BM met en exergue l'absence de réformes dans le domaine de la fiscalité, qui empêcherait de libérer le potentiel de croissance du pays. Ce n'est pas la première fois que la BM se montre sceptique ce d'autant que la chute des prix des hydrocarbures constitue une donne incontournable. Une donne qui a eu des incidences sur le budget de l'Etat et sur l'ensemble de l'économie nationale. Mais le gouvernement, malgré cette situation , se montre optimiste tout en reconnaissant cependant la difficulté de la conjoncture économique. "Cette nouvelle orientation économique que nous avons adopté en application des instruction du Président de la République devra s'affirmer davantage et de façon manifeste durant cette nouvelle année 2017", a indiqué récemment le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Ce dernier fait référence au nouveau modèle économique sur lequel compte le gouvernement pour faire face à la crise et en même temps parvenir à relancer la croissance. Le Premier ministre s'est montré d'ailleurs très optimiste quant à la capacité de l'Algérie de relever ce nouveau défi à même de mieux faire face à une conjoncture d'amenuisement des ressources financières de l'etat en raison de la chute drastique des prix du pétrole. "L'Algérie dispose de multiples opportunités d'opérer un changement efficient de notre modèle de développement économique sans que l'on remette en question les acquis sociaux consacrés jusque-là". Car, selon lui, "au lieu de l'austérité, synonyme de pauvreté, nous avons opté pour la rationalisation de nos dépenses et c'est à ce niveau que réside la substance de notre stratégie mise en action depuis la chute des prix du pétrole".