L'artiste peintre Mohamed Chafa Ouzzani expose, jusqu'au 11 février à la galerie Baya, à Alger, des oeuvres où formes géométriques et riche palette de couleurs traduisent des sentiments et des contemplations spirituelles. L'artiste peintre Mohamed Chafa Ouzzani expose, jusqu'au 11 février à la galerie Baya, à Alger, des oeuvres où formes géométriques et riche palette de couleurs traduisent des sentiments et des contemplations spirituelles. Organisée par le palais de la culture Moufdi-Zakaria, l'exposition, intitulée "Couleurs en prose", regroupe une cinquantaine de toiles retraçant une carrière d'une vingtaine d'années généralement axée sur la libération de la création, augmentée d'une dizaine de nouvelles créations du peintre. Les nouvelles oeuvres de Mohamed Chafa Ouzzani dénotent pour la plupart d'un rapprochement entre avec l'architecture et la peinture dans un univers riche en couleurs. "Fragments d'automne", "Egarement" ou encore "Ville solitaire" traitent dans un style abstrait de la libération de l'esprit et de l'imaginaire, détournant la géométrie pour évoquer des concepts et non plus des maquettes rigides. Dans "Signes d'antan" et "Signes du temps", l'artiste met en valeur la sagesse acquise au fil du temps au moyen de dorures en relief qui évoquent des rides parcourant la ville, comme il explore les symboles de tatouages traditionnels dans des oeuvres comme "Impulsion". Alors qu'il avait présenté, dans d'anciennes oeuvres, des visions décalées de la cité et des constructions, en couchant sur la toile ce qui est irréalisable en architecture, l'artiste peintre traite dans la présente collection d'"émotions d'une ville sans âme, dépeuplée ou meurtrie". Dans cette série qui s'apparente davantage à l'archi-peinture, Mohamed Chafa Ouzzani explore différents styles architecturaux, allant de la cité orientale à la ville moderne en passant par le mauresque, avec une palette de couleurs très riche attribuant des mouvements et des émotions à des bâtisses ainsi libérées de toute contrainte de l'architecture. L'artiste a également exposé plusieurs portraits figuratifs, remontant à une vingtaine d'années, inspirés du travail de M'hamed Issiakhem et évoquant des figures tourmentées et usées par des années de terrorisme, et où des femmes apparaissent en filigrane. Né en 1967 à Alger, Mohamed Chafa Ouzzani est architecte de formation et concepteur de plusieurs édifices. Il intègre le monde des arts plastiques en exposant ses premières oeuvres, dans un style semi-figuratif au début des années 90, avant de s'investir dans des oeuvres plus abstraites, à partir de 2011, un travail qu'il a exposé lors de plusieurs manifestations en Algérie et en France. Organisée par le palais de la culture Moufdi-Zakaria, l'exposition, intitulée "Couleurs en prose", regroupe une cinquantaine de toiles retraçant une carrière d'une vingtaine d'années généralement axée sur la libération de la création, augmentée d'une dizaine de nouvelles créations du peintre. Les nouvelles oeuvres de Mohamed Chafa Ouzzani dénotent pour la plupart d'un rapprochement entre avec l'architecture et la peinture dans un univers riche en couleurs. "Fragments d'automne", "Egarement" ou encore "Ville solitaire" traitent dans un style abstrait de la libération de l'esprit et de l'imaginaire, détournant la géométrie pour évoquer des concepts et non plus des maquettes rigides. Dans "Signes d'antan" et "Signes du temps", l'artiste met en valeur la sagesse acquise au fil du temps au moyen de dorures en relief qui évoquent des rides parcourant la ville, comme il explore les symboles de tatouages traditionnels dans des oeuvres comme "Impulsion". Alors qu'il avait présenté, dans d'anciennes oeuvres, des visions décalées de la cité et des constructions, en couchant sur la toile ce qui est irréalisable en architecture, l'artiste peintre traite dans la présente collection d'"émotions d'une ville sans âme, dépeuplée ou meurtrie". Dans cette série qui s'apparente davantage à l'archi-peinture, Mohamed Chafa Ouzzani explore différents styles architecturaux, allant de la cité orientale à la ville moderne en passant par le mauresque, avec une palette de couleurs très riche attribuant des mouvements et des émotions à des bâtisses ainsi libérées de toute contrainte de l'architecture. L'artiste a également exposé plusieurs portraits figuratifs, remontant à une vingtaine d'années, inspirés du travail de M'hamed Issiakhem et évoquant des figures tourmentées et usées par des années de terrorisme, et où des femmes apparaissent en filigrane. Né en 1967 à Alger, Mohamed Chafa Ouzzani est architecte de formation et concepteur de plusieurs édifices. Il intègre le monde des arts plastiques en exposant ses premières oeuvres, dans un style semi-figuratif au début des années 90, avant de s'investir dans des oeuvres plus abstraites, à partir de 2011, un travail qu'il a exposé lors de plusieurs manifestations en Algérie et en France.