La lutte actuelle contre le cancer est loin d'être parfaite, malgré les incontestables progrès médicaux de ces dernières années. Le professeur Bouzid a interpellé, encore une fois, les différents acteurs de la société sur les progrès jugés encore nécessaires, en particulier sur le plan social. La lutte actuelle contre le cancer est loin d'être parfaite, malgré les incontestables progrès médicaux de ces dernières années. Le professeur Bouzid a interpellé, encore une fois, les différents acteurs de la société sur les progrès jugés encore nécessaires, en particulier sur le plan social. Invité de la rédaction de la chaîne 3, le président de la Société algérienne d'oncologie médicale a dressé, jeudi dernier, veille de la Journée mondiale du cancer, un état des lieux du cancer en Algérie et a proposé des mesures à même de permettre une meilleure prise en charge des malades atteints de cette lourde pathologie dont le nombre "ne cesse de croître d'année en année". S'exprimant sur les premiers résultats du Plan anti-cancer, étalé sur la période de 2015 à 2019, l'invité de la rédaction de la chaîne 3, considère que "la lutte contre le cancer a connu de remarquables avancées ces dernières années : amélioration des traitements, coordination des soignants, etc". Le professeur Bouzid signale que "les capacités de prise en charge des malades affectés par cette pathologie ont été multipliées par six, par suite de la multiplication de centres publics et privés dotés de moyens de traitement fonctionnels". Il jugera, toutefois, "qu'elles restent encore insuffisantes, même si les rendez-vous y ont été ramenés à 5 jours en moyenne". "Il y a eu des progrès réels réalisés après l'institution de ce plan, dont l'objectif principal vise à réduire le nombre de nouveaux cas et la mortalité d'ici à 2019", avoue-t-il. L'intervenant n'a pas hésité à mettre en lumière les difficultés qu'endurent les patients sur les modalités de remboursement des traitements au niveau de la Cnas. Selon le professeur Bouzid, "la grande hypocrisie consiste à affirmer, du côté de la Cnas, que les soins aux malades du cancer dans les hôpitaux sont assurés à 100 %, alors que toutes les analyses et les clichés d'imagerie médicale, réalisés par des intervenants privés, contre de fortes sommes, ne donnent lieu qu'à de faibles taux de remboursement. Soyons sérieux, ce que je demande à la sécurité sociale, c'est de s'entendre avec le ministère de la Santé pour actualiser une nomenclature datant de 1987, et qui ne donne lieu qu'au remboursement de 80 dinars pour des consultations payées 1.000 et 3.000 dinars ou bien à 800 dinars pour un scanner payé 7.000 dinars". De son côté, l'invitée de la rédaction de la radio chaîne 1, Badra Benkedadra, conseillère auprès du ministre de la Santé, a affirmé que l'année 2017, qui sera un "tournant majeur en matière de lutte contre le cancer, verra en plus de la poursuite des actions en cours, le renforcement des programmes existants en matière de dépistage. Dans le domaine de la radiothérapie, une amélioration réalisée après la relance en 2013 des chantiers de réalisation des centres anti-cancer, à l'arrêt depuis plusieurs années, à Annaba, Batna, Sétif, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Tizi-Ouzou". La mise en service de ces centres, en cours de réalisation, notamment ceux de Sidi Bel-Abbès et de Tlemcen, est prévue avant la fin du 1er trimestre 2017 pendant que les trois autres devraient être opérationnels en 2018. En outre, d'anciennes structures de lutte contre le cancer ont bénéficié d'un programme d'élargissement et de mise à niveau de leurs équipements comme c'est déjà le cas pour Blida, Alger et Constantine, en attendant Oran. En termes de statistiques, le ministère indique que "l'incidence pour l'année 2014 a été de 114,5 nouveaux cas pour 100.000 habitants, dont 109,2 nouveaux cas pour 100.000 hommes et 119,8 nouveaux cas pour 100.000 chez les femmes". Les 5 cancers les plus fréquents chez l'homme représentent, à eux seuls, 51,8 % de l'ensemble des cancers masculins : poumon 25,8 %, colon-rectum 14,3, vessie 13,9 %, prostate 11,8 %, estomac 6,1 %. Chez la femme, les 4 cancers les plus fréquents représentent près de 78,2 % des cancers féminins : sein 65,2 %, colon-rectum 16,5 %, col de l'utérus 10,2 % thyroïde 8,1 %. Invité de la rédaction de la chaîne 3, le président de la Société algérienne d'oncologie médicale a dressé, jeudi dernier, veille de la Journée mondiale du cancer, un état des lieux du cancer en Algérie et a proposé des mesures à même de permettre une meilleure prise en charge des malades atteints de cette lourde pathologie dont le nombre "ne cesse de croître d'année en année". S'exprimant sur les premiers résultats du Plan anti-cancer, étalé sur la période de 2015 à 2019, l'invité de la rédaction de la chaîne 3, considère que "la lutte contre le cancer a connu de remarquables avancées ces dernières années : amélioration des traitements, coordination des soignants, etc". Le professeur Bouzid signale que "les capacités de prise en charge des malades affectés par cette pathologie ont été multipliées par six, par suite de la multiplication de centres publics et privés dotés de moyens de traitement fonctionnels". Il jugera, toutefois, "qu'elles restent encore insuffisantes, même si les rendez-vous y ont été ramenés à 5 jours en moyenne". "Il y a eu des progrès réels réalisés après l'institution de ce plan, dont l'objectif principal vise à réduire le nombre de nouveaux cas et la mortalité d'ici à 2019", avoue-t-il. L'intervenant n'a pas hésité à mettre en lumière les difficultés qu'endurent les patients sur les modalités de remboursement des traitements au niveau de la Cnas. Selon le professeur Bouzid, "la grande hypocrisie consiste à affirmer, du côté de la Cnas, que les soins aux malades du cancer dans les hôpitaux sont assurés à 100 %, alors que toutes les analyses et les clichés d'imagerie médicale, réalisés par des intervenants privés, contre de fortes sommes, ne donnent lieu qu'à de faibles taux de remboursement. Soyons sérieux, ce que je demande à la sécurité sociale, c'est de s'entendre avec le ministère de la Santé pour actualiser une nomenclature datant de 1987, et qui ne donne lieu qu'au remboursement de 80 dinars pour des consultations payées 1.000 et 3.000 dinars ou bien à 800 dinars pour un scanner payé 7.000 dinars". De son côté, l'invitée de la rédaction de la radio chaîne 1, Badra Benkedadra, conseillère auprès du ministre de la Santé, a affirmé que l'année 2017, qui sera un "tournant majeur en matière de lutte contre le cancer, verra en plus de la poursuite des actions en cours, le renforcement des programmes existants en matière de dépistage. Dans le domaine de la radiothérapie, une amélioration réalisée après la relance en 2013 des chantiers de réalisation des centres anti-cancer, à l'arrêt depuis plusieurs années, à Annaba, Batna, Sétif, Tlemcen, Sidi Bel-Abbès et Tizi-Ouzou". La mise en service de ces centres, en cours de réalisation, notamment ceux de Sidi Bel-Abbès et de Tlemcen, est prévue avant la fin du 1er trimestre 2017 pendant que les trois autres devraient être opérationnels en 2018. En outre, d'anciennes structures de lutte contre le cancer ont bénéficié d'un programme d'élargissement et de mise à niveau de leurs équipements comme c'est déjà le cas pour Blida, Alger et Constantine, en attendant Oran. En termes de statistiques, le ministère indique que "l'incidence pour l'année 2014 a été de 114,5 nouveaux cas pour 100.000 habitants, dont 109,2 nouveaux cas pour 100.000 hommes et 119,8 nouveaux cas pour 100.000 chez les femmes". Les 5 cancers les plus fréquents chez l'homme représentent, à eux seuls, 51,8 % de l'ensemble des cancers masculins : poumon 25,8 %, colon-rectum 14,3, vessie 13,9 %, prostate 11,8 %, estomac 6,1 %. Chez la femme, les 4 cancers les plus fréquents représentent près de 78,2 % des cancers féminins : sein 65,2 %, colon-rectum 16,5 %, col de l'utérus 10,2 % thyroïde 8,1 %.