Sept ans après son assassinat, l'audience préliminaire du procès du meurtre de l'ex-Directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, s'est ouvert hier à la cour d'Alger. Son présumé assassin, l'ex-chef de l'unité aérienne de la Direction générale de la Sûreté nationale, le colonel Chouaib Oultache, a été présenté devant les juges dans une salle archicomble, en présence des avocats du prévenu, Me Mohamed Tayeb Belarif, Mohamed-Amine Sidhoum et Nora Ghaffar. Sept ans après son assassinat, l'audience préliminaire du procès du meurtre de l'ex-Directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, s'est ouvert hier à la cour d'Alger. Son présumé assassin, l'ex-chef de l'unité aérienne de la Direction générale de la Sûreté nationale, le colonel Chouaib Oultache, a été présenté devant les juges dans une salle archicomble, en présence des avocats du prévenu, Me Mohamed Tayeb Belarif, Mohamed-Amine Sidhoum et Nora Ghaffar. Chouaib Oultache, a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de tuer son Directeur et qu'il avait "ouvert le feu sur lui pour se défendre après que ce dernier l'a attaqué avec un objet tranchant (coupe-papier)", selon l'arrêt de renvoi lu hier par le tribunal criminel près la cour d'Alger. Lors de l'instruction, Chouaib Oultache avait déclaré s'être "rendu ce jour-là au bureau de son Directeur pour demander le report d'une réunion sur les résultats de la modernisation de la DGSN", soulignant que "la victime qui l'avait froidement accueilli, l'avait traité de traître et attaqué avec un objet tranchant (coupepapier)". L'accusé a indiqué avoir "ouvert le feu sur son Directeur pour se défendre", indique l'arrêt de renvoi de 73 pages. Chouaib Oultache a, en outre, exprimé ses "regrets" et "demandé pardon au peuple algérien", selon l'arrêt de renvoi. La défense de l'assassin présumé conteste l'expertise des médecins légistes, des experts en balistique et des experts en physico-chimie du laboratoire scientifique et technique de la police. "Chouaïb Oultache ne nie pas avoir tiré sur Tounsi. Il affirme avoir tiré dans la direction du bras qui tenait le coupepapier avec lequel il l'avait menacé. Les deux balles tirées dans la tête de Tounsi, alors qu'il était encore en vie et gisait au sol, ne sont pas celles de notre client", affirme la défense. Selon les avocats, les quatre balles supposées retrouvées dans le Smith &Wesson ne viennent pas de l'arme d'Oultache. "Nous avons la preuve. Il a tiré quatre balles, certes, mais en direction du bras de Tounsi. Il a touché le défunt au thorax, sur le côté droit, après avoir tiré un coup en l'air. Et lorsque son pistolet s'est bloqué, il ne restait qu'une seule balle", ont soutenu Me Mohand Tayeb Belarif et Youcef Dilem. Le tribunal criminel d'Alger a accepté, avant le début du procès, d'entendre 7 témoins sur une liste de 12 présentés par la défense et de près d'une quarantaine d'autres témoins convoqués par le tribunal mais dont la majorité n'ont pas répondu à la convocation. L'avocat de la défense, Me Mohamed Tayeb Belaarif a affirmé, dans une déclaration à l'APS avant le début du procès, qu'il n'avait jamais demandé la convocation de hauts responsables de l'Etat pour comparaître comme témoins (...). De même pour la défense de la partie civile, Chenaif Fatma-Zohra qui a soutenu n'avoir pas formulé cette demande, soulignant que ces informations n'étaient pas fondées. Il s'agit, selon eux, de l'ancien ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni et du général Mohamed Mediene (Toufik), ex-chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Pour rappel, Ali Tounsi a été assassiné dans son propre bureau au siège de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), à Bab-El-Oued le 25 février 2010, selon l'arrêt de renvoi devant le tribunal criminel d'Alger. L'ensemble de ses directeurs centraux l'attentaient dans une salle à quelques mètres seulement, au bout du couloir pour une réunion-bilan consacrée à la modernisation des services de police. Selon un récent communiqué du ministère de l'Intérieur, la mort de Tounsi "est survenue lors d'une séance de travail durant laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a ouvert le feu sur le chef de la police avec son arme de service". Oultache Chouaib avait été précédemment condamné à une peine de cinq ans de prison ferme dans une autre affaire de détournement de deniers publics en relation avec le meurtre de Ali Tounsi. Chouaib Oultache, a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de tuer son Directeur et qu'il avait "ouvert le feu sur lui pour se défendre après que ce dernier l'a attaqué avec un objet tranchant (coupe-papier)", selon l'arrêt de renvoi lu hier par le tribunal criminel près la cour d'Alger. Lors de l'instruction, Chouaib Oultache avait déclaré s'être "rendu ce jour-là au bureau de son Directeur pour demander le report d'une réunion sur les résultats de la modernisation de la DGSN", soulignant que "la victime qui l'avait froidement accueilli, l'avait traité de traître et attaqué avec un objet tranchant (coupepapier)". L'accusé a indiqué avoir "ouvert le feu sur son Directeur pour se défendre", indique l'arrêt de renvoi de 73 pages. Chouaib Oultache a, en outre, exprimé ses "regrets" et "demandé pardon au peuple algérien", selon l'arrêt de renvoi. La défense de l'assassin présumé conteste l'expertise des médecins légistes, des experts en balistique et des experts en physico-chimie du laboratoire scientifique et technique de la police. "Chouaïb Oultache ne nie pas avoir tiré sur Tounsi. Il affirme avoir tiré dans la direction du bras qui tenait le coupepapier avec lequel il l'avait menacé. Les deux balles tirées dans la tête de Tounsi, alors qu'il était encore en vie et gisait au sol, ne sont pas celles de notre client", affirme la défense. Selon les avocats, les quatre balles supposées retrouvées dans le Smith &Wesson ne viennent pas de l'arme d'Oultache. "Nous avons la preuve. Il a tiré quatre balles, certes, mais en direction du bras de Tounsi. Il a touché le défunt au thorax, sur le côté droit, après avoir tiré un coup en l'air. Et lorsque son pistolet s'est bloqué, il ne restait qu'une seule balle", ont soutenu Me Mohand Tayeb Belarif et Youcef Dilem. Le tribunal criminel d'Alger a accepté, avant le début du procès, d'entendre 7 témoins sur une liste de 12 présentés par la défense et de près d'une quarantaine d'autres témoins convoqués par le tribunal mais dont la majorité n'ont pas répondu à la convocation. L'avocat de la défense, Me Mohamed Tayeb Belaarif a affirmé, dans une déclaration à l'APS avant le début du procès, qu'il n'avait jamais demandé la convocation de hauts responsables de l'Etat pour comparaître comme témoins (...). De même pour la défense de la partie civile, Chenaif Fatma-Zohra qui a soutenu n'avoir pas formulé cette demande, soulignant que ces informations n'étaient pas fondées. Il s'agit, selon eux, de l'ancien ministre de l'intérieur, Yazid Zerhouni et du général Mohamed Mediene (Toufik), ex-chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Pour rappel, Ali Tounsi a été assassiné dans son propre bureau au siège de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn), à Bab-El-Oued le 25 février 2010, selon l'arrêt de renvoi devant le tribunal criminel d'Alger. L'ensemble de ses directeurs centraux l'attentaient dans une salle à quelques mètres seulement, au bout du couloir pour une réunion-bilan consacrée à la modernisation des services de police. Selon un récent communiqué du ministère de l'Intérieur, la mort de Tounsi "est survenue lors d'une séance de travail durant laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence, a ouvert le feu sur le chef de la police avec son arme de service". Oultache Chouaib avait été précédemment condamné à une peine de cinq ans de prison ferme dans une autre affaire de détournement de deniers publics en relation avec le meurtre de Ali Tounsi.