Une exposition collective d'art pictural, intitulée "L'effacement", abordant ce thème entre la dissimulation et la disparition du corps, a été inauguré à l'espace d'art "Ateliers sauvages" à Alger. Une exposition collective d'art pictural, intitulée "L'effacement", abordant ce thème entre la dissimulation et la disparition du corps, a été inauguré à l'espace d'art "Ateliers sauvages" à Alger. Suscitée par la publication du dernier roman de l'écrivain Samir Toumi, L'effacement, elle a réuni quatre artistes visuels qui ont exploré ce livre et ce thème à travers des oeuvres de collages, de photographie, de dessin et des vidéos d'art. Fouad Bouatba explore, à travers plusieurs oeuvres, la disparition du corps et le phénomène de l'immigration clandestine et le drame des naufrages avec un collage de vêtements récoltés sur les rivages, des dessins de corps échoués. L'artiste présente également des dessins de la Méditerranée ou de corps échoués en filigrane de reproduction de documents administratifs et de codes barre pour dénoncer une certaine banalisation de ce drame qu'il avait lui même vécu. Diplômé de l'école des Beaux-Arts de Annaba, Fouad Bouatba participe à un grand projet artistique collectif toujours en cours de réalisation intitulé "Les disparus" en hommage à ses compagnons disparus en mer. Pour sa part le photographe Hakim Rezzaoui explore par la photo et l'utilisation du flou artistique l'effacement du corps dans des séries d'oeuvres intitulées "Introspection" et "Hometown" en plus de clichés imprimés sur du papier de coton. Ces oeuvres en noir et blanc présentent par un savant jeu de flou et de filtres des corps en mouvement s'approchant de l'effacement sur un fond de pages de manuscrits ou dans des paysages urbains où règne le chaos. La vidéaste d'art Halida Boughrit a elle aussi exploré le thème de l'effacement par de courtes vidéos sur la dissimulation du corps alors que Sofiane Zouggar a présenté son installation intitulée "Tha caravan Seraj" composée de dessins, documents d'archives et coupures de presse. "L'effacement" se poursuit jusqu'au 25 février. Suscitée par la publication du dernier roman de l'écrivain Samir Toumi, L'effacement, elle a réuni quatre artistes visuels qui ont exploré ce livre et ce thème à travers des oeuvres de collages, de photographie, de dessin et des vidéos d'art. Fouad Bouatba explore, à travers plusieurs oeuvres, la disparition du corps et le phénomène de l'immigration clandestine et le drame des naufrages avec un collage de vêtements récoltés sur les rivages, des dessins de corps échoués. L'artiste présente également des dessins de la Méditerranée ou de corps échoués en filigrane de reproduction de documents administratifs et de codes barre pour dénoncer une certaine banalisation de ce drame qu'il avait lui même vécu. Diplômé de l'école des Beaux-Arts de Annaba, Fouad Bouatba participe à un grand projet artistique collectif toujours en cours de réalisation intitulé "Les disparus" en hommage à ses compagnons disparus en mer. Pour sa part le photographe Hakim Rezzaoui explore par la photo et l'utilisation du flou artistique l'effacement du corps dans des séries d'oeuvres intitulées "Introspection" et "Hometown" en plus de clichés imprimés sur du papier de coton. Ces oeuvres en noir et blanc présentent par un savant jeu de flou et de filtres des corps en mouvement s'approchant de l'effacement sur un fond de pages de manuscrits ou dans des paysages urbains où règne le chaos. La vidéaste d'art Halida Boughrit a elle aussi exploré le thème de l'effacement par de courtes vidéos sur la dissimulation du corps alors que Sofiane Zouggar a présenté son installation intitulée "Tha caravan Seraj" composée de dessins, documents d'archives et coupures de presse. "L'effacement" se poursuit jusqu'au 25 février.