La campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole R-R est au centre d'une controverse nourrie par les associations de parents d'élèves qui ont émis des réserves sur le fait de devoir signer un engagement. La campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole R-R est au centre d'une controverse nourrie par les associations de parents d'élèves qui ont émis des réserves sur le fait de devoir signer un engagement. Devant l'ampleur de la polémique, le ministère de la Santé a dû se désengager affirmant qu'il s'agit d'une initiative de certains directeurs d'établissements. Le manque de communication de la part des autorités a, en effet, suscité une vive polémique autour d'une campagne de vaccination perçue comme suspecte par les associations de parents d'élèves. Pour cause, un vaccin dont ont déjà bénéficié les élèves du primaire et du moyen durant leur scolarisation et surtout, une procédure inhabituelle qui légitime tous les doutes. Il y a quelques jours, les directeurs d'établissements ont exigé des accords préalables de la part des parents en signant une sorte de décharge assortie d'une déclaration de consentement. Relevant le caractère inhabituel de cette procédure, l'Association de consommateurs Apoce a préconisé à ces parents d'exiger les informations nécessaires relatives à ce vaccin. Mustapha Zebdi, le président d'Apoce, a affirmé que les parents avaient le droit de recevoir un complément d'informations que les autorités compétentes sont dans l'obligation de leur fournir. Prenant connaissance de l'ampleur de la polémique, le ministère de la Santé a décidé d'intervenir. Ses représentants sont intervenus pour rassurer les parents d'élèves en annonçant que la tutelle n'a jamais exigé un quelconque engagement et qu'il s'agit d'initiatives de certains chefs d'établissement qui, sans en référer au ministère, ont adressé ces formulaires aux parents d'élèves. De ce fait, le ministère de la Santé s'est désengagé de cette procédure, tout en soulignant que ce vaccin est obligatoire. Tous les élèves seront ainsi vaccinés à partir de lundi sans demander l'autorisation des parents. Pour rappel, la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, la rubéole et le syndrome rubéoleux congénital sera lancée en milieu scolaire aujourd'hui 6 mars jusqu' au 15 mars 2017. Cette campagne concerne les enfants issus des cycles primaire et moyen fréquentant les établissements publics et privés, soit près de sept millions d'élèves, et ce, "quel que soit leur statut vaccinal antérieur". Devant l'ampleur de la polémique, le ministère de la Santé a dû se désengager affirmant qu'il s'agit d'une initiative de certains directeurs d'établissements. Le manque de communication de la part des autorités a, en effet, suscité une vive polémique autour d'une campagne de vaccination perçue comme suspecte par les associations de parents d'élèves. Pour cause, un vaccin dont ont déjà bénéficié les élèves du primaire et du moyen durant leur scolarisation et surtout, une procédure inhabituelle qui légitime tous les doutes. Il y a quelques jours, les directeurs d'établissements ont exigé des accords préalables de la part des parents en signant une sorte de décharge assortie d'une déclaration de consentement. Relevant le caractère inhabituel de cette procédure, l'Association de consommateurs Apoce a préconisé à ces parents d'exiger les informations nécessaires relatives à ce vaccin. Mustapha Zebdi, le président d'Apoce, a affirmé que les parents avaient le droit de recevoir un complément d'informations que les autorités compétentes sont dans l'obligation de leur fournir. Prenant connaissance de l'ampleur de la polémique, le ministère de la Santé a décidé d'intervenir. Ses représentants sont intervenus pour rassurer les parents d'élèves en annonçant que la tutelle n'a jamais exigé un quelconque engagement et qu'il s'agit d'initiatives de certains chefs d'établissement qui, sans en référer au ministère, ont adressé ces formulaires aux parents d'élèves. De ce fait, le ministère de la Santé s'est désengagé de cette procédure, tout en soulignant que ce vaccin est obligatoire. Tous les élèves seront ainsi vaccinés à partir de lundi sans demander l'autorisation des parents. Pour rappel, la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, la rubéole et le syndrome rubéoleux congénital sera lancée en milieu scolaire aujourd'hui 6 mars jusqu' au 15 mars 2017. Cette campagne concerne les enfants issus des cycles primaire et moyen fréquentant les établissements publics et privés, soit près de sept millions d'élèves, et ce, "quel que soit leur statut vaccinal antérieur".