Le mouvement de la société pour la paix (MSP) nourrit de grandes ambitions pour les élections législatives du 4 mai prochain et compte même damer le pion aux FLN et RND. En effet le président du MSP, Abderazak Makri, a dit ne pas craindre la concurrence de ces deux partis qui soutiennent mordicus le pouvoir. Le mouvement de la société pour la paix (MSP) nourrit de grandes ambitions pour les élections législatives du 4 mai prochain et compte même damer le pion aux FLN et RND. En effet le président du MSP, Abderazak Makri, a dit ne pas craindre la concurrence de ces deux partis qui soutiennent mordicus le pouvoir. Notre "mouvement est bien ancré dans la société algérienne comme l'atteste notre présence dans toutes les circonscriptions électorales. Le FLN et le RND ne nous font pas peur à condition que les élections soient transparentes" dira Makri lors d'une conférence de presse animée hier au siège national du parti, à Alger. Sur ce plan il a révélé que le "MSP a déposé 52 listes électorales, soit dans les 48 wilayas du pays en plus des 4 circonscriptions électorales de l'étranger". Cela prouve, dira le conférencier, "qu'on est le seul mouvement à pouvoir concurrencer le FLN et le RND". Ces deux derniers partis ont, eux aussi, déposé des listes électorales dans les 52 circonscriptions. Le parti TAJ, que dirige Amar Ghoul, a lui aussi réussi a être présent dans l'ensemble des 52 circonscriptions créant ainsi une grande surprise. Et à Makri d'ajouter, dans la même veine, "nos chances sont grandes car nous avons de grandes capacités de concurrence". Il a illustré cette situation par la collecte de milliers de signatures alors que le mouvement n'est pas soumis à cette obligation réglementaire puisqu'il a réalisé, lors des élections législatives de 2012 dans le cadre de l'Alliance de l'Algérie verte, un score qui dépasse la barre des 4 % des suffrages. Pour rappel, le seuil des 4 % réalisé lors de la précédente élection est exigé pour toute liste électorale. A défaut il faut collecter un nombre précis de signatures de citoyens ou d'élus pour pouvoir participer aux élections. Makri a donné l'exemple de la wilaya de Tizi-Ouzou où le mouvement a réussi à collecter 7.000 signatures, preuve, selon lui, que "nous sommes ancrés aussi dans cette région de la Kabylie". Par voie de conséquence le MSP vise au minimum l'obtention de 1 ou 2 sièges dans cette wilaya. "A défaut de ce score on va crier à la fraude" dira le conférencier. Ce dernier, interrogé aussi sur ce qui s'est passé à Alger, dira que "cette question a été tranchée par les institutions du parti". AAlger, pour rappel, les instances locales ont élu Gana Arafat comme tête de liste, mais ce choix n'a pas suscité l'adhésion de la direction nationale. Après de rudes conciliabules et un bras de fer entre les deux parties la tête de liste est finalement revenue à Abdelmadjid Menasra, le président du Front du changement, un parti qui a fait alliance avec le MSP lors de ces élections. Les listes électorales des deux mouvements vont concourir sous le label MSP. Par aileurs Abderazak Makri a balayé d'un revers de main toutes les supputations selon lesquelles son mouvement aurait conclu un deal avec le pouvoir pour obtenir un quota précis de sièges à l'APN en échange de sa participation au prochain gouvernement. "Nous n'avons pas négocié avec le pouvoir car nous n'avons cessé de plaider pour la légitimité des élections et leur transparence" a-t-il soutenu précisant que son mouvement "s'oppose farouchement à ce genre de pratiques". Appelant à la participation des Algériens à ces élections Makri "a souligné que l'abstention sert le mouvement". Mais il a affirmé aussi que "l'abstention n'est pas dans l'intérêt du pays". Notre "mouvement est bien ancré dans la société algérienne comme l'atteste notre présence dans toutes les circonscriptions électorales. Le FLN et le RND ne nous font pas peur à condition que les élections soient transparentes" dira Makri lors d'une conférence de presse animée hier au siège national du parti, à Alger. Sur ce plan il a révélé que le "MSP a déposé 52 listes électorales, soit dans les 48 wilayas du pays en plus des 4 circonscriptions électorales de l'étranger". Cela prouve, dira le conférencier, "qu'on est le seul mouvement à pouvoir concurrencer le FLN et le RND". Ces deux derniers partis ont, eux aussi, déposé des listes électorales dans les 52 circonscriptions. Le parti TAJ, que dirige Amar Ghoul, a lui aussi réussi a être présent dans l'ensemble des 52 circonscriptions créant ainsi une grande surprise. Et à Makri d'ajouter, dans la même veine, "nos chances sont grandes car nous avons de grandes capacités de concurrence". Il a illustré cette situation par la collecte de milliers de signatures alors que le mouvement n'est pas soumis à cette obligation réglementaire puisqu'il a réalisé, lors des élections législatives de 2012 dans le cadre de l'Alliance de l'Algérie verte, un score qui dépasse la barre des 4 % des suffrages. Pour rappel, le seuil des 4 % réalisé lors de la précédente élection est exigé pour toute liste électorale. A défaut il faut collecter un nombre précis de signatures de citoyens ou d'élus pour pouvoir participer aux élections. Makri a donné l'exemple de la wilaya de Tizi-Ouzou où le mouvement a réussi à collecter 7.000 signatures, preuve, selon lui, que "nous sommes ancrés aussi dans cette région de la Kabylie". Par voie de conséquence le MSP vise au minimum l'obtention de 1 ou 2 sièges dans cette wilaya. "A défaut de ce score on va crier à la fraude" dira le conférencier. Ce dernier, interrogé aussi sur ce qui s'est passé à Alger, dira que "cette question a été tranchée par les institutions du parti". AAlger, pour rappel, les instances locales ont élu Gana Arafat comme tête de liste, mais ce choix n'a pas suscité l'adhésion de la direction nationale. Après de rudes conciliabules et un bras de fer entre les deux parties la tête de liste est finalement revenue à Abdelmadjid Menasra, le président du Front du changement, un parti qui a fait alliance avec le MSP lors de ces élections. Les listes électorales des deux mouvements vont concourir sous le label MSP. Par aileurs Abderazak Makri a balayé d'un revers de main toutes les supputations selon lesquelles son mouvement aurait conclu un deal avec le pouvoir pour obtenir un quota précis de sièges à l'APN en échange de sa participation au prochain gouvernement. "Nous n'avons pas négocié avec le pouvoir car nous n'avons cessé de plaider pour la légitimité des élections et leur transparence" a-t-il soutenu précisant que son mouvement "s'oppose farouchement à ce genre de pratiques". Appelant à la participation des Algériens à ces élections Makri "a souligné que l'abstention sert le mouvement". Mais il a affirmé aussi que "l'abstention n'est pas dans l'intérêt du pays".