L'Union africaine (UA) donne la nette impression d'être passée à l'offensive s'agissant de l'épineux dossier du Sahara occidental. Pour ce faire, l'organisation africaine vient, par le biais d'une de ses structures, à savoir le Conseil de paix et de sécurité (CPS), de tancer le Maroc le sommant presque de hâter le processus de négociation avec le représentant du peuple sahraoui, le Front Polisario, à l'effet de trouver une solution à ce problème de décolonisation qui n'a que trop duré. L'Union africaine (UA) donne la nette impression d'être passée à l'offensive s'agissant de l'épineux dossier du Sahara occidental. Pour ce faire, l'organisation africaine vient, par le biais d'une de ses structures, à savoir le Conseil de paix et de sécurité (CPS), de tancer le Maroc le sommant presque de hâter le processus de négociation avec le représentant du peuple sahraoui, le Front Polisario, à l'effet de trouver une solution à ce problème de décolonisation qui n'a que trop duré. Ainsi le CPS présidé par l'Algérien Smaïl Chergui, a annoncé, lors de sa première réunion après l'adhésion du Maroc à l'UA, une série de mesures concernant le Sahara occidental. "Le Conseil salue la disponibilité du Maroc à s'asseoir côte à côte de la RASD lors des délibérations des organes " note d'emblée le communiqué rendu public jeudi dernier tout en félicitant le Maroc pour "son adhésion à l'UA, sans conditions préalables ni réserves". Le CPS note cependant "avec une profonde préoccupation que (...) cinquante-quatre ans après la décision de décoloniser le Sahara occidental, tous les efforts visant à trouver une solution n'ont pas encore abouti aux résultats escomptés". Dans ce contexte, "il est impératif que le Royaume du Maroc et la RASD, en tant qu'Etats membres de l'Union, engagent immédiatement des pourparlers directs et sérieux, sans conditions préalables et conformément à l'article 4 de l'Acte constitutif", ajoute le communiqué. Comme mesure le CPS a décidé "d'examiner régulièrement la situation au Sahara occidental". Il "décide également d'effectuer une mission sur le terrain au Sahara occidental en cours de l'année 2017". Le Conseil "demande en outre à la Commission de l'UA de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la réouverture du Bureau de l'UA à Laâyoune, au Sahara occidental, y compris la fourniture des ressources humaines et financières et des moyens logistiques nécessaires. Le Conseil exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre les mesures nécessaires pour que Minurso puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions afin qu'elle supervise efficacement l'accord de cessez-le-feu et d'éviter la reprise des violations". Critiquant directement le Maroc le communiqué estime "qu'il est urgent de trouver des réponses à la question de l'exploration et de l'exploitation illégales des ressources naturelles du territoire (...) conformément au chapitre XI de l'Article 73 de la Charte", ainsi qu'aux nombreux avis juridiques et jugements émis par des organisations internationales et régionales sur la question. L'allusion au dernier avis de la Cour de justice de l'Union européenne est claire. À cet égard, "le Conseil exhorte le royaume du Maroc à ne pas conclure d'accords pour l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental". dans cette série de mesures il a aussi été décidé de réactiver le comité ad hoc des chefs d'Etat et de gouvernement sur le conflit au Sahara occidental, créé en 1978. Comme il a été décidé de renforcer le mandat de l'ancien président Joaquim Chissano du Mozambique, pour "être nommé Haut représentant de l'UA pour le Sahara occidental, chargé de faciliter les pourparlers directs entre les deux Etats". Ainsi le CPS présidé par l'Algérien Smaïl Chergui, a annoncé, lors de sa première réunion après l'adhésion du Maroc à l'UA, une série de mesures concernant le Sahara occidental. "Le Conseil salue la disponibilité du Maroc à s'asseoir côte à côte de la RASD lors des délibérations des organes " note d'emblée le communiqué rendu public jeudi dernier tout en félicitant le Maroc pour "son adhésion à l'UA, sans conditions préalables ni réserves". Le CPS note cependant "avec une profonde préoccupation que (...) cinquante-quatre ans après la décision de décoloniser le Sahara occidental, tous les efforts visant à trouver une solution n'ont pas encore abouti aux résultats escomptés". Dans ce contexte, "il est impératif que le Royaume du Maroc et la RASD, en tant qu'Etats membres de l'Union, engagent immédiatement des pourparlers directs et sérieux, sans conditions préalables et conformément à l'article 4 de l'Acte constitutif", ajoute le communiqué. Comme mesure le CPS a décidé "d'examiner régulièrement la situation au Sahara occidental". Il "décide également d'effectuer une mission sur le terrain au Sahara occidental en cours de l'année 2017". Le Conseil "demande en outre à la Commission de l'UA de prendre immédiatement les mesures nécessaires pour la réouverture du Bureau de l'UA à Laâyoune, au Sahara occidental, y compris la fourniture des ressources humaines et financières et des moyens logistiques nécessaires. Le Conseil exhorte le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre les mesures nécessaires pour que Minurso puisse de nouveau exercer pleinement ses fonctions afin qu'elle supervise efficacement l'accord de cessez-le-feu et d'éviter la reprise des violations". Critiquant directement le Maroc le communiqué estime "qu'il est urgent de trouver des réponses à la question de l'exploration et de l'exploitation illégales des ressources naturelles du territoire (...) conformément au chapitre XI de l'Article 73 de la Charte", ainsi qu'aux nombreux avis juridiques et jugements émis par des organisations internationales et régionales sur la question. L'allusion au dernier avis de la Cour de justice de l'Union européenne est claire. À cet égard, "le Conseil exhorte le royaume du Maroc à ne pas conclure d'accords pour l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles du Sahara occidental". dans cette série de mesures il a aussi été décidé de réactiver le comité ad hoc des chefs d'Etat et de gouvernement sur le conflit au Sahara occidental, créé en 1978. Comme il a été décidé de renforcer le mandat de l'ancien président Joaquim Chissano du Mozambique, pour "être nommé Haut représentant de l'UA pour le Sahara occidental, chargé de faciliter les pourparlers directs entre les deux Etats".