L'Union européenne (UE), qui suit de très près les déclarations des officiels algériens relatives au commerce extérieur, semble de plus en plus sceptique. L'UE ne semble pas satisfaite de la propension des autorités algériennes à vouloir réglementer l'activité importation par l'introduction des licences et l'imposition des quotas L'Union européenne (UE), qui suit de très près les déclarations des officiels algériens relatives au commerce extérieur, semble de plus en plus sceptique. L'UE ne semble pas satisfaite de la propension des autorités algériennes à vouloir réglementer l'activité importation par l'introduction des licences et l'imposition des quotas C'est en tout cas ce qui ressort des informations selon lesquelles l'UE aurait demandé aux autorités des explications sur cette question. La délégation de l'UE aurait, en effet, demandé des explications au gouvernement algérien concernant les dernières décisions liées aux licences d'importation et aux contingents tarifaires. Le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Teboune, a multiplié les déclarations dans lesquelles il a notamment insisté sur l'impératif de réduire la facture d'importation à environ 35 milliards de dollars alors qu'elle culmine actuellement à hauteur de 50 milliards de dollars, voire même plus. Ces déclarations auraient donc suscité des réactions des ambassadeurs accrédités en Algérie, notamment ceux des pays de l'UE. Ces réactions interviennent notamment après les déclarations jugées quelque peu contradictoires ce d'autant que le dernier communiqué émanant de ce même département ministériel annonçait l'ouverture de la domiciliation bancaire pour les licences d'importation. Selon certaines sources, l'Exécutif n'est pas parvenu à un consensus concernant les modalités de réduire la facture d'importation. L'idée d'élargir la liste des produits concernés par les licences d'importation ne semble pas faire l'unanimité. Et ce au moment où les réserves de l'UE se font de plus en plus sentir. De l'avis des observateurs, ce revirement est dû à des pressions exercées sur le gouvernement, dont la nature n'est pas connue. S'agit-il des pressions internes ou externes? Pour rassurer les pays européens, Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé jeudi au chef de la délégation de l'UE en Algérie, John O'Rourke que «les mesures adoptées par l'Algérie pour la rationalisation des importations n'impactaient pas le niveau des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Union européenne». Par ailleurs, le ministre a précisé que ces mesures avaient pour objet «la rationalisation de la facture des importations et la protection du produit national et du consommateur », en réitérant ainsi «l'engagement de l'Algérie à mettre en oeuvre les accords stratégiques conclus avec l'UE». De son côté, le responsable européen s'est montré «compréhensif quant aux mesures adoptées par le gouvernement algérien concernant le système des licences d'importation et des contingents tarifaires avec l'UE, d'autant que les accords de libre échange conclus avec l'UE ne sont pas concernés par ces mesures». C'est en tout cas ce qui ressort des informations selon lesquelles l'UE aurait demandé aux autorités des explications sur cette question. La délégation de l'UE aurait, en effet, demandé des explications au gouvernement algérien concernant les dernières décisions liées aux licences d'importation et aux contingents tarifaires. Le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Teboune, a multiplié les déclarations dans lesquelles il a notamment insisté sur l'impératif de réduire la facture d'importation à environ 35 milliards de dollars alors qu'elle culmine actuellement à hauteur de 50 milliards de dollars, voire même plus. Ces déclarations auraient donc suscité des réactions des ambassadeurs accrédités en Algérie, notamment ceux des pays de l'UE. Ces réactions interviennent notamment après les déclarations jugées quelque peu contradictoires ce d'autant que le dernier communiqué émanant de ce même département ministériel annonçait l'ouverture de la domiciliation bancaire pour les licences d'importation. Selon certaines sources, l'Exécutif n'est pas parvenu à un consensus concernant les modalités de réduire la facture d'importation. L'idée d'élargir la liste des produits concernés par les licences d'importation ne semble pas faire l'unanimité. Et ce au moment où les réserves de l'UE se font de plus en plus sentir. De l'avis des observateurs, ce revirement est dû à des pressions exercées sur le gouvernement, dont la nature n'est pas connue. S'agit-il des pressions internes ou externes? Pour rassurer les pays européens, Abdelmadjid Tebboune a réaffirmé jeudi au chef de la délégation de l'UE en Algérie, John O'Rourke que «les mesures adoptées par l'Algérie pour la rationalisation des importations n'impactaient pas le niveau des échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Union européenne». Par ailleurs, le ministre a précisé que ces mesures avaient pour objet «la rationalisation de la facture des importations et la protection du produit national et du consommateur », en réitérant ainsi «l'engagement de l'Algérie à mettre en oeuvre les accords stratégiques conclus avec l'UE». De son côté, le responsable européen s'est montré «compréhensif quant aux mesures adoptées par le gouvernement algérien concernant le système des licences d'importation et des contingents tarifaires avec l'UE, d'autant que les accords de libre échange conclus avec l'UE ne sont pas concernés par ces mesures».