Pour les élections législatives du 4 mai prochain, le parti du FLN espère cartonner. Son secrétaire général, Djamal Ould Abbas, ne cesse de marteler que l'ambition première de sa formation politique reste la victoire finale lors de cette joute électorale qui s'annonce assez rude. Pour les élections législatives du 4 mai prochain, le parti du FLN espère cartonner. Son secrétaire général, Djamal Ould Abbas, ne cesse de marteler que l'ambition première de sa formation politique reste la victoire finale lors de cette joute électorale qui s'annonce assez rude. Mieux, Djamal Ould Abbas, qui veut apparemment conforter la position déjà dominante du FLN à l'assemblée nationale, veut avoir la majorité absolue des 462 sièges de l'assemblée nationale. En somme le vieux parti version Ould Abbas ambitionne de rafler pas moins de 232 sièges, soit faire mieux que lors des législatives de 2012 ou il a obtenu 220 sièges. Un score qui a surpris tous les observateurs par son ampleur. Et même les dirigeants du parti de l'époque, le secrétaire général Abdelaziz Belkhadem en tète, ne s'attendaient pas à une telle victoire. D'aucuns ont alors crié à la fraude estimant qu'un tel score ne reflète pas la cartographie politique du pays. Mais cinq années plus tard, qu'en est-il ? Le F LN est il capable de réaliser un score meilleur et obtenir par conséquent la majorité absolue ? En vérité très peu d'analystes, se basant sur de nombreuses données endogènes et exogènes, pencheraient pour une telle hypothèse. Un des éléments qui poussent ces analystes à aller dans cette direction a , incontestablement, trait à la situation organique interne que vit ce parti. Une situation qui est loin d'être idoine alors que le parti s'apprête à s'engager dans la course électorale. En effet, les luttes intestines continuent de miner le vieux parti. Ces luttes qui se sont dissipées quelque peu juste après l'élection de Djamal Ould Abbas à la tète du secrétariat General en remplacement d'Amar Saadani au mois d'octobre 2016. Dés son intronisation à la tète du parti Ould Abbas a entrepris une offensive de charme en direction de tous les détracteurs de son prédécesseur. Héritant d'un parti fondamentalement divisé en plusieurs pôles et courants qui s'affrontaient souvent à couteaux tirés, Ould Abbas a pris langue avec tous les mecontents de l'ère Amar Saadani. Se présentant en rassembleur il a pris langue avec le courant des redresseurs représenté par Abdelkrim Abada. Comme il a aussi pris attache avec l'aile que dirige Abderrahmane Belayat. Il n'a pas oublié non plus de se rapprocher des autres mecontents à l'image d'Abdelazi Ziari, Amar Tou et Rachid Harraoubia qui étaient en rupture de ban avec la direction du parti incarnée alors par Amar Saadani. Ould Abbas voulait aussi mettre fin à la brouille d'un autre ténor du parti avec la direction. Mais la tentative d'intégrer Abdelaziz Belkhadem dans cette démarche de réconciliation a vite capoter au point ou les deux hommes se sont échangés quelques amabilités via la presse nationale. Grosso modo, cet effort d'Ould Abbas n'a pas duré dans le temps et même ceux, à l'exemple de Ziari, a qui il a confié quelques charges au sein du parti, n'ont pas manqué de déchanter. Certains sont même allés jusqu'à accuser Ould Abbas de n'avoir jamais eu l'intention de réconcilier les différents courants du FLN et d'apaiser les tensions. « C'était juste une ruse à la veille des législatives car ça sent l'instrumentalisation » dira un mecontent de cette tournure prise par les événements. « Nos militants ont été écartés des listes électorales » peste, de son coté, Belayat. D'où sa menace de reprendre les hostilités avec la direction du parti juste après les législatives. En somme, l'union de façade n'a été que d'une très courte durée et d'aileurs le courant ne passe plus, de nouveau, entre certains poids lourds et Ould Abbas. Cela outre les mécontentements enregistrés après la publication des listes électorales. Autant dire qu'a juste quelques jours du début de la campagne électorale et quelques semaines avant la date du 4 mai, le vieux parti est loin d'avoir mis fin à ses vieux démons. C'est combien cette réalité risque fort bien de contrarier les ambitions hégémoniques d'Oud Abbas. Mieux, Djamal Ould Abbas, qui veut apparemment conforter la position déjà dominante du FLN à l'assemblée nationale, veut avoir la majorité absolue des 462 sièges de l'assemblée nationale. En somme le vieux parti version Ould Abbas ambitionne de rafler pas moins de 232 sièges, soit faire mieux que lors des législatives de 2012 ou il a obtenu 220 sièges. Un score qui a surpris tous les observateurs par son ampleur. Et même les dirigeants du parti de l'époque, le secrétaire général Abdelaziz Belkhadem en tète, ne s'attendaient pas à une telle victoire. D'aucuns ont alors crié à la fraude estimant qu'un tel score ne reflète pas la cartographie politique du pays. Mais cinq années plus tard, qu'en est-il ? Le F LN est il capable de réaliser un score meilleur et obtenir par conséquent la majorité absolue ? En vérité très peu d'analystes, se basant sur de nombreuses données endogènes et exogènes, pencheraient pour une telle hypothèse. Un des éléments qui poussent ces analystes à aller dans cette direction a , incontestablement, trait à la situation organique interne que vit ce parti. Une situation qui est loin d'être idoine alors que le parti s'apprête à s'engager dans la course électorale. En effet, les luttes intestines continuent de miner le vieux parti. Ces luttes qui se sont dissipées quelque peu juste après l'élection de Djamal Ould Abbas à la tète du secrétariat General en remplacement d'Amar Saadani au mois d'octobre 2016. Dés son intronisation à la tète du parti Ould Abbas a entrepris une offensive de charme en direction de tous les détracteurs de son prédécesseur. Héritant d'un parti fondamentalement divisé en plusieurs pôles et courants qui s'affrontaient souvent à couteaux tirés, Ould Abbas a pris langue avec tous les mecontents de l'ère Amar Saadani. Se présentant en rassembleur il a pris langue avec le courant des redresseurs représenté par Abdelkrim Abada. Comme il a aussi pris attache avec l'aile que dirige Abderrahmane Belayat. Il n'a pas oublié non plus de se rapprocher des autres mecontents à l'image d'Abdelazi Ziari, Amar Tou et Rachid Harraoubia qui étaient en rupture de ban avec la direction du parti incarnée alors par Amar Saadani. Ould Abbas voulait aussi mettre fin à la brouille d'un autre ténor du parti avec la direction. Mais la tentative d'intégrer Abdelaziz Belkhadem dans cette démarche de réconciliation a vite capoter au point ou les deux hommes se sont échangés quelques amabilités via la presse nationale. Grosso modo, cet effort d'Ould Abbas n'a pas duré dans le temps et même ceux, à l'exemple de Ziari, a qui il a confié quelques charges au sein du parti, n'ont pas manqué de déchanter. Certains sont même allés jusqu'à accuser Ould Abbas de n'avoir jamais eu l'intention de réconcilier les différents courants du FLN et d'apaiser les tensions. « C'était juste une ruse à la veille des législatives car ça sent l'instrumentalisation » dira un mecontent de cette tournure prise par les événements. « Nos militants ont été écartés des listes électorales » peste, de son coté, Belayat. D'où sa menace de reprendre les hostilités avec la direction du parti juste après les législatives. En somme, l'union de façade n'a été que d'une très courte durée et d'aileurs le courant ne passe plus, de nouveau, entre certains poids lourds et Ould Abbas. Cela outre les mécontentements enregistrés après la publication des listes électorales. Autant dire qu'a juste quelques jours du début de la campagne électorale et quelques semaines avant la date du 4 mai, le vieux parti est loin d'avoir mis fin à ses vieux démons. C'est combien cette réalité risque fort bien de contrarier les ambitions hégémoniques d'Oud Abbas.