Au FLN, l'heure est aux grandes manoeuvres. La démission ou le limogeage, c'est selon, de Amar Saadani et son remplacement par Djamal Ould Abbes, semble avoir réveillé les différents groupes qui se disputent le leadership au sein du vieux parti. Au FLN, l'heure est aux grandes manoeuvres. La démission ou le limogeage, c'est selon, de Amar Saadani et son remplacement par Djamal Ould Abbes, semble avoir réveillé les différents groupes qui se disputent le leadership au sein du vieux parti. Plusieurs noms font ainsi leur retour à l'exemple de l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Longtemps loin des feux de la rampe, voilà qu'il marque son retour sur la scène médiatique par une interview qui en dit long sur ses ambition politiques. Dans un entretien accordé au site arabophone de CNN il plaide pour l'institution d'une instance transitoire qui aura pour charge de gérer le FLN. « Le FLN a connu une crise importante et il est nécessaire de rassembler et de travailler pour permettre aux enfants du Front de revenir vers les rangs du parti. Cela ne peut se faire qu'avec la volonté de son premier responsable qui est Djamel Ould Abbes », a en effet indiqué Belkhadem au site de la chaîne américaine. Et de proposer la création « d'une instance transitoire qui rassemble tous les contestataires au sein du parti autour d'un seul objectif qui est celui de réussir aux prochaines législatives pour demeurer la première force politique ». Autant dire, qu'en filigrane, l'ancien secrétaire général du vieux parti conteste la légitimité des instances dirigeantes du FLN puisque il veut apparemment faire table rase sur le dernier congrès du parti. La teneur de cette interview publiée dans l'aprèsmidi de jeudi semble avoir surpris le tout nouveau secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbes. Il a d'ailleurs répondu tac au tac. « Ceux qui demandent une instance transitoire veulent se positionner. Il n'y a pas de postes vacants (au sein du parti) ! Il y a un Comité central élu que je ne vais pas sacrifier, je ne suis pas venu avec cette mission ! » répond Ould Abbes dans un entretien accordé à un journal électronique. « Je protège le Comité central, je l'aide et je le soutiens parce qu'il a été élu au congrès et j'étais président de la commission de candidatures » a-t-il ajouté. Ould Abbes s'est montré d'autant plus surpris par cette proposition de la mise en place d'une instance transitoire qu'il a révélé que Belkhadem, qui lui a parlé longuement au téléphone, n'a pas soufflé mot sur cette instance durant cet entretien téléphonqiue. « Il m'avait dit qu'il était prêt à travailler avec moi et Leila Tayeb qui est une moudjahida mais pas avec les autres. Je lui ai dit il ne s'agit pas de travailler avec les individus mais de travailler pour le parti et le programme. Il a donc proposé qu'on se voit dans trois jours », affirme Ould Abbes en précisant avoir rencontré et parlé avec plusieurs figures du parti qui étaient opposés à Amar Saadani à l'exemple de Mohamed Seghir Kara, Kassa Aissi, Abdelkrim Abada, Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari Il a cependant révélé n'avoir pas eu langue avec Abderahmane Belayat. . « Je continue à recevoir des gens et à travailler avec eux et à réunifier le parti. Les portes sont toujours ouvertes. Je ne pose aucune condition mais je n'accepte aucune condition ! » a-t-il aussi martelé. Comme quoi il ne va pas céder sur le fond, à savoir la légitimité des instances du parti issues du 10é congrès et donc, par ricochet, sa propre légitimité. En rompant le silence après une longue absence, Belkadem confirme une fois de plus sa volonté d'être dans le jeu politique en perspective notamment des élections présidentielles de 2019 et ce même s'il a indiqué que cette question est encore « prématurée ». Plusieurs noms font ainsi leur retour à l'exemple de l'ancien secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem. Longtemps loin des feux de la rampe, voilà qu'il marque son retour sur la scène médiatique par une interview qui en dit long sur ses ambition politiques. Dans un entretien accordé au site arabophone de CNN il plaide pour l'institution d'une instance transitoire qui aura pour charge de gérer le FLN. « Le FLN a connu une crise importante et il est nécessaire de rassembler et de travailler pour permettre aux enfants du Front de revenir vers les rangs du parti. Cela ne peut se faire qu'avec la volonté de son premier responsable qui est Djamel Ould Abbes », a en effet indiqué Belkhadem au site de la chaîne américaine. Et de proposer la création « d'une instance transitoire qui rassemble tous les contestataires au sein du parti autour d'un seul objectif qui est celui de réussir aux prochaines législatives pour demeurer la première force politique ». Autant dire, qu'en filigrane, l'ancien secrétaire général du vieux parti conteste la légitimité des instances dirigeantes du FLN puisque il veut apparemment faire table rase sur le dernier congrès du parti. La teneur de cette interview publiée dans l'aprèsmidi de jeudi semble avoir surpris le tout nouveau secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbes. Il a d'ailleurs répondu tac au tac. « Ceux qui demandent une instance transitoire veulent se positionner. Il n'y a pas de postes vacants (au sein du parti) ! Il y a un Comité central élu que je ne vais pas sacrifier, je ne suis pas venu avec cette mission ! » répond Ould Abbes dans un entretien accordé à un journal électronique. « Je protège le Comité central, je l'aide et je le soutiens parce qu'il a été élu au congrès et j'étais président de la commission de candidatures » a-t-il ajouté. Ould Abbes s'est montré d'autant plus surpris par cette proposition de la mise en place d'une instance transitoire qu'il a révélé que Belkhadem, qui lui a parlé longuement au téléphone, n'a pas soufflé mot sur cette instance durant cet entretien téléphonqiue. « Il m'avait dit qu'il était prêt à travailler avec moi et Leila Tayeb qui est une moudjahida mais pas avec les autres. Je lui ai dit il ne s'agit pas de travailler avec les individus mais de travailler pour le parti et le programme. Il a donc proposé qu'on se voit dans trois jours », affirme Ould Abbes en précisant avoir rencontré et parlé avec plusieurs figures du parti qui étaient opposés à Amar Saadani à l'exemple de Mohamed Seghir Kara, Kassa Aissi, Abdelkrim Abada, Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari Il a cependant révélé n'avoir pas eu langue avec Abderahmane Belayat. . « Je continue à recevoir des gens et à travailler avec eux et à réunifier le parti. Les portes sont toujours ouvertes. Je ne pose aucune condition mais je n'accepte aucune condition ! » a-t-il aussi martelé. Comme quoi il ne va pas céder sur le fond, à savoir la légitimité des instances du parti issues du 10é congrès et donc, par ricochet, sa propre légitimité. En rompant le silence après une longue absence, Belkadem confirme une fois de plus sa volonté d'être dans le jeu politique en perspective notamment des élections présidentielles de 2019 et ce même s'il a indiqué que cette question est encore « prématurée ».