A. Derbal a affirmé que les partis politiques en campagne pour les législatives sont "libres" de ne pas afficher les visages de leurs candidates. Il a affirmé que "ces partis ont le droit de ne mettre que le nom des candidates", estimant cette pratique en conformité avec les "moeurs et traditions algériennes". A. Derbal a affirmé que les partis politiques en campagne pour les législatives sont "libres" de ne pas afficher les visages de leurs candidates. Il a affirmé que "ces partis ont le droit de ne mettre que le nom des candidates", estimant cette pratique en conformité avec les "moeurs et traditions algériennes". Des candidates aux prochaines élections législatives de plusieurs partis, islamistes notamment tel le Parti de l'équité et de la proclamation de Naïma Salhi, apparaissent sans visages sur les panneaux d'affichages. Des femmes politiques ont refusé de montrer leurs visages et sont ainsi représentées par des silhouettes ou des têtes féminines, avec ou sans voile ... Cette pratique n'est pas passée inaperçue chez les électeurs. Les internautes se sont vite emparés de ce sujet pour tourner en dérision ces candidates sur les réseauxsociaux et interpeller les partis ou les autorités compétentes. Le Front national algérien (FNA) et l'Alliance Nahdha- Adhala-Bina s'accordent à dire que cette disposition est "non-réglementaire", évoquant "un vide juridique" dans le code électoral. "On est d'accord sur le principe que chaque candidat ou candidate doit mettre sa photo et tous les renseignements nécessaires sur l'affiche électorale afin de permettre à l'électeur de choisir son candidat", reconnaît Lakhdar Benkhellaf, représentant de l'Alliance Nahdha-Adhala- Bina. Pour Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), la HIISE "n'est pas habilitée" à prendre des mesures à l'égard des listes électorales. Dans un meeting animé mardi à Guelma, le chef du FNA a affirmé dans des propos cités par l'agence officielle que la Haute instance "a la charge de surveiller les discours et non pas les affiches". Selon M. Touati, "seule l'administration est habilitée à vérifier la présence ou non des noms sur les listes". Concerné par les critiques, le Front des forces socialistes (FFS), dont la liste de candidats de Bordj-Bou-Arreridj comprenait des "candidates sans visages", a ordonné le retrait immédiat de cette affiche, condamnant vigoureusement ce "type de procédés incompatible avec les principes et valeurs du parti". Le FFS affirme de plus qu'il s'agit là d'une initiative "fort malencontreuse prise par l'équipe de communication chargée de l'élaboration de l'affiche électorale de la liste de Bordj-Bou- Arreridj qui a escamoté les photos de nos candidates pour les remplacer par un croquis anonyme censé représenter une figure féminine". Le FFS dit également s'engager "en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes et au respect de la dignité intrinsèque de la citoyenne algérienne". Quant à la position du FFS par rapport à la mesure de la HIISE, Hassen Ferli dit que son parti préfère "ne pas interférer dans les prérogatives de l'instance". La Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) finit par réagir plus tard, émettant des mises en demeure aux partis dont les listes n'affichent pas les photos des candidates, selon plusieurs médias. Le ministère de l'Intérieur a également été interpellé, invité à "prendre des mesures légales contre ce type de dépassement dangereux et contraire aux lois et à la Constitution". "Les citoyens ont le droit de connaître la personne à qui ils donnent leurs voix", soulignait ainsi la HIISE. Les partis "sont dans leur plein droit..." Son président, Abdelouahab Derbal, a opéré pourtant une volte-face avant-hier, affirmant dans une déclaration à la presse que "les partis sont libres de montrer ou pas les visages de leurs candidates", tant que leurs identités sont conservées. Les formations politiques "sont ainsi libres dans la mise en place de leurs affichages. Ils peuvent dévoiler seulement quelques candidats de leurs listes, dévoiler leurs noms avec leurs photographies ou juste leurs noms", a-t-il affirmé. M. Derbal a expliqué que ces pratiques varient ainsi selon "la politique de la communication des partis" lors de cette campagne. Il a affirmé que la HIISE "ne souhaite pas porter atteinte aux moeurs et traditions algériennes", auxquelles semblent "se référer les candidates ne désirant pas afficher leurs visages". "La HIISE a été interpellé sur la question et nous indiquons que les partis sont libres" à ce stade, a-t-il conclu. Au 12e jour de la campagne électorale, les partis appellent toujours less Algériens à voter en masse, au nom de "l'unité, la cohésion nationale et la stabilité" pour certains, "le changement pacifique et le progrès" pour d'autres. Et ces partis ne sont pas les seuls à "faire campagne" contre le boycott des législatives, puisque le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, a ordonné mercredi aux imams à appeler les Algériens à voter. Au nom de la religion, cette fois-ci. Des candidates aux prochaines élections législatives de plusieurs partis, islamistes notamment tel le Parti de l'équité et de la proclamation de Naïma Salhi, apparaissent sans visages sur les panneaux d'affichages. Des femmes politiques ont refusé de montrer leurs visages et sont ainsi représentées par des silhouettes ou des têtes féminines, avec ou sans voile ... Cette pratique n'est pas passée inaperçue chez les électeurs. Les internautes se sont vite emparés de ce sujet pour tourner en dérision ces candidates sur les réseauxsociaux et interpeller les partis ou les autorités compétentes. Le Front national algérien (FNA) et l'Alliance Nahdha- Adhala-Bina s'accordent à dire que cette disposition est "non-réglementaire", évoquant "un vide juridique" dans le code électoral. "On est d'accord sur le principe que chaque candidat ou candidate doit mettre sa photo et tous les renseignements nécessaires sur l'affiche électorale afin de permettre à l'électeur de choisir son candidat", reconnaît Lakhdar Benkhellaf, représentant de l'Alliance Nahdha-Adhala- Bina. Pour Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), la HIISE "n'est pas habilitée" à prendre des mesures à l'égard des listes électorales. Dans un meeting animé mardi à Guelma, le chef du FNA a affirmé dans des propos cités par l'agence officielle que la Haute instance "a la charge de surveiller les discours et non pas les affiches". Selon M. Touati, "seule l'administration est habilitée à vérifier la présence ou non des noms sur les listes". Concerné par les critiques, le Front des forces socialistes (FFS), dont la liste de candidats de Bordj-Bou-Arreridj comprenait des "candidates sans visages", a ordonné le retrait immédiat de cette affiche, condamnant vigoureusement ce "type de procédés incompatible avec les principes et valeurs du parti". Le FFS affirme de plus qu'il s'agit là d'une initiative "fort malencontreuse prise par l'équipe de communication chargée de l'élaboration de l'affiche électorale de la liste de Bordj-Bou- Arreridj qui a escamoté les photos de nos candidates pour les remplacer par un croquis anonyme censé représenter une figure féminine". Le FFS dit également s'engager "en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes et au respect de la dignité intrinsèque de la citoyenne algérienne". Quant à la position du FFS par rapport à la mesure de la HIISE, Hassen Ferli dit que son parti préfère "ne pas interférer dans les prérogatives de l'instance". La Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) finit par réagir plus tard, émettant des mises en demeure aux partis dont les listes n'affichent pas les photos des candidates, selon plusieurs médias. Le ministère de l'Intérieur a également été interpellé, invité à "prendre des mesures légales contre ce type de dépassement dangereux et contraire aux lois et à la Constitution". "Les citoyens ont le droit de connaître la personne à qui ils donnent leurs voix", soulignait ainsi la HIISE. Les partis "sont dans leur plein droit..." Son président, Abdelouahab Derbal, a opéré pourtant une volte-face avant-hier, affirmant dans une déclaration à la presse que "les partis sont libres de montrer ou pas les visages de leurs candidates", tant que leurs identités sont conservées. Les formations politiques "sont ainsi libres dans la mise en place de leurs affichages. Ils peuvent dévoiler seulement quelques candidats de leurs listes, dévoiler leurs noms avec leurs photographies ou juste leurs noms", a-t-il affirmé. M. Derbal a expliqué que ces pratiques varient ainsi selon "la politique de la communication des partis" lors de cette campagne. Il a affirmé que la HIISE "ne souhaite pas porter atteinte aux moeurs et traditions algériennes", auxquelles semblent "se référer les candidates ne désirant pas afficher leurs visages". "La HIISE a été interpellé sur la question et nous indiquons que les partis sont libres" à ce stade, a-t-il conclu. Au 12e jour de la campagne électorale, les partis appellent toujours less Algériens à voter en masse, au nom de "l'unité, la cohésion nationale et la stabilité" pour certains, "le changement pacifique et le progrès" pour d'autres. Et ces partis ne sont pas les seuls à "faire campagne" contre le boycott des législatives, puisque le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa, a ordonné mercredi aux imams à appeler les Algériens à voter. Au nom de la religion, cette fois-ci.