Abdelwahab Derbal, président de la HIISE, était hier l'invité du forum d'El Moudjahid. L'occasion pour lui de faire un point de la situation du point de vue de son instance, alors que la campagne électorale entre dans sa troisième et dernière semaine. Abdelwahab Derbal, président de la HIISE, était hier l'invité du forum d'El Moudjahid. L'occasion pour lui de faire un point de la situation du point de vue de son instance, alors que la campagne électorale entre dans sa troisième et dernière semaine. Abdelwahab Derbal a jugé que « les choses se sont globalement bien déroulées jusque-là, en ce sens que son instance n'a pas eu à intervenir sur des problèmes majeurs. Il a reconnu cependant qu'il y a eu de nombreux cas de saisines pour des "dépassements mineurs, mais au niveau local", que les représentants locaux de son instance ont pu gérer. A ce propos, il n'a pas manqué de saluer la réactivité et l'esprit positif des parties que son instance a eu à interpeller. Deux cas, explique-t-il, ont nécessité son intervention personnelle. Il s'agit des candidats qui ont acheté des espaces publicitaires dans la presse écrite pour faire passer leurs messages. Derbal parle certainement entre autres de Djamel Bouras tête de liste pour France Nord qui a acheté des espaces publicitaires sur Google en vue de leur apparition sur les sites algériens. "La loi interdit la publicité dans la presse, nous avons saisi les concernés, ils ont cessé leur campagne", faitil observer. Le deuxième cas est en rapport avec un parti politique islamiste qui s'est contenté de publier sur son affiche le négatif de la photo d'une candidate. Tout en faisant ressortir le poids des traditions de la société algérienne, le président de la HIISE convient que la pratique est non conforme à la loi. Tout comme est interdit, selon lui, le procédé qui consiste à mettre sur l'affiche la photo d'une autre personne que celle du candidat officiel. En revanche, précise-t-il "la loi n'oblige pas les partis à publier les photos des candidats, sauf pour le tête de liste." "C'est de la fraude", tranche Derbal qui enappelle à une sorte de mansuétude vis-àvis de son instance, expliquant que cette dernière "n'est pas une autorité au-dessus des autorités, c'est une entité constitutionnelle qui veille au respect de la loi, mais ne peut en aucun cas s'ériger en tutelle de l'administration". Jugeant les partis politiques, il estime que leurs discours de campagne se caractérisent par "une responsabilité éthique", appelant par ailleurs à dépasser, à l'avenir, "la culture de la frau » et organiser les élections sans instance de surveillance". S'agissant des observateurs internationaux, il indiquera que les représentants de la Ligue arabe, au nombre de 15, arriveront le 26 avril et seront suivis par ceux de l'UA, au nombre de 150, alors que l''Onu et l'UE se contenteront d'envoyer des experts. Abdelwahab Derbal a jugé que « les choses se sont globalement bien déroulées jusque-là, en ce sens que son instance n'a pas eu à intervenir sur des problèmes majeurs. Il a reconnu cependant qu'il y a eu de nombreux cas de saisines pour des "dépassements mineurs, mais au niveau local", que les représentants locaux de son instance ont pu gérer. A ce propos, il n'a pas manqué de saluer la réactivité et l'esprit positif des parties que son instance a eu à interpeller. Deux cas, explique-t-il, ont nécessité son intervention personnelle. Il s'agit des candidats qui ont acheté des espaces publicitaires dans la presse écrite pour faire passer leurs messages. Derbal parle certainement entre autres de Djamel Bouras tête de liste pour France Nord qui a acheté des espaces publicitaires sur Google en vue de leur apparition sur les sites algériens. "La loi interdit la publicité dans la presse, nous avons saisi les concernés, ils ont cessé leur campagne", faitil observer. Le deuxième cas est en rapport avec un parti politique islamiste qui s'est contenté de publier sur son affiche le négatif de la photo d'une candidate. Tout en faisant ressortir le poids des traditions de la société algérienne, le président de la HIISE convient que la pratique est non conforme à la loi. Tout comme est interdit, selon lui, le procédé qui consiste à mettre sur l'affiche la photo d'une autre personne que celle du candidat officiel. En revanche, précise-t-il "la loi n'oblige pas les partis à publier les photos des candidats, sauf pour le tête de liste." "C'est de la fraude", tranche Derbal qui enappelle à une sorte de mansuétude vis-àvis de son instance, expliquant que cette dernière "n'est pas une autorité au-dessus des autorités, c'est une entité constitutionnelle qui veille au respect de la loi, mais ne peut en aucun cas s'ériger en tutelle de l'administration". Jugeant les partis politiques, il estime que leurs discours de campagne se caractérisent par "une responsabilité éthique", appelant par ailleurs à dépasser, à l'avenir, "la culture de la frau » et organiser les élections sans instance de surveillance". S'agissant des observateurs internationaux, il indiquera que les représentants de la Ligue arabe, au nombre de 15, arriveront le 26 avril et seront suivis par ceux de l'UA, au nombre de 150, alors que l''Onu et l'UE se contenteront d'envoyer des experts.