Emmanuel Macron est qualifié pour le deuxième tour de l'élection présidentielle française. Contre Marine le Pen, candidate du Front national. Emmanuel Macron est qualifié pour le deuxième tour de l'élection présidentielle française. Contre Marine le Pen, candidate du Front national. Le leader de la France en Marche part largement favori puisque les appels, de la droite à la gauche, à voter en sa faveur pour faire barrage à la candidate de l'extrême droite se sont multipliés dès l'annonce des résultats du 1er tour. Autant dire qu'Emmanuel Macron est presque quasi certain d'être le futur président de la République française. Une issue plutôt bien accueillie par Alger où Emmanuel Macron jouit de préjugés favorables. De par ses positions sur les relations entre les deux pays le futur locataire de l'Elysée est, en effet, très apprécié par les dirigeants algériens. C'est dire que les relations entre l'Algérie et la France sont certainement à l'orée d'une nouvelle ère. Lors de sa dernière visite à Alger, au mois de février dernier, Macron a administré la preuve qu'il veut aller de l'avant dans les rapports autant passionnés que passionnants entre les deux pays. C'est à partir d'Alger d'ailleurs qu'il a marqué les esprits en fustigeant le colonialisme qu'il n'a pas hésité à assimiler à un crime contre l'humanité. "Je pense qu'il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation. Certains ont voulu faire cela en France, il y a dix ans. Jamais vous ne m'entendrez tenir ce genre de propos. J'ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie(....) La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers qui nous avons commis ces gestes." dira sur un ton péremptoire Macron. Des propos qui ont provoqué, on s'en doute, un tollé général en France où les nostalgiques de l'Algérie française sont montés au créneau pour le descendre en flammes. Jamais un politique francais n'a été aussi clair et tranchant à propos de cette question de l'histoire qui a tant empoisonné les relations entre les deux pays. En franchissant ainsi le rubicon, en attendant bien sûr qu'il aille jusqu'au bout de sa logique en présentant les excuses de l'Etat français au peuple algérien pour les crimes commis durant la colonisation, Macron a, incontestablement, marqué des points auprès des dirigeants algériens. Celui qui sera certainement le plus jeune président de la 5e République française semble avoir une vision très claire et dépoussiérée du poids de l'histoire des relations entre Alger et Paris. Une vision franchement tournée vers l'avenir. "Ma volonté est de porter une vision ouverte, dynamique et d'avenir (pour) donner plus de densité au partenariat entre l'Algérie et la France", a indiqué Macron dans une déclaration à la presse au terme de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. C'était lors de sa visite à Alger en février dernier où il a pu rencontrer plusieurs hauts responsables algériens, dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. "Mon souhait est de porter une vision dynamique, volontaire à la hauteur de nos histoires communes, tout en regardant l'avenir autour d'un axe de développement stratégique" dira-t-il encore en précisant que les deux pays ont des "des perspectives communes". Il a aussi dit souhaiter "qu'avec l'Algérie nous développions une vision commune de notre stratégie au Maghreb". La volonté de Macron "c'est qu'il y ait dans cette région, importante pour la Méditerranée et l'Afrique, davantage de solidarité, de rapprochement et de structuration pour pouvoir coopérer avec le reste de l'Afrique" car, pour lui, "l'Algérie demeure un grand pays et une grande diplomatie". Le leader de la France en Marche part largement favori puisque les appels, de la droite à la gauche, à voter en sa faveur pour faire barrage à la candidate de l'extrême droite se sont multipliés dès l'annonce des résultats du 1er tour. Autant dire qu'Emmanuel Macron est presque quasi certain d'être le futur président de la République française. Une issue plutôt bien accueillie par Alger où Emmanuel Macron jouit de préjugés favorables. De par ses positions sur les relations entre les deux pays le futur locataire de l'Elysée est, en effet, très apprécié par les dirigeants algériens. C'est dire que les relations entre l'Algérie et la France sont certainement à l'orée d'une nouvelle ère. Lors de sa dernière visite à Alger, au mois de février dernier, Macron a administré la preuve qu'il veut aller de l'avant dans les rapports autant passionnés que passionnants entre les deux pays. C'est à partir d'Alger d'ailleurs qu'il a marqué les esprits en fustigeant le colonialisme qu'il n'a pas hésité à assimiler à un crime contre l'humanité. "Je pense qu'il est inadmissible de faire la glorification de la colonisation. Certains ont voulu faire cela en France, il y a dix ans. Jamais vous ne m'entendrez tenir ce genre de propos. J'ai toujours condamné la colonisation comme un acte de barbarie(....) La colonisation fait partie de l'histoire française. C'est un crime, c'est un crime contre l'humanité, c'est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l'égard de celles et ceux envers qui nous avons commis ces gestes." dira sur un ton péremptoire Macron. Des propos qui ont provoqué, on s'en doute, un tollé général en France où les nostalgiques de l'Algérie française sont montés au créneau pour le descendre en flammes. Jamais un politique francais n'a été aussi clair et tranchant à propos de cette question de l'histoire qui a tant empoisonné les relations entre les deux pays. En franchissant ainsi le rubicon, en attendant bien sûr qu'il aille jusqu'au bout de sa logique en présentant les excuses de l'Etat français au peuple algérien pour les crimes commis durant la colonisation, Macron a, incontestablement, marqué des points auprès des dirigeants algériens. Celui qui sera certainement le plus jeune président de la 5e République française semble avoir une vision très claire et dépoussiérée du poids de l'histoire des relations entre Alger et Paris. Une vision franchement tournée vers l'avenir. "Ma volonté est de porter une vision ouverte, dynamique et d'avenir (pour) donner plus de densité au partenariat entre l'Algérie et la France", a indiqué Macron dans une déclaration à la presse au terme de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. C'était lors de sa visite à Alger en février dernier où il a pu rencontrer plusieurs hauts responsables algériens, dont le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. "Mon souhait est de porter une vision dynamique, volontaire à la hauteur de nos histoires communes, tout en regardant l'avenir autour d'un axe de développement stratégique" dira-t-il encore en précisant que les deux pays ont des "des perspectives communes". Il a aussi dit souhaiter "qu'avec l'Algérie nous développions une vision commune de notre stratégie au Maghreb". La volonté de Macron "c'est qu'il y ait dans cette région, importante pour la Méditerranée et l'Afrique, davantage de solidarité, de rapprochement et de structuration pour pouvoir coopérer avec le reste de l'Afrique" car, pour lui, "l'Algérie demeure un grand pays et une grande diplomatie".