Les législatives du jeudi 4 mai ont été marquées par la fraude et le bourrage des urnes en faveur du FLN et du RND, a affirmé, hier, lors d'une conférence de presse Abderrazek Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) dont la coalition a obtenu 33 sièges à l'APN. Les législatives du jeudi 4 mai ont été marquées par la fraude et le bourrage des urnes en faveur du FLN et du RND, a affirmé, hier, lors d'une conférence de presse Abderrazek Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP) dont la coalition a obtenu 33 sièges à l'APN. « Nous avons constaté une fraude large, pire de ce que nous avons vu en 1997. Nous avons des preuves, des images, des vidéos et des documents. Dans certaines régions, nous ne pouvons pas prouver le détournement des voix parce que les contrôleurs ont été chassés des bureaux, et parfois nous n'avons pas pu avoir les PV. Les wilayas connues par être un fief de notre parti ont été particulièrement ciblées comme Blida, El-Oued et M'Sila. La violence a été utilisée contre nous sans intervention des autorités. À El-Oued, un candidat du FLN a proféré des menaces de mort sans être inquiété », a-t-il affirmé. Un document montrant le décompte des voix dans plusieurs communes de la wilaya de Blida a été remis aux journalistes. « Vous constatez que dans la commune de Blida, par exemple, le FLN a eu 7.031 voix, selon le PV de dépouillement. Le PV de décompte dressé à l'APC donne 37.178 voix à ce parti. En tout, le FLN a eu 53.446 de voix de plus. C'est un scandale. Cette situation a été constatée dans plusieurs autres régions du pays », a-t-il souligné. Selon lui, des armes blanches, dont des sabres, ont été utilisées contre les contrôleurs du parti pour les empêcher de faire leur travail. « Nous avons eu à faire aux pratiques de baltaguia. Le ministre de l'Intérieur a, lui-même, annoncé un taux de 29 % de présence de scrutateurs des partis dans les bureaux de vote. Autrement dit, 70 % des bureaux n'étaient pas contrôlés », a expliqué Makri, précisant que le MSP a les moyens d'avoir des contrôleurs dans tous les bureaux. Selon lui, les encadreurs de l'opération électorale ont été changés à la dernière minute. « Ceux qui ont été ramenés avaient pour mission de frauder. Le but de prolonger le vote pendant une heure était de bourrer les urnes et de changer les PV. Les chefs de daïra ont joué un grand rôle en ouvrant la voie au FLN et le RND », a-t-il accusé. « Dans les wilayas, nos militants sont en colère. Ils veulent aller vers l'escalade. Et, ils nous ont demandé de retirer nos députés élus de l'APN pour protester contre la fraude. C'est une demande qui sera étudiée par madjliss echoura. Notre position en tant que direction est qu'il faut toujours participer et être présents dans les institutions », a-t-il expliqué. « Nous avons constaté une fraude large, pire de ce que nous avons vu en 1997. Nous avons des preuves, des images, des vidéos et des documents. Dans certaines régions, nous ne pouvons pas prouver le détournement des voix parce que les contrôleurs ont été chassés des bureaux, et parfois nous n'avons pas pu avoir les PV. Les wilayas connues par être un fief de notre parti ont été particulièrement ciblées comme Blida, El-Oued et M'Sila. La violence a été utilisée contre nous sans intervention des autorités. À El-Oued, un candidat du FLN a proféré des menaces de mort sans être inquiété », a-t-il affirmé. Un document montrant le décompte des voix dans plusieurs communes de la wilaya de Blida a été remis aux journalistes. « Vous constatez que dans la commune de Blida, par exemple, le FLN a eu 7.031 voix, selon le PV de dépouillement. Le PV de décompte dressé à l'APC donne 37.178 voix à ce parti. En tout, le FLN a eu 53.446 de voix de plus. C'est un scandale. Cette situation a été constatée dans plusieurs autres régions du pays », a-t-il souligné. Selon lui, des armes blanches, dont des sabres, ont été utilisées contre les contrôleurs du parti pour les empêcher de faire leur travail. « Nous avons eu à faire aux pratiques de baltaguia. Le ministre de l'Intérieur a, lui-même, annoncé un taux de 29 % de présence de scrutateurs des partis dans les bureaux de vote. Autrement dit, 70 % des bureaux n'étaient pas contrôlés », a expliqué Makri, précisant que le MSP a les moyens d'avoir des contrôleurs dans tous les bureaux. Selon lui, les encadreurs de l'opération électorale ont été changés à la dernière minute. « Ceux qui ont été ramenés avaient pour mission de frauder. Le but de prolonger le vote pendant une heure était de bourrer les urnes et de changer les PV. Les chefs de daïra ont joué un grand rôle en ouvrant la voie au FLN et le RND », a-t-il accusé. « Dans les wilayas, nos militants sont en colère. Ils veulent aller vers l'escalade. Et, ils nous ont demandé de retirer nos députés élus de l'APN pour protester contre la fraude. C'est une demande qui sera étudiée par madjliss echoura. Notre position en tant que direction est qu'il faut toujours participer et être présents dans les institutions », a-t-il expliqué.