L'onde de choc de la décision du Madjless Echourra de ne pas participer au prochain gouvernement continue de provoquer des remous au sein du MSP. L'onde de choc de la décision du Madjless Echourra de ne pas participer au prochain gouvernement continue de provoquer des remous au sein du MSP. Bouguerra Soltani, qui s'est jeté de tout son poids dans la bataille en plaidant en faveur de la participation du mouvement au gouvernement, menace même de démissionner du MSP et d'entrainer dans son sillage de nombreux cadres et militants. Autant dire que le MSP est, de nouveau, menacé par la dissidence. Bouguerra Soltani, apparemment mauvais perdant, n'arrive pas encore a digérer sa défaite face à la ligne non participationniste défendue bec et ongles par le président du mouvement, Abderrazak Makri. Une ligne qui a largement triomphé puisque l'écrasante majorité des membres du Madjless Echourra a rejeté l'offre du président de la république , Abdelaziz Bouteflika, d'intégrer le gouvernement et de constituer, avec notamment le FLN et le RND, une large coalition gouvernementale. En rejetant cette invite du président Bouteflika, le MSP choisit de camper dans l'opposition. Une position qui ne plait guère à Bouguerra Soltani qui a fait des mains et des pieds pour que le mouvement intègre l'exécutif. Mais suite au non majoritaire à cette perspective, l'ancien président du MSP menace de claquer la porte. Des cadres et des personnalités influentes du mouvement tentent, depuis, de l'en dissuader afin d'éviter au mouvement une nouvelle implosion. Bouguerra Soltani n'a, pour rappel, jamais admis le fait que le MSP soit dans l'opposition. Il a en effet de tout temps milité, publiquement d'ailleurs, en faveur de l'option de participation au gouvernement. Il a , pour ce faire, mené une guerre d'usure des positions au sein des instances du parti n'hésitant pas à égratigner les positions résolument non participationnistes défendues par Abderazak Makri . Entre les deux hommes autant dire que c'est la guerre totale depuis des années. Depuis plus exactement l'intronisation d'Abderazak Makri à la tète du MSP, lors du congrès de 2013, et la décision du mouvement de quitter la coalition gouvernementale. Une coalition à laquelle le mouvement a adhérer de 1996 à 2013. Durant presque toute cette période Bouguerra Soltani a fait partie du gouvernement et ce tout en étant de 2003 à 2013 président du mouvement. Un gouvernement qu'il n'a du quitter que contraint sous la pression des cadres et militants du mouvement, qui voyaient d'un mauvais oeil la présence de leur président au sein de l'exécutif, il a fini par répondre positivement à cette insistante doléance. Mais lorsque le mouvement, sous l'impulsion de la nouvelle direction politique incarnée par Abderazak Makri, a rejoint le camp de l'opposition, devenant même un de ses principaux animateurs, Bouguerra Soltani a adopté cette position. Il s'en est en effet pris à maintes reprises à Makri allant même jusqu'à l'accuser d'avoir dévier de la ligne tracée par le leader charismatique du mouvement, le défunt cheikh Nahnah. Mais cette bataille de tranchées à toujours été remporté par Abderazak Makri qui dispose du soutien des instances du mouvement. Comme d'ailleurs ce fut le cas ces derniers jours encore lorsque le Madjless Echourra a très largement tranché en faveur de la ligne défendue par Abderazak Makri. Une nouvelle défaite qui semble rester en travers de la gorge de Soltani qui ne cesse depuis d'éructer en menaçant de quitter le MSP. Bouguerra Soltani, qui s'est jeté de tout son poids dans la bataille en plaidant en faveur de la participation du mouvement au gouvernement, menace même de démissionner du MSP et d'entrainer dans son sillage de nombreux cadres et militants. Autant dire que le MSP est, de nouveau, menacé par la dissidence. Bouguerra Soltani, apparemment mauvais perdant, n'arrive pas encore a digérer sa défaite face à la ligne non participationniste défendue bec et ongles par le président du mouvement, Abderrazak Makri. Une ligne qui a largement triomphé puisque l'écrasante majorité des membres du Madjless Echourra a rejeté l'offre du président de la république , Abdelaziz Bouteflika, d'intégrer le gouvernement et de constituer, avec notamment le FLN et le RND, une large coalition gouvernementale. En rejetant cette invite du président Bouteflika, le MSP choisit de camper dans l'opposition. Une position qui ne plait guère à Bouguerra Soltani qui a fait des mains et des pieds pour que le mouvement intègre l'exécutif. Mais suite au non majoritaire à cette perspective, l'ancien président du MSP menace de claquer la porte. Des cadres et des personnalités influentes du mouvement tentent, depuis, de l'en dissuader afin d'éviter au mouvement une nouvelle implosion. Bouguerra Soltani n'a, pour rappel, jamais admis le fait que le MSP soit dans l'opposition. Il a en effet de tout temps milité, publiquement d'ailleurs, en faveur de l'option de participation au gouvernement. Il a , pour ce faire, mené une guerre d'usure des positions au sein des instances du parti n'hésitant pas à égratigner les positions résolument non participationnistes défendues par Abderazak Makri . Entre les deux hommes autant dire que c'est la guerre totale depuis des années. Depuis plus exactement l'intronisation d'Abderazak Makri à la tète du MSP, lors du congrès de 2013, et la décision du mouvement de quitter la coalition gouvernementale. Une coalition à laquelle le mouvement a adhérer de 1996 à 2013. Durant presque toute cette période Bouguerra Soltani a fait partie du gouvernement et ce tout en étant de 2003 à 2013 président du mouvement. Un gouvernement qu'il n'a du quitter que contraint sous la pression des cadres et militants du mouvement, qui voyaient d'un mauvais oeil la présence de leur président au sein de l'exécutif, il a fini par répondre positivement à cette insistante doléance. Mais lorsque le mouvement, sous l'impulsion de la nouvelle direction politique incarnée par Abderazak Makri, a rejoint le camp de l'opposition, devenant même un de ses principaux animateurs, Bouguerra Soltani a adopté cette position. Il s'en est en effet pris à maintes reprises à Makri allant même jusqu'à l'accuser d'avoir dévier de la ligne tracée par le leader charismatique du mouvement, le défunt cheikh Nahnah. Mais cette bataille de tranchées à toujours été remporté par Abderazak Makri qui dispose du soutien des instances du mouvement. Comme d'ailleurs ce fut le cas ces derniers jours encore lorsque le Madjless Echourra a très largement tranché en faveur de la ligne défendue par Abderazak Makri. Une nouvelle défaite qui semble rester en travers de la gorge de Soltani qui ne cesse depuis d'éructer en menaçant de quitter le MSP.