Les madjless echoura du FC et du MSP favorisent le maintien de leur alliance, dont le congrès d'intégration est reporté à juillet prochain. Tout porte à croire que le MSP de Abderezzak Makri et le Front du changement ne participeront pas au gouvernement de Sellal. Le président du FC, Abdelmadjid Menasra a indiqué, hier, à l'ouverture des travaux de la session extraordinaire du conseil consultatif, que «quelle que soit la position qui sortira de cette réunion, elle sera ajustée à celle du madjless echoura du MSP, réuni lui aussi,hier, en session extraordinaire». Pour cause, «le FC considère le projet d'union scellé entre les deux partis comme sa première priorité», est-il noté sur le communiqué, rendu public hier par cette formation politique. Or, la majorité des membres du conseil consultatif du MSP penche plutôt pour la non-participation au prochain gouvernement. Dès lors, le verdict est connu d'avance, puisque le MSP et le FC se dirigent vers le rejet de l'offre de faire partie du staff gouvernemental, qui leur a été faite par le président de la République. Le conseil consultatif du Mouvement de la société pour la paix (MSP), s'est réuni hier pour trancher le cas de la décision à prendre quant à la participation au gouvernement. «La tendance dominante au sein du conseil est pour la non-participation au futur gouvernement», avait fait savoir, tout récemment, le chef du MSP, Abderezzak Makri. Il affirme en outre que Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement (FC), allié du MSP, partage la position du MSP qui refuse de prendre part au futur gouvernement». «Si les deux conseil parviennent à une même position, le problème ne se posserait pas, en revanche si les positions divergent, le FC révisera sa position, en la calquant sur celle du MSP car l'alliance entre les deux formations prime sur les autres considérations», peut-on lire sur le communiqué du FC. Les madjless echoura du FC et du MSP favorisent le maintien de leur alliance, dont le congrès de fusion est reporté à juillet prochain. Cette alliance regroupant le Mouvement de la société pour la paix et le Front du changement (MSP-FC), qui a obtenu 34 sièges, est loin d'être satisfaite des résultats des législatives. L'ancien président du parti, Bouguerra Soltani, qui peut être tenté de réintégrer le gouvernement, risque d'être exclu des rangs du parti, pour avoir dépassé une des lignes rouges tracées par le parti, indique-t-on.