Il s'avère que l'instruction du ministère du Commerce obligeant les bouchers à afficher les prix et l'origine des viandes fraîches importées ne fait pas l'unanimité auprès de ces commerçants. C'est ce qu'a constaté hier, l'APS dans plusieurs boucheries de la Capitale. Il s'avère que l'instruction du ministère du Commerce obligeant les bouchers à afficher les prix et l'origine des viandes fraîches importées ne fait pas l'unanimité auprès de ces commerçants. C'est ce qu'a constaté hier, l'APS dans plusieurs boucheries de la Capitale. Au niveau des marchés de la banlieue Est d'Alger, notamment sur l'axe Mohammadia-Bab-Ezzouar- Dar El Beida-Rouiba, où activent un très grand nombre de bouchers, l'instruction de Tebboune semble être ignorée par la majorité d'entre eux. « Il suffit seulement d'informer verbalement nos clients sur l'origine des viandes quand ils nous le demandent », ont- il soutenu. Un boucher du centre-ville de Rouiba a estimé qu'il n'y avait pas de nécessité à afficher l'origine de ses viandes, vu que sa clientèle le connaissait depuis des années et savait qu'il était spécialisé dans les produits brésiliens. «Ce sont des détails qui ne servent à rien. Ma seule obligation est de respecter les conditions d'hygiène et de préservation de la viande importée. C'est l'essentiel », at- il lâché. Pour certains bouchers de cette localité, l'affichage de l'origine pourrait leur porter préjudice du fait que la clientèle pourrait opter pour les viandes importées du Soudan du fait qu'il soit un pays musulman, même si les viandes importées d'autre pays sont abattues, conformément à l'islam. «Je ne suis pas au courant de cette instruction» Dans la commune de Mohammadia, certains bouchers affirment ne pas avoir pris connaissance de ces nouvelles obligations imposées par le ministère du Commerce « Je ne suis pas au courant de cette note ministérielle. Mais je ne vois pas quel serait l'intérêt pour le consommateur d'une telle instruction. Mais si le client veut s'enquérir de l'origine, je l'informe de vive voix et je lui laisse le choix », a déclaré l'un de ces commerçant. Cependant, la note ministérielle n'est pas totalement ignorée vu que certains l'appliquent partiellement. Concernant le non-affichage des prix, des bouchers ont mis en cause leur variabilité du jour au lendemain. Ce qui, selon eux serait, fastidieux, d'en changer l'affichage presque quotidiennement. Note appliquée dans les grandes surfaces Par contre, les rayons boucheries de l'ensemble des grandes surfaces commerciales, à savoir les centres commerciaux et les supermarchés, respectent à la lettre les prescriptions du ministère. En effet, ils mentionnent la provenance des viandes mises en vente et leurs prix y compris les certificats délivrés par le ministère de l'Agriculture. Il est utile de rappeler que la commission interministérielle chargée de délivrance de licences d'importation avait attribué récemment 19 licences pour l'importation de 20.000 tonnes de viandes rouges fraîches pour une première étape, dont 50% en provenance d'Espagne, tandis que le reste est fourni par la France, l'Italie, le Brésil et la Nouvelle-Zélande. Au niveau des marchés de la banlieue Est d'Alger, notamment sur l'axe Mohammadia-Bab-Ezzouar- Dar El Beida-Rouiba, où activent un très grand nombre de bouchers, l'instruction de Tebboune semble être ignorée par la majorité d'entre eux. « Il suffit seulement d'informer verbalement nos clients sur l'origine des viandes quand ils nous le demandent », ont- il soutenu. Un boucher du centre-ville de Rouiba a estimé qu'il n'y avait pas de nécessité à afficher l'origine de ses viandes, vu que sa clientèle le connaissait depuis des années et savait qu'il était spécialisé dans les produits brésiliens. «Ce sont des détails qui ne servent à rien. Ma seule obligation est de respecter les conditions d'hygiène et de préservation de la viande importée. C'est l'essentiel », at- il lâché. Pour certains bouchers de cette localité, l'affichage de l'origine pourrait leur porter préjudice du fait que la clientèle pourrait opter pour les viandes importées du Soudan du fait qu'il soit un pays musulman, même si les viandes importées d'autre pays sont abattues, conformément à l'islam. «Je ne suis pas au courant de cette instruction» Dans la commune de Mohammadia, certains bouchers affirment ne pas avoir pris connaissance de ces nouvelles obligations imposées par le ministère du Commerce « Je ne suis pas au courant de cette note ministérielle. Mais je ne vois pas quel serait l'intérêt pour le consommateur d'une telle instruction. Mais si le client veut s'enquérir de l'origine, je l'informe de vive voix et je lui laisse le choix », a déclaré l'un de ces commerçant. Cependant, la note ministérielle n'est pas totalement ignorée vu que certains l'appliquent partiellement. Concernant le non-affichage des prix, des bouchers ont mis en cause leur variabilité du jour au lendemain. Ce qui, selon eux serait, fastidieux, d'en changer l'affichage presque quotidiennement. Note appliquée dans les grandes surfaces Par contre, les rayons boucheries de l'ensemble des grandes surfaces commerciales, à savoir les centres commerciaux et les supermarchés, respectent à la lettre les prescriptions du ministère. En effet, ils mentionnent la provenance des viandes mises en vente et leurs prix y compris les certificats délivrés par le ministère de l'Agriculture. Il est utile de rappeler que la commission interministérielle chargée de délivrance de licences d'importation avait attribué récemment 19 licences pour l'importation de 20.000 tonnes de viandes rouges fraîches pour une première étape, dont 50% en provenance d'Espagne, tandis que le reste est fourni par la France, l'Italie, le Brésil et la Nouvelle-Zélande.