Environ 500 personnes se sont rassemblées, samedi en fin de matinée, devant le siège de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) pour protester contre la violence des images des caméras chachées, un genre qui fait florès sur les chaînes de télévision privées, depuis le début du mois de ramadan. Environ 500 personnes se sont rassemblées, samedi en fin de matinée, devant le siège de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) pour protester contre la violence des images des caméras chachées, un genre qui fait florès sur les chaînes de télévision privées, depuis le début du mois de ramadan. Parmi les personnes présentes à ce rassemblement; des universitaires, des journalistes, des écrivains, des professionnels de l'audiovisuel et des responsables politiques, qui ont répondu à un appel qui dénonce cette pratique "journalistique" qui sacrifie à l'audimat les normes profesionnelles et éthiques. Des hommes politiques, dont Karim Tabou, Djelloul Djoudi, Soufiane Djilali , des écrivains, comme Rachid Boudjedra, de nombreux journalistes et photographes ont assité à ce rassemblement qui s'est déroulé dans un climat pacifique. Une présence qui n'est pas passée inaperçue : le jeune frère du président, Said Bouteflika qui a tenu à être présent à cette manifestation pour apporter son soutien à l'écrivain Rachid Boudjedra avec qui il partage une longue amitié. Une amitié qui remonte à l'époque où Said Bouteflika, alors enseignant à l'université de Bab Ezouar, était un des leaders du CNES. Les personnes présentes à cette manifestation ont apprécié le geste du frère du president, malgré quelques quolibets lancés par certains présents, mais vite condamnés par les initiateurs de la rencontre. Les mots sont forts, incisifs et la colère semble sincère. Saïd Bouteflika a eu une discussion très franche avec l'écrivain Rachid Boudjedra. « C'est une ignominie ce qu'ils t'ont fait », lui glisse-til à l'oreille lorsqu'il se présente ce samedi matin au rassemblement organisée devant le siège de l'ARAV à Algercentre. « Fais quelque-chose. Tout seul, je ne peux rien faire », lui rétorque l'écrivain dont l'humiliation que lui a infligé Ennahar TV a ému toute l'Algérie. « A la justice et au ministère de l'Intérieur », poursuit l'écrivain entouré d'une foule nombreuse. Le frère et conseiller spécial du Président de la République fait un hochement de tête pour lui signifier son acquiescement. « C'est un attentat terroriste, ce n'est pas une émission », a répondu Rachid Boudjedra à un journaliste qui lui a demandé s'il estimait que les méthodes utilisées par la chaîne étaient « la marque de fabrique de Daech ». L'auteur n'a pas voulu évoquer davantage le sujet. À TSA, il explique avoir porté plainte. « Je n'ai pas le droit de faire de déclarations, le dossier est en justice. Une fois le dossier statué je ferai une déclaration. Mes avocats m'ont conseillé de ne pas parler », a indiqué l'écrivain au moment de sortir d'un immeuble adjacent à l'ARAV. Il n'a pas non plus souhaité s'exprimer sur la présence de Saïd Bouteflika. Pour rappel, l'appel lancé la veille du rassemblement souligne que " la violence, cultive la haine entre les Algériens et développe un discours particulièrement dangereux pour les citoyens». Ils citent notamment l'exemplede l'écrivain Rachid Boudjedra qui a subi, lit-on «un lynchage médiatique» en se faisant piéger dans une caméra cachée où il a été tenu obligé de prononcer la profession de foi pour prouver à ses inquisiteiurs, rieurs, qu'il n'était pas athée. «Les téléspectateurs sont aussi devenus des victimes de ces émissions violentes », écrivent par ailleurs les initiateurs de l'appel au rassemblement.R. R. Parmi les personnes présentes à ce rassemblement; des universitaires, des journalistes, des écrivains, des professionnels de l'audiovisuel et des responsables politiques, qui ont répondu à un appel qui dénonce cette pratique "journalistique" qui sacrifie à l'audimat les normes profesionnelles et éthiques. Des hommes politiques, dont Karim Tabou, Djelloul Djoudi, Soufiane Djilali , des écrivains, comme Rachid Boudjedra, de nombreux journalistes et photographes ont assité à ce rassemblement qui s'est déroulé dans un climat pacifique. Une présence qui n'est pas passée inaperçue : le jeune frère du président, Said Bouteflika qui a tenu à être présent à cette manifestation pour apporter son soutien à l'écrivain Rachid Boudjedra avec qui il partage une longue amitié. Une amitié qui remonte à l'époque où Said Bouteflika, alors enseignant à l'université de Bab Ezouar, était un des leaders du CNES. Les personnes présentes à cette manifestation ont apprécié le geste du frère du president, malgré quelques quolibets lancés par certains présents, mais vite condamnés par les initiateurs de la rencontre. Les mots sont forts, incisifs et la colère semble sincère. Saïd Bouteflika a eu une discussion très franche avec l'écrivain Rachid Boudjedra. « C'est une ignominie ce qu'ils t'ont fait », lui glisse-til à l'oreille lorsqu'il se présente ce samedi matin au rassemblement organisée devant le siège de l'ARAV à Algercentre. « Fais quelque-chose. Tout seul, je ne peux rien faire », lui rétorque l'écrivain dont l'humiliation que lui a infligé Ennahar TV a ému toute l'Algérie. « A la justice et au ministère de l'Intérieur », poursuit l'écrivain entouré d'une foule nombreuse. Le frère et conseiller spécial du Président de la République fait un hochement de tête pour lui signifier son acquiescement. « C'est un attentat terroriste, ce n'est pas une émission », a répondu Rachid Boudjedra à un journaliste qui lui a demandé s'il estimait que les méthodes utilisées par la chaîne étaient « la marque de fabrique de Daech ». L'auteur n'a pas voulu évoquer davantage le sujet. À TSA, il explique avoir porté plainte. « Je n'ai pas le droit de faire de déclarations, le dossier est en justice. Une fois le dossier statué je ferai une déclaration. Mes avocats m'ont conseillé de ne pas parler », a indiqué l'écrivain au moment de sortir d'un immeuble adjacent à l'ARAV. Il n'a pas non plus souhaité s'exprimer sur la présence de Saïd Bouteflika. Pour rappel, l'appel lancé la veille du rassemblement souligne que " la violence, cultive la haine entre les Algériens et développe un discours particulièrement dangereux pour les citoyens». Ils citent notamment l'exemplede l'écrivain Rachid Boudjedra qui a subi, lit-on «un lynchage médiatique» en se faisant piéger dans une caméra cachée où il a été tenu obligé de prononcer la profession de foi pour prouver à ses inquisiteiurs, rieurs, qu'il n'était pas athée. «Les téléspectateurs sont aussi devenus des victimes de ces émissions violentes », écrivent par ailleurs les initiateurs de l'appel au rassemblement.R. R.