Les véhicules Volkswagen en cours de production qui seront assemblés durant le mois de juillet dans l'usine de Relizane ont déjà été vendus, a annoncé le P.-dg de Sovac, Mourad Oulmi, dans un entretien accordé à la Radio nationale. Ces véhicules sont appelés à être livrés au début du mois d'août 2017. Les véhicules Volkswagen en cours de production qui seront assemblés durant le mois de juillet dans l'usine de Relizane ont déjà été vendus, a annoncé le P.-dg de Sovac, Mourad Oulmi, dans un entretien accordé à la Radio nationale. Ces véhicules sont appelés à être livrés au début du mois d'août 2017. Le P.-dg de Sovac a également tenu à répondre à ceux qui critiquent le faible taux d'intégration de son usine Volkswagen et de l'industrie automobile en Algérie. "Il faut savoir que les grands constructeurs comme Volkswagen, Ford, Toyota, existent depuis une centaine d'années. L'industrie automobile on ne la crée pas en une année ou six mois. Il nous faut au minimum une dizaine d'années, dont au moins quatre ou cinq ans pour bâtir ce qu'on appelle du CKD", a expliqué Mourad Oulmi. Mourad Oulmi a également indiqué que son partenaire Volkswagen prévoit d'exporter à terme 80 % de la production de pièces produites en Algérie. "On a besoin de marchés extérieurs pour être compétitif. Notre partenaire Volkswagen c'est lui qui achète de la pièce, s'il veut atteindre les 40 % de taux d'intégration il sera obligé d'appeler ses sous-traitants pour qu'ils viennent en Algérie afin d'exporter 80% de leurs pièces de rechange et garder l'excédent pour nos usines Volkswagen, Renault ou d'autres", a affirmé le P.-dg de Sovac. Le P.-dg de Sovac a également appelé à calibrer le marché automobile après l'ouverture de l'usine d'assemblage Volkswagen, la troisième en Algérie après celles de Renault et Hyundai. "Si le gouvernement ne calibre pas et ne gère pas la taille du marché, c'est comme si on n'a rien fait. Au Maroc, ils ont pris deux constructeurs Renault et Peugeot. Ils leur ont donné le marché local et se sont engagés avec eux de développer la sous-traitance. On ne peut pas partager un marché de 400.000 véhicules avec dix constructeurs", a estimé Oulmi. Mourad Oulmi a également confirmé que l'ensemble des composants des véhicules assemblés dans l'usine de Relizane ont été importés, et qu'aucune pièce n'a été produite en Algérie. "Il ne faut pas se mentir, il faut dire des choses de manière très transparente et ne pas faire de démagogie. Beaucoup de gens ne posent pas de questions pour l'électroménager. Les téléphones fabriqués par exemple en Algérie, la batterie elle est fabriquée en Algérie ? Le couvercle est fabriqué en Algérie ? Ou n'est-il pas simplement assemblé en Algérie ? Il y a un rapport émotionnel vis-à-vis de l'automobile", a affirmé Oulmi. Mourad Oulmi a par ailleurs pointé du doigt certaines banques qui refusent d'accompagner les projets d'investissements. "Certaines banques veulent uniquement financer l'importation. Elles ne veulent pas prendre de risques. Gagner de l'argent, du court terme et disparaître", a-t-il dénoncé, ajoutant : "L'investissement c'est du long terme, il faut trouver une banque qui croit au pays, qui veut accompagner et qui s'inscrit dans le développement économique du pays". Le P.-dg de Sovac a également tenu à répondre à ceux qui critiquent le faible taux d'intégration de son usine Volkswagen et de l'industrie automobile en Algérie. "Il faut savoir que les grands constructeurs comme Volkswagen, Ford, Toyota, existent depuis une centaine d'années. L'industrie automobile on ne la crée pas en une année ou six mois. Il nous faut au minimum une dizaine d'années, dont au moins quatre ou cinq ans pour bâtir ce qu'on appelle du CKD", a expliqué Mourad Oulmi. Mourad Oulmi a également indiqué que son partenaire Volkswagen prévoit d'exporter à terme 80 % de la production de pièces produites en Algérie. "On a besoin de marchés extérieurs pour être compétitif. Notre partenaire Volkswagen c'est lui qui achète de la pièce, s'il veut atteindre les 40 % de taux d'intégration il sera obligé d'appeler ses sous-traitants pour qu'ils viennent en Algérie afin d'exporter 80% de leurs pièces de rechange et garder l'excédent pour nos usines Volkswagen, Renault ou d'autres", a affirmé le P.-dg de Sovac. Le P.-dg de Sovac a également appelé à calibrer le marché automobile après l'ouverture de l'usine d'assemblage Volkswagen, la troisième en Algérie après celles de Renault et Hyundai. "Si le gouvernement ne calibre pas et ne gère pas la taille du marché, c'est comme si on n'a rien fait. Au Maroc, ils ont pris deux constructeurs Renault et Peugeot. Ils leur ont donné le marché local et se sont engagés avec eux de développer la sous-traitance. On ne peut pas partager un marché de 400.000 véhicules avec dix constructeurs", a estimé Oulmi. Mourad Oulmi a également confirmé que l'ensemble des composants des véhicules assemblés dans l'usine de Relizane ont été importés, et qu'aucune pièce n'a été produite en Algérie. "Il ne faut pas se mentir, il faut dire des choses de manière très transparente et ne pas faire de démagogie. Beaucoup de gens ne posent pas de questions pour l'électroménager. Les téléphones fabriqués par exemple en Algérie, la batterie elle est fabriquée en Algérie ? Le couvercle est fabriqué en Algérie ? Ou n'est-il pas simplement assemblé en Algérie ? Il y a un rapport émotionnel vis-à-vis de l'automobile", a affirmé Oulmi. Mourad Oulmi a par ailleurs pointé du doigt certaines banques qui refusent d'accompagner les projets d'investissements. "Certaines banques veulent uniquement financer l'importation. Elles ne veulent pas prendre de risques. Gagner de l'argent, du court terme et disparaître", a-t-il dénoncé, ajoutant : "L'investissement c'est du long terme, il faut trouver une banque qui croit au pays, qui veut accompagner et qui s'inscrit dans le développement économique du pays".