Tayeb Louh, ministre de la Justice, a invité, hier la presse à s'éloigner des conclusions "hâtives" au sujet de la mort de l'enfant Houssem Belkacemi, qui peuvent selon lui "être contraires aux résultats de l'enquête enclenchée par les autorités compétentes". Tayeb Louh, ministre de la Justice, a invité, hier la presse à s'éloigner des conclusions "hâtives" au sujet de la mort de l'enfant Houssem Belkacemi, qui peuvent selon lui "être contraires aux résultats de l'enquête enclenchée par les autorités compétentes". Une conférence de presse sera animée par le procureur de la République pour informer l'opinion publique des résultats préliminaires ainsi que "des tenants et aboutissants de cette affaire", a promis le ministre. Tayeb Louh parle "d'une affaire compliquée". Il a annoncé l'arrestation de suspects "impliqués dans d'autres affaires criminelles". Houssem Belkacemi, enfant de huit ans, a été retrouvé mort avant-hier dans la forêt Sidi- Slimane, non loin de son domicile familial où il était porté disparu depuis mercredi 28 juin. La disparition de l'enfant avait ému nombre de citoyens qui espéraient une issue heureuse. L'événement a surtout révélé les nombreux dysfonctionnements qui continuent de gangrener la gestion par les autorités des enlèvements d'enfants. L'élément le plus notable de cet événement est la défaillance massive dans le fonctionnement du dispositif officiel d'"Alerte enlèvement", qui a été une nouvelle fois jeté aux oubliettes au moment de la disparition du petit Houssem. Si l'annonce officielle évoque dans une dépêche que le "plan national Alerte rapt d'enfant" a été déclenché, dans les faits, il n'en est rien. Que ce soient les médias, les supports publicitaires, les opérateurs de téléphonie mobile, les ports, aéroports ou gares, aucun de ces organismes n'a été sollicité par les autorités pour concourir à retrouver l'enfant en danger en vie. Aucune communication officielle des autorités judiciaires n'a eu lieu. Pire, l'annonce de sa mort a été effectuée par la famille de l'enfant. Alors qu'une conférence de presse devait être animée par le procureur près le tribunal de Koléa dans les heures suivant l'annonce du décès de l'enfant,celle-ci n'aura finalement jamais lieu. Dans un contexte de vide de communication total laissé par les autorités, c'est à la famille endeuillée qu'a été infligée la responsabilité de communiquer avec les médias. En plus de la gestion pénible de ,son deuil, la famille a eu à gérer la presse, avec parfois des directs effectués par des chaînes de télévision depuis le domicile mortuaire. Plus grave encore, la famille dela victime a été totalement délaissée par les autorités. "Nous n'avons aucun autre détail. La nouvelle nous est tombée dessus comme un coup de massue. Ils vont peutêtre l'emmener à l'hôpital de Blida pour pratiquer une autopsie. Je ne connais pasexactement la suite des événements niquand aura lieu l'enterrement", déclarait ce samedi le père du petit Houssem. Une insoutenable situation d'abandon par les autorités d'une famille en détresse, meurtrie par l'inqualifiable tragédie qu'elle traverse, qui doit apprendre à se débrouiller seule. Face à l'absence de transparence et de communication, il ne reste plus qu'à espérer que les autorités fassent leur travail et puissent au moins lever le voile sur ce drame et permettre ainsi à la famille de faire son deuil. Une conférence de presse sera animée par le procureur de la République pour informer l'opinion publique des résultats préliminaires ainsi que "des tenants et aboutissants de cette affaire", a promis le ministre. Tayeb Louh parle "d'une affaire compliquée". Il a annoncé l'arrestation de suspects "impliqués dans d'autres affaires criminelles". Houssem Belkacemi, enfant de huit ans, a été retrouvé mort avant-hier dans la forêt Sidi- Slimane, non loin de son domicile familial où il était porté disparu depuis mercredi 28 juin. La disparition de l'enfant avait ému nombre de citoyens qui espéraient une issue heureuse. L'événement a surtout révélé les nombreux dysfonctionnements qui continuent de gangrener la gestion par les autorités des enlèvements d'enfants. L'élément le plus notable de cet événement est la défaillance massive dans le fonctionnement du dispositif officiel d'"Alerte enlèvement", qui a été une nouvelle fois jeté aux oubliettes au moment de la disparition du petit Houssem. Si l'annonce officielle évoque dans une dépêche que le "plan national Alerte rapt d'enfant" a été déclenché, dans les faits, il n'en est rien. Que ce soient les médias, les supports publicitaires, les opérateurs de téléphonie mobile, les ports, aéroports ou gares, aucun de ces organismes n'a été sollicité par les autorités pour concourir à retrouver l'enfant en danger en vie. Aucune communication officielle des autorités judiciaires n'a eu lieu. Pire, l'annonce de sa mort a été effectuée par la famille de l'enfant. Alors qu'une conférence de presse devait être animée par le procureur près le tribunal de Koléa dans les heures suivant l'annonce du décès de l'enfant,celle-ci n'aura finalement jamais lieu. Dans un contexte de vide de communication total laissé par les autorités, c'est à la famille endeuillée qu'a été infligée la responsabilité de communiquer avec les médias. En plus de la gestion pénible de ,son deuil, la famille a eu à gérer la presse, avec parfois des directs effectués par des chaînes de télévision depuis le domicile mortuaire. Plus grave encore, la famille dela victime a été totalement délaissée par les autorités. "Nous n'avons aucun autre détail. La nouvelle nous est tombée dessus comme un coup de massue. Ils vont peutêtre l'emmener à l'hôpital de Blida pour pratiquer une autopsie. Je ne connais pasexactement la suite des événements niquand aura lieu l'enterrement", déclarait ce samedi le père du petit Houssem. Une insoutenable situation d'abandon par les autorités d'une famille en détresse, meurtrie par l'inqualifiable tragédie qu'elle traverse, qui doit apprendre à se débrouiller seule. Face à l'absence de transparence et de communication, il ne reste plus qu'à espérer que les autorités fassent leur travail et puissent au moins lever le voile sur ce drame et permettre ainsi à la famille de faire son deuil.