Djamel Ould Abbès vient de mettre fin aux fonctions de Moussa Benhamadi qui occupait le poste de chargé de la communication au sein du FLN, selon un communiqué du parti. Djamel Ould Abbès vient de mettre fin aux fonctions de Moussa Benhamadi qui occupait le poste de chargé de la communication au sein du FLN, selon un communiqué du parti. "Monsieur Bougataya Sadek, qui est membre du bureau politique, est nommé comme chargé de l'organisation et de la communication", a précisé hier le FLN qui ajoute que toutes les structures du parti doivent appliquer cette décision dès la date de sa diffusion. Pourquoi le Secrétaire général du FLN a limogé l'ancien ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication qu'il a lui-même sollicité pour gérer la communication de l'ex-parti unique ? Le communiqué signé par Djamel Ould Abbès ne parle ni du limogeage de Moussa Benhamadi, ni des raisons à l'origine de cette décision. Mais pour beaucoup de cadres, il ne s'agit pas d'une surprise. "Cela fait plus d'un mois que le secrétaire général du parti avait ordonné de fermer le bureau de Moussa Benhamadi afin de lui signifier qu'il n'était plus le bienvenu", assure une source au sein du parti. En mai dernier, l'ancien ministre devait être candidat aux élections législatives. Mais il n'a pas été retenu pour conduire une liste électorale. Contacté, Moussa Benhamadi affirme que c'est lui qui a demandé à Ould Abbès de le décharger de cette mission : "Je n'ai rien reçu ni oralement ni par écrit. Au contraire, c'est moi même qui ai remercié le secrétaire général du FLN pour sa confiance et je lui ai demandé de me décharger de cette mission. Je lui ai ensuite fait un écrit, le 6 juillet, et j'en ai informé les membres du bureau politique également, voilà la vérité". De son côté Moussa Benhamadi a assuré avoir déposé sa démission du poste de chargé d'information et de communication du FLN et juge nécessaire la convocation du Comité central pour faire une "évaluation". "J'ai demandé officiellement et par écrit au secrétaire général de me décharger de cette mission de chargé de l'information et de la communication. Et je vous affirme que jusqu'à maintenant, je n'ai pas reçu de réponse", a indiqué l'ancien ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Moussa Benhamadi dit avoir accepté cette mission pour "soutenir" son parti à la veille des élections législatives. "J'ai travaillé pour le parti même si la façon de travailler de Djamel Ould Abbes ne me plaisait pas. Je servais le parti. Cette phase étant terminée, je me libère pour faire autre chose", poursuit-til. Moussa Benahamadi fait-il partie des cadres qui estiment que Djamel Ould Abbès est incapable de diriger le FLN ? "Il faut qu'on donne la parole au Comité central", répond-il. Pour lui, diriger un parti comme le FLN "n'est pas aussi simple". Moussa Benhamadi pense qu'il est nécessaire de convoquer le Comité central pour "évaluer les législatives » et pour « évaluer également le travail de l'équipe actuelle" d'autant plus que "nous sommes à la veille d'une élection importante (les élections locales). Nous ne pouvons plus nous satisfaire du statut quo. Un parti doit vivre et doit bouger. Il faut régénérer la dynamique. Actuellement, c'est tout le parti qui stagne", insiste l'ancien ministre qui tient aussi à préciser que tout doit se faire "dans un cadre réglementaire. Je suis pour la légitimité", conclut-il. "Monsieur Bougataya Sadek, qui est membre du bureau politique, est nommé comme chargé de l'organisation et de la communication", a précisé hier le FLN qui ajoute que toutes les structures du parti doivent appliquer cette décision dès la date de sa diffusion. Pourquoi le Secrétaire général du FLN a limogé l'ancien ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication qu'il a lui-même sollicité pour gérer la communication de l'ex-parti unique ? Le communiqué signé par Djamel Ould Abbès ne parle ni du limogeage de Moussa Benhamadi, ni des raisons à l'origine de cette décision. Mais pour beaucoup de cadres, il ne s'agit pas d'une surprise. "Cela fait plus d'un mois que le secrétaire général du parti avait ordonné de fermer le bureau de Moussa Benhamadi afin de lui signifier qu'il n'était plus le bienvenu", assure une source au sein du parti. En mai dernier, l'ancien ministre devait être candidat aux élections législatives. Mais il n'a pas été retenu pour conduire une liste électorale. Contacté, Moussa Benhamadi affirme que c'est lui qui a demandé à Ould Abbès de le décharger de cette mission : "Je n'ai rien reçu ni oralement ni par écrit. Au contraire, c'est moi même qui ai remercié le secrétaire général du FLN pour sa confiance et je lui ai demandé de me décharger de cette mission. Je lui ai ensuite fait un écrit, le 6 juillet, et j'en ai informé les membres du bureau politique également, voilà la vérité". De son côté Moussa Benhamadi a assuré avoir déposé sa démission du poste de chargé d'information et de communication du FLN et juge nécessaire la convocation du Comité central pour faire une "évaluation". "J'ai demandé officiellement et par écrit au secrétaire général de me décharger de cette mission de chargé de l'information et de la communication. Et je vous affirme que jusqu'à maintenant, je n'ai pas reçu de réponse", a indiqué l'ancien ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication. Moussa Benhamadi dit avoir accepté cette mission pour "soutenir" son parti à la veille des élections législatives. "J'ai travaillé pour le parti même si la façon de travailler de Djamel Ould Abbes ne me plaisait pas. Je servais le parti. Cette phase étant terminée, je me libère pour faire autre chose", poursuit-til. Moussa Benahamadi fait-il partie des cadres qui estiment que Djamel Ould Abbès est incapable de diriger le FLN ? "Il faut qu'on donne la parole au Comité central", répond-il. Pour lui, diriger un parti comme le FLN "n'est pas aussi simple". Moussa Benhamadi pense qu'il est nécessaire de convoquer le Comité central pour "évaluer les législatives » et pour « évaluer également le travail de l'équipe actuelle" d'autant plus que "nous sommes à la veille d'une élection importante (les élections locales). Nous ne pouvons plus nous satisfaire du statut quo. Un parti doit vivre et doit bouger. Il faut régénérer la dynamique. Actuellement, c'est tout le parti qui stagne", insiste l'ancien ministre qui tient aussi à préciser que tout doit se faire "dans un cadre réglementaire. Je suis pour la légitimité", conclut-il.