Le chargé de communication du FLN version Amar Saâdani, Hocine Khaldoune Une rencontre avec le président de la commission d'études et de prospective, élargie aux membres du BP et le chef de file des redresseurs, a été tenue hier à huis clos. Lopération de ré-affectation des missions au niveau du bureau politique du FLN n'a pas plu à certains membres du bureau politique. Ces derniers se sont révoltés contre Ould Abbès. Dans ce contexte, le chargé de communication du FLN version Amar Saâdani, Hocine Khaldoune, n'est plus en odeur de sainteté auprès de Ould Abbès. Il a démissionné de son poste du bureau politique avant-hier. Ce dernier explique que «les raisons qui l'ont poussé à claquer la porte du parti sont liées aux décisions unilatérales du patron du parti, Djamel Ould Abbès». «Sa demande de démission n' est pas adressée à Ould Abbès, mais au comité central, seul instance habilitée à se prononcer sur son cas, et ce, conformément aux statuts du parti», est-il noté. L'ex-membre du BP affirme que Ould Abbès n'a en réalité aucune feuille de route, en demandant aux militants de se mobiliser pour «faire barrage aux dérives» du nouveau SG. Selon lui, «il y a une volonté inacceptable de contourner et de marginaliser les membres du BP au profit d'autres groupes d'anciens ministres». A titre de rappel depuis son arrivée à la tête du FLN en octobre dernier, Djamel Ould Abbès a changé cinq à six mouhafedhs, avant de geler cette opération pour après les élections législatives. Cependant, d'après Khaldoune «les membres du BP n'étaient pas associés à ces délibérations comme avant». «Le bureau politique auquel échoit le rôle d'examiner et de trancher à l'unanimité toutes sortes de questions qui lui ont été soumises a été complètement ignoré par le secrétaire général», regrette-t-il. Il a également insisté sur la fait que sa démission n'a rien à voir avec les élections législatives d'avril prochain. Pour sa part, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès justifie la démission de Hocine Khaldoune du bureau politique du parti, par son mécontentement d'être dessaisi de sa mission de chargé de communication. «Le FLN qui s'attelle à lancer sa campagne électorale, a envisagé d'insuffler une dynamique et de peaufiner son plan de communication et d'information», justifie le secrétaire général du FLN. Djamel Ould Abbès considère que sa décision est venue suite à une «évaluation» de tous les secteurs dont celui de la communication et de l'information. «Par conséquent, conformément aux statuts et au règlement intérieur, un conseiller en information et en communication, à savoir l'ancien ministre de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, a été désigné», dit-il. Par ailleurs, Ould Abbès a présidé hier une rencontre à huis clos avec le président de la commission d'études et de prospective, Mohamed Djelab, élargie aux membres du BP et le chef de file des redresseurs, Abdelkrim Abada, qui voudrait aplanir des questions encore en suspens avec le secrétaire général.