Les élections législatives du 11 septembre en Norvège s'annoncent extrêmement serrées entre l'équipe de droite sortante et l'opposition de gauche, montre un sondage paru vendredi dans le journal Aftenposten, qui parle de "thriller électoral". Les élections législatives du 11 septembre en Norvège s'annoncent extrêmement serrées entre l'équipe de droite sortante et l'opposition de gauche, montre un sondage paru vendredi dans le journal Aftenposten, qui parle de "thriller électoral". Selon l'enquête d'opinion publiée à un peu plus de deux semaines du scrutin, la coalition regroupant les conservateurs de la Première ministre Erna Solberg et le parti du Progrès, formation anti-immigration, pourrait avec deux petits partis de centre droit recueillir la majorité la plus courte qui soit, avec 85 sièges sur 169 au Parlement. Les autres formations, parmi lesquelles le parti travailliste, principale force d'opposition à la peine dernièrement dans les sondages, se partageraient les 84 autres mandats. Ces chiffres confirment la tendance observée dans toutes les enquêtesrécentes qui annoncent des élections extrêmement serrées."Bienvenue dans un thriller électoral", commente Harald Stanghelle, éditorialisted'Aftenposten, journal de référence en Norvège. "Quelques électeurs peuvent faire une énorme différence", estime-t-il. Principal producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, le riche pays nordique de 5,3 millions d'habitants a étédurement frappé par la chute du cours du baril depuis l'été 2014mais son économie affiche aujourd'hui de solides signes de reprise. Minoritaire dans le Parlement sortant où il peut toutefois s'appuyersur le centre droit, le gouvernement de Mme Solberg préconise degarder le cap et de continuer àréduire la fiscalité pour soutenir l'économie. Le travailliste Jonas GahrStøre, Premier ministre en cas d'alternance,dit quant à lui vouloirréduire les inégalités et revenir sur les baisses d'impôts accordées auxplus riches pour améliorer l'Etatprovidence.Le sondage a été réalisépar Respons auprès de 1.000personnes interroées entre les 18et 23 août. Selon l'enquête d'opinion publiée à un peu plus de deux semaines du scrutin, la coalition regroupant les conservateurs de la Première ministre Erna Solberg et le parti du Progrès, formation anti-immigration, pourrait avec deux petits partis de centre droit recueillir la majorité la plus courte qui soit, avec 85 sièges sur 169 au Parlement. Les autres formations, parmi lesquelles le parti travailliste, principale force d'opposition à la peine dernièrement dans les sondages, se partageraient les 84 autres mandats. Ces chiffres confirment la tendance observée dans toutes les enquêtesrécentes qui annoncent des élections extrêmement serrées."Bienvenue dans un thriller électoral", commente Harald Stanghelle, éditorialisted'Aftenposten, journal de référence en Norvège. "Quelques électeurs peuvent faire une énorme différence", estime-t-il. Principal producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, le riche pays nordique de 5,3 millions d'habitants a étédurement frappé par la chute du cours du baril depuis l'été 2014mais son économie affiche aujourd'hui de solides signes de reprise. Minoritaire dans le Parlement sortant où il peut toutefois s'appuyersur le centre droit, le gouvernement de Mme Solberg préconise degarder le cap et de continuer àréduire la fiscalité pour soutenir l'économie. Le travailliste Jonas GahrStøre, Premier ministre en cas d'alternance,dit quant à lui vouloirréduire les inégalités et revenir sur les baisses d'impôts accordées auxplus riches pour améliorer l'Etatprovidence.Le sondage a été réalisépar Respons auprès de 1.000personnes interroées entre les 18et 23 août.