Le président américain Donald Trump avait demandé à son ministre de la Justice Jeff Sessions de renoncer à poursuivre l'ancien shérif controversé Joe Arpaio, l'un de ses fervents soutiens finalement condamné en juillet puis gracié par le président vendredi, rapporte le Washington Post. Le président américain Donald Trump avait demandé à son ministre de la Justice Jeff Sessions de renoncer à poursuivre l'ancien shérif controversé Joe Arpaio, l'un de ses fervents soutiens finalement condamné en juillet puis gracié par le président vendredi, rapporte le Washington Post. Donald Trump, s'inquiétant au printemps dernier de la tournure que prenait l'affaire de ce shérif trop zélé contre les immigrés hispaniques, a demandé à Jeff Sessions "s'il serait possible que le gouvernement classe le dossier pénal contre Arpaio, mais s'est vu répondre que ce serait inapproprié", selon trois personnes ayant eu connaissance de la conversation, indique le Washington Post. Après cet entretien, Trump a décidé de laisser l'affaire être jugée et, au cas où le shérif serait condamné, de gracier ensuite celui-ci, selon le journal. Ce qu'il a fait vendredi soir, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué : "Le shérif Joe Arpaio a maintenant 85 ans, et après plus de 50 ans d'admirable service pour notre pays, il mérite un pardon présidentiel". Des membres du parti républicain de Trump ont dénoncé cette grâce présidentielle accordée à Joe Arpaio. Parmi eux, les deux sénateurs d'Arizona John McCain et Jeff Flake et le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan."Le président de la Chambre désapprouvecette décision", a déclaré son porte-parole DougAndres samedi. Le shérif avait été reconnucoupable fin juillet et le prononcéde la peine était prévu pour lemois d'octobre.Joe Arpaio a incarné durant prèsd'un quart de siècle un maintien del'ordre implacable dans le comtéde Maricopa, en Arizona (sudouestdes Etats-Unis). Il a été condamné pour avoir violé l'injonction d'un juge fédéral lui interdisant ses patrouilles discriminatoires. Donald Trump, s'inquiétant au printemps dernier de la tournure que prenait l'affaire de ce shérif trop zélé contre les immigrés hispaniques, a demandé à Jeff Sessions "s'il serait possible que le gouvernement classe le dossier pénal contre Arpaio, mais s'est vu répondre que ce serait inapproprié", selon trois personnes ayant eu connaissance de la conversation, indique le Washington Post. Après cet entretien, Trump a décidé de laisser l'affaire être jugée et, au cas où le shérif serait condamné, de gracier ensuite celui-ci, selon le journal. Ce qu'il a fait vendredi soir, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué : "Le shérif Joe Arpaio a maintenant 85 ans, et après plus de 50 ans d'admirable service pour notre pays, il mérite un pardon présidentiel". Des membres du parti républicain de Trump ont dénoncé cette grâce présidentielle accordée à Joe Arpaio. Parmi eux, les deux sénateurs d'Arizona John McCain et Jeff Flake et le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan."Le président de la Chambre désapprouvecette décision", a déclaré son porte-parole DougAndres samedi. Le shérif avait été reconnucoupable fin juillet et le prononcéde la peine était prévu pour lemois d'octobre.Joe Arpaio a incarné durant prèsd'un quart de siècle un maintien del'ordre implacable dans le comtéde Maricopa, en Arizona (sudouestdes Etats-Unis). Il a été condamné pour avoir violé l'injonction d'un juge fédéral lui interdisant ses patrouilles discriminatoires.