La foule massive rassemblée dans le centre de Lomé, jeudi soir 7 septembre, longtemps après le coucher du soleil, pour obtenir le départ du président Faure Gnassingbé et la mise en place de réformes constitutionnelles, a finalement été dispersée en fin de soirée, à partir de 22 heures, sous les gaz lacrymogènes des forces de l'ordre. La foule massive rassemblée dans le centre de Lomé, jeudi soir 7 septembre, longtemps après le coucher du soleil, pour obtenir le départ du président Faure Gnassingbé et la mise en place de réformes constitutionnelles, a finalement été dispersée en fin de soirée, à partir de 22 heures, sous les gaz lacrymogènes des forces de l'ordre. Les manifestants, qui se disaient déterminés à rester "toute la nuit", se sont finalement éparpillés dans la capitale. Et seuls quelques groupuscules de jeunes continuaient à jouer au chat et à la souris dans la nuit avec les camions de police et de gendarmerie. Dans le quartier de Bè, un secteur populaire de Lomé, ces groupes de jeunes manifestants ont commencé à dresser quelques barricades enflammées. "Faure, dégage, tu nous fais péter les plombs !", hurlait un jeune homme. Le reste de la ville était par contre quasiment désert, même si la population a dressé des barricades de fortune, à l'aide de pierres et de pneus. Les manifestants avaient marché dans le calme mercredi et jeudi, à grand renfort de sifflets et brandissant des drapeaux du Togo. Selon AMnesty International, ils étaient plus de 100.000 pour la seule journée de mercredi à Lomé à avoir réponduà l'appel de leaders de l'opposition. Aucun incident n'a été pour l'instant enregistré à Lomé oudans les autres villes du pays, où des manifestations se sont également déroulées. Les manifestants réclament des réformes constitutionnelles,notamment la limitation des mandats présidentielsà deux, un scrutin à deux tours, et ils protestent contre le régime du président Faure Gnassingbé, qui a succédé il y a douze ans à son père, lui-même resté au pouvoir durant trente-huit ans. "Noussommes fatigués, nous sommes fatigués, cinquanteans, c'est trop !", scandaient un peu plus tôt lesmanifestants, toujours survoltés après dix heuresde marche. Les manifestants avaient tenté de converger vers laprésidence togolaise, mais avaient finalement étébloqués par les forces de l'ordre, une centaine degendarmes, épuisés après des heures d'immobilité.Jeudi soir encore, tous les accès à Internet étaientcoupés à travers le pays, et les communicationstéléphoniques étaient très sporadiqus. Les manifestants, qui se disaient déterminés à rester "toute la nuit", se sont finalement éparpillés dans la capitale. Et seuls quelques groupuscules de jeunes continuaient à jouer au chat et à la souris dans la nuit avec les camions de police et de gendarmerie. Dans le quartier de Bè, un secteur populaire de Lomé, ces groupes de jeunes manifestants ont commencé à dresser quelques barricades enflammées. "Faure, dégage, tu nous fais péter les plombs !", hurlait un jeune homme. Le reste de la ville était par contre quasiment désert, même si la population a dressé des barricades de fortune, à l'aide de pierres et de pneus. Les manifestants avaient marché dans le calme mercredi et jeudi, à grand renfort de sifflets et brandissant des drapeaux du Togo. Selon AMnesty International, ils étaient plus de 100.000 pour la seule journée de mercredi à Lomé à avoir réponduà l'appel de leaders de l'opposition. Aucun incident n'a été pour l'instant enregistré à Lomé oudans les autres villes du pays, où des manifestations se sont également déroulées. Les manifestants réclament des réformes constitutionnelles,notamment la limitation des mandats présidentielsà deux, un scrutin à deux tours, et ils protestent contre le régime du président Faure Gnassingbé, qui a succédé il y a douze ans à son père, lui-même resté au pouvoir durant trente-huit ans. "Noussommes fatigués, nous sommes fatigués, cinquanteans, c'est trop !", scandaient un peu plus tôt lesmanifestants, toujours survoltés après dix heuresde marche. Les manifestants avaient tenté de converger vers laprésidence togolaise, mais avaient finalement étébloqués par les forces de l'ordre, une centaine degendarmes, épuisés après des heures d'immobilité.Jeudi soir encore, tous les accès à Internet étaientcoupés à travers le pays, et les communicationstéléphoniques étaient très sporadiqus.