La croissance économique algérienne "est bien partie" en 2017 malgré la faiblesse des cours mondiaux du pétrole, tirée principa vement par une forte production des hydrocarbures, a indiqué mercredi la Banque mondiale (BM). La croissance économique algérienne "est bien partie" en 2017 malgré la faiblesse des cours mondiaux du pétrole, tirée principa vement par une forte production des hydrocarbures, a indiqué mercredi la Banque mondiale (BM). Malgré "la faiblesse des cours mondiaux de pétrole, la croissance économique algérienne est bien partie en 2017", relève la BM dans son bulletin d'informations économique de la région Mena, publié mercredi à Washington à la veille de ses assemblées annuelles. La croissance économique "solide" enregistrée au début de l'année a été soutenue par "Une forte croissance de la production d'hydrocarbures et des dépenses publiques supérieures aux prévisions", constate la BM dans cette édition du rapport consacrée à la crise des réfugiés dans la région Moyen- Orient et Afrique du Nord. Au premier trimestre, la croissance du Pib réel a augmenté de 3,7 %, principalement en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui a augmenté de 7,1 %, précise cette banque de développement multilatérale. La croissance dans le secteur hors hydrocarbures a ralenti pour s'établir à 2,8 %, contre 4 % au cours de la même période en 2016. La BM précise, toutefois, que la croissance devrait accuser un ralentissement au second semestre de 2017 et en 2018 à mesure que les mesures d'assainissement des finances auront des effets ". En conséquence, "la croissance du Pib devrait s'établir à 2,2 % pour l'année 2017 et peinera à franchir la barre de 2 % en 2018-2019 ", selon les mêmes projections. Sur le front extérieur, la BM souligne que les données préliminairesindiquent que les importations ont légèrement décru de 0,14 % au premier trimestre de 2017 du fait des nouvelles licences d'importationvisant à limiter le déficit du compte courant, tandis que les exportations ont enregistré une augmentation considérable (de 35,3 %). "Avec des déficits persistants et des entrées de capitaux limitées, lesréserves internationales, bien qu'encoreimportantes, ont diminué rapidement, tandis que la dette extérieurereste à un niveau très bas", constate ledocument. En parallèle, le taux de chômage a augmenté de près de 2 points de pourcentage,en rapport avec la faiblecroissance dans le secteur hors hydrocarbures, s'établissant à 12,3 % aucours des 6 mois avant avril 2017. Ledéficit du compte courant devraitdiminuer légèrement et s'établir endessous de 10 % en 2019, ce qui estgérable compte tenu du niveau des réserves, estime cette institution financière internationale. La BM soutient, par ailleurs, que la réforme " des subventions généreuses et inefficaces " exige de meilleurs dispositifs de protection sociale, un système de transferts monétaires bien ciblé et une campagne médiatique globale. Certaines de ces mesures d'accompagnement sont actuellement conçues pour être mises en oeuvre à moyen terme, note le rapport. "Les réformes liées aux subventions nécessiterontune gestion prudente pour protéger les acquis en matière de réduction de la pauvreté", suggère la BM. Malgré "la faiblesse des cours mondiaux de pétrole, la croissance économique algérienne est bien partie en 2017", relève la BM dans son bulletin d'informations économique de la région Mena, publié mercredi à Washington à la veille de ses assemblées annuelles. La croissance économique "solide" enregistrée au début de l'année a été soutenue par "Une forte croissance de la production d'hydrocarbures et des dépenses publiques supérieures aux prévisions", constate la BM dans cette édition du rapport consacrée à la crise des réfugiés dans la région Moyen- Orient et Afrique du Nord. Au premier trimestre, la croissance du Pib réel a augmenté de 3,7 %, principalement en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui a augmenté de 7,1 %, précise cette banque de développement multilatérale. La croissance dans le secteur hors hydrocarbures a ralenti pour s'établir à 2,8 %, contre 4 % au cours de la même période en 2016. La BM précise, toutefois, que la croissance devrait accuser un ralentissement au second semestre de 2017 et en 2018 à mesure que les mesures d'assainissement des finances auront des effets ". En conséquence, "la croissance du Pib devrait s'établir à 2,2 % pour l'année 2017 et peinera à franchir la barre de 2 % en 2018-2019 ", selon les mêmes projections. Sur le front extérieur, la BM souligne que les données préliminairesindiquent que les importations ont légèrement décru de 0,14 % au premier trimestre de 2017 du fait des nouvelles licences d'importationvisant à limiter le déficit du compte courant, tandis que les exportations ont enregistré une augmentation considérable (de 35,3 %). "Avec des déficits persistants et des entrées de capitaux limitées, lesréserves internationales, bien qu'encoreimportantes, ont diminué rapidement, tandis que la dette extérieurereste à un niveau très bas", constate ledocument. En parallèle, le taux de chômage a augmenté de près de 2 points de pourcentage,en rapport avec la faiblecroissance dans le secteur hors hydrocarbures, s'établissant à 12,3 % aucours des 6 mois avant avril 2017. Ledéficit du compte courant devraitdiminuer légèrement et s'établir endessous de 10 % en 2019, ce qui estgérable compte tenu du niveau des réserves, estime cette institution financière internationale. La BM soutient, par ailleurs, que la réforme " des subventions généreuses et inefficaces " exige de meilleurs dispositifs de protection sociale, un système de transferts monétaires bien ciblé et une campagne médiatique globale. Certaines de ces mesures d'accompagnement sont actuellement conçues pour être mises en oeuvre à moyen terme, note le rapport. "Les réformes liées aux subventions nécessiterontune gestion prudente pour protéger les acquis en matière de réduction de la pauvreté", suggère la BM.