L'Algérie a mis en place une "démarche qui lui permettra de surmonter la crise financière mais des réformes sont nécessaires", a indiqué mercredi à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. L'Algérie a mis en place une "démarche qui lui permettra de surmonter la crise financière mais des réformes sont nécessaires", a indiqué mercredi à Alger le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. Intervenant à l'ouverture de la 3e édition de l'université du Forum des chefs d'entreprise (FCE), le Premier ministre a estimé que la "construction nationale que l'Algérie mène sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika, s'est retrouvée menacée, ces dernières années, par l'impact brutal de la chute des prix des hydrocarbures sur le marché mondial". Pour mieux faire comprendre aux opérateurs économiques l'ampleur de l'impact de cette baisse drastique des cours pétroliers, le Premier ministre leur a demandé d'imaginer quelle serait la situation d'une entreprise qui perdrait brutalement 50 % de son chiffre d'affaires. "Et c'est bien ce qui est arrivé à notre pays", a-til fait valoir. D'ailleurs, a-t-il poursuivi, "même les entreprises ont ressenti l'impact de ce choc financier à travers la baisse des investissements publics ou les retards dans le paiement des entreprises ayant fourni des prestations à l'Etat et ses démembrements, ainsi qu'à travers la baisse de la disponibilité du crédit bancaire pour les projets d'investissements". Toutefois, a-t-il observé, "grâce aux orientations de M. Bouteflika, l'Algérie a mis en place une démarche qui lui permettra de surmonter cette crise financière et de ne pas exposer le bien-être social et l'économie du pays à une grave régression". Selon lui, "la solution financière est désormaislà, avec le recours par le Trésor public à l'emprunt auprès de la Banqued'Algérie" permis par la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit. Il a, cependant, tenu à affirmer que pourpouvoir dépasser véritablement la crise économique et financière actuelle, celanécessite aussi des réformes que le gouvernementmènera, tout en précisantqu'un tel défi exige également une participation active des travailleurs, des entrepreneurs et de tous les citoyens auxcôtés de l'Etat. "C'est là tout le sens de l'appel du présidentde la République, lors du Conseil des ministres de septembre dernier, aux partenaires économiques et sociauxpour mobiliser toutes les énergies etcréer de nouvelles ressources complétantcelles du pétrole, et ce, en vue de préserver à long terme l'indépendancefinancière de l'Algérie et sa souverainetésur le plan économique", a-t-ilexpliqué.Cet appel du président Bouteflika, arelevé Ouyahia, avait rapidement reçuun "écho engagé" de la part de l'UGTAet de l'ensemble des organisations patronalesprivées et publiques, qui avait été exprimé dans une Déclaration conjointe.Le gouvernement va prendre une sériede décisions pour la relance économiqueet, particulièrement, en faveur des entrepriseslocales. Le Premier ministre a également détailléles types d'initiatives et de contributionsqu'attend le gouvernement des opérateurs économiques pour la relance del'économie nationale.S'agissant des actions prévues, M.Ouyahia a cité la relance de l'investissementpublic à travers un budget d'équipementde plus de 4.000 milliards DA en2018, en hausse de 1.000 milliards DAcomparativement à 2017.Ces dépenses publiques comporteront,entre autres, plus de 250 milliards DAdestinés directement au développementlocal, ainsi que plus de 260 milliards DAdestinés à la bonification des taux d'intérêts,a-t-il avancé. Le "gouvernement compte aussi remettreen activité le Programme de soutien àl'agriculture décidé par le président dela République, Abdelaziz Bouteflika, en2009, mais qui a été contrarié par lacrise financière", a relevé M. Ouyahia.Le Premier ministre a égalment soulignéque l'allègement, au niveau desbanques, du poids des créances détenuessur l'Etat par des organismes économiques(Sonatrach, Sonelgaz...), ainsi que du poids du financement du logement promotionnel, permettra de rendre disponibles, de nouveau, des "montantstrès importants de liquidités" pour lescrédits bancaires à l'investissement. Il a considéré que la réactivation duFonds national de l'investissement(FNI) pour accompagner les investissements majeurs, et le maintien de l'ensemble des mesures de soutien à l'investissementde bonification des créditsbancaires à l'investissement, étaient aussi prévus.Par ailleurs, il a fait part d'une mesurepermettant la réalisation, dans un délai maximum d'une (1) année, de 50 nouvelleszones industrielles sous la responsabilitédirecte des walis auprès desquelsl'opération a été décentralisée. Le gouvernement prévoit, en outre, unedécentralisation accrue, au niveau deswilayas, d e tous les actes et procéduresliés aux investissements, qu'il s'agisse des démarches au niveau des Guichetsuniques locaux ou de l'accès au foncier industriel.M. Ouyahia a aussi insisté sur le "rétablissementde la priorité à la production nationale dans le cadre de la commande publique, conformément au code desmarchés publics en vigueur, ainsi que le recours aux appels d'offres nationaux pour toute réalisation publique".Le recours aux entreprises étrangères "deviendra ainsi l'exception", a-t-il insisté. Selon le Premier ministre, le gouvernement compte aussi mettre en place des mesures de sauvegarde du marché national pour réduire le volume des importations et préserver les réserves de changeet permettre à la production nationale et à l'entreprise algérienne de se réapproprierle marché local. Cependant, a-t-il soutenu, parallèlementà ces mesures, le gouvernement attend,en contrepartie, des contributions et initiativesde la part des entreprises et desorganisations patronales.Dans ce sens, il a demandé leur aide afinde bien connaître la production nationalepour savoir avec exactitude les domainesdans lesquels elle couvre la demandelocale. Intervenant à l'ouverture de la 3e édition de l'université du Forum des chefs d'entreprise (FCE), le Premier ministre a estimé que la "construction nationale que l'Algérie mène sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika, s'est retrouvée menacée, ces dernières années, par l'impact brutal de la chute des prix des hydrocarbures sur le marché mondial". Pour mieux faire comprendre aux opérateurs économiques l'ampleur de l'impact de cette baisse drastique des cours pétroliers, le Premier ministre leur a demandé d'imaginer quelle serait la situation d'une entreprise qui perdrait brutalement 50 % de son chiffre d'affaires. "Et c'est bien ce qui est arrivé à notre pays", a-til fait valoir. D'ailleurs, a-t-il poursuivi, "même les entreprises ont ressenti l'impact de ce choc financier à travers la baisse des investissements publics ou les retards dans le paiement des entreprises ayant fourni des prestations à l'Etat et ses démembrements, ainsi qu'à travers la baisse de la disponibilité du crédit bancaire pour les projets d'investissements". Toutefois, a-t-il observé, "grâce aux orientations de M. Bouteflika, l'Algérie a mis en place une démarche qui lui permettra de surmonter cette crise financière et de ne pas exposer le bien-être social et l'économie du pays à une grave régression". Selon lui, "la solution financière est désormaislà, avec le recours par le Trésor public à l'emprunt auprès de la Banqued'Algérie" permis par la nouvelle loi sur la monnaie et le crédit. Il a, cependant, tenu à affirmer que pourpouvoir dépasser véritablement la crise économique et financière actuelle, celanécessite aussi des réformes que le gouvernementmènera, tout en précisantqu'un tel défi exige également une participation active des travailleurs, des entrepreneurs et de tous les citoyens auxcôtés de l'Etat. "C'est là tout le sens de l'appel du présidentde la République, lors du Conseil des ministres de septembre dernier, aux partenaires économiques et sociauxpour mobiliser toutes les énergies etcréer de nouvelles ressources complétantcelles du pétrole, et ce, en vue de préserver à long terme l'indépendancefinancière de l'Algérie et sa souverainetésur le plan économique", a-t-ilexpliqué.Cet appel du président Bouteflika, arelevé Ouyahia, avait rapidement reçuun "écho engagé" de la part de l'UGTAet de l'ensemble des organisations patronalesprivées et publiques, qui avait été exprimé dans une Déclaration conjointe.Le gouvernement va prendre une sériede décisions pour la relance économiqueet, particulièrement, en faveur des entrepriseslocales. Le Premier ministre a également détailléles types d'initiatives et de contributionsqu'attend le gouvernement des opérateurs économiques pour la relance del'économie nationale.S'agissant des actions prévues, M.Ouyahia a cité la relance de l'investissementpublic à travers un budget d'équipementde plus de 4.000 milliards DA en2018, en hausse de 1.000 milliards DAcomparativement à 2017.Ces dépenses publiques comporteront,entre autres, plus de 250 milliards DAdestinés directement au développementlocal, ainsi que plus de 260 milliards DAdestinés à la bonification des taux d'intérêts,a-t-il avancé. Le "gouvernement compte aussi remettreen activité le Programme de soutien àl'agriculture décidé par le président dela République, Abdelaziz Bouteflika, en2009, mais qui a été contrarié par lacrise financière", a relevé M. Ouyahia.Le Premier ministre a égalment soulignéque l'allègement, au niveau desbanques, du poids des créances détenuessur l'Etat par des organismes économiques(Sonatrach, Sonelgaz...), ainsi que du poids du financement du logement promotionnel, permettra de rendre disponibles, de nouveau, des "montantstrès importants de liquidités" pour lescrédits bancaires à l'investissement. Il a considéré que la réactivation duFonds national de l'investissement(FNI) pour accompagner les investissements majeurs, et le maintien de l'ensemble des mesures de soutien à l'investissementde bonification des créditsbancaires à l'investissement, étaient aussi prévus.Par ailleurs, il a fait part d'une mesurepermettant la réalisation, dans un délai maximum d'une (1) année, de 50 nouvelleszones industrielles sous la responsabilitédirecte des walis auprès desquelsl'opération a été décentralisée. Le gouvernement prévoit, en outre, unedécentralisation accrue, au niveau deswilayas, d e tous les actes et procéduresliés aux investissements, qu'il s'agisse des démarches au niveau des Guichetsuniques locaux ou de l'accès au foncier industriel.M. Ouyahia a aussi insisté sur le "rétablissementde la priorité à la production nationale dans le cadre de la commande publique, conformément au code desmarchés publics en vigueur, ainsi que le recours aux appels d'offres nationaux pour toute réalisation publique".Le recours aux entreprises étrangères "deviendra ainsi l'exception", a-t-il insisté. Selon le Premier ministre, le gouvernement compte aussi mettre en place des mesures de sauvegarde du marché national pour réduire le volume des importations et préserver les réserves de changeet permettre à la production nationale et à l'entreprise algérienne de se réapproprierle marché local. Cependant, a-t-il soutenu, parallèlementà ces mesures, le gouvernement attend,en contrepartie, des contributions et initiativesde la part des entreprises et desorganisations patronales.Dans ce sens, il a demandé leur aide afinde bien connaître la production nationalepour savoir avec exactitude les domainesdans lesquels elle couvre la demandelocale.