Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a rompu, hier, le silence qu'il s'était imposé depuis l'annonce des résultats des récentes législatives, en annonçant son soutien au nouveau gouvernement sous la conduite de Abdelmadjid Tebboune. Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, a rompu, hier, le silence qu'il s'était imposé depuis l'annonce des résultats des récentes législatives, en annonçant son soutien au nouveau gouvernement sous la conduite de Abdelmadjid Tebboune. Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du conseil national parti prévue les 9 et 10 à Zeralda, a tenu à souligner que le RND soutiendra le nouveau Premier ministre Abdelmadjid Tebboune. Pour Ahmed Ouyahia, l'Algérie restera attachée à sa politique de soutien aux couches les plus défavorisées et ce malgré l'austérité dictée par le contexte financier difficile auquel est confrontée aujourd'hui. 15 jours après la désignation du nouveau gouvernement, Ouyahi a salué : "Les efforts investis par le gouvernement sortant. Nous félicitons aussi le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et les membres de son gouvernement, et nous leur souhaitons plein succès, en les assurant du soutien du Rassemblement". Ahmed Ouyahia est formel : le remaniement gouvernemental permettra "sans doute d'injecter un souffle nouveau à la gestion des affaires du pays". Le RND sera mobilisé sur le terrain pour expliquer le programme du président et semer des messages d'espoir auprès de la population. Un exercice pas facile, a laissé entendre le chef du RND, qui a axé son discours sur les difficultés auxquelles fait face l'économie nationale avec le recul des revenus de l'Etat. "La chute du prix du baril a impacté sérieusement le budget de l'Etat qui, rappelons-le, est le moteur du développement national", a-t-il déclaré. Ahmed Ouyahia appelle à un nouveau mode de gestion. "La démagogie et le populisme doivent céder place au travail", a-t-il dit, en allusion au prédécesseur de Tebboune. Mais cette exigence ne l'empêche pas de défendre la politique sociale du gouvernement. Il a rappelé les sommes colossales, environ 18 milliards de dollars, consacrées par l'Etat aux transferts sociaux en 2016, alors que les revenus en devise durant la même année ont baissé de 37 milliards de dollars. Dans sa lancée, et sans surprise, Ahmed Ouyahia a réitéré son appui au président Bouteflika. Il a mis en avant "son bilan positif. Sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika auquel notre Rassemblement réitère son plein soutien, l'Algérie a accompli des progrès majeurs dans tous les domaines du développement, qu'il s'agisse des millions de logements distribués, des millions d'emplois créés ou des milliers d'infrastructures éducatives, sociales et sportives inaugurées". Ouyahia s'est dit satisfait des résultats du parti aux élections législatives, qui se sont déroulées dans des conditions "respectables". Il s'est essentiellement arrêté sur le taux élevé du boycott. Tout en le qualifiant de "normal" et de phénomène qui touche même les Parlements dans les pays européens, Ouyahia a tenté de trouver des explications à ce désintérêt des électeurs. Il a cité entre autres "les préoccupations des citoyens, l'effet de la crise économique, la bureaucratie", sans oublier de pointer du doigt les députés qui ont participé à ce désarroi à travers le fort taux d'absentéisme durant les plénières. Demain dimanche, Ouyahia tiendra une conférence de presse au siège du parti pour répondre aux questions des journalistes. Ahmed Ouyahia, qui s'exprimait à l'ouverture des travaux de la session ordinaire du conseil national parti prévue les 9 et 10 à Zeralda, a tenu à souligner que le RND soutiendra le nouveau Premier ministre Abdelmadjid Tebboune. Pour Ahmed Ouyahia, l'Algérie restera attachée à sa politique de soutien aux couches les plus défavorisées et ce malgré l'austérité dictée par le contexte financier difficile auquel est confrontée aujourd'hui. 15 jours après la désignation du nouveau gouvernement, Ouyahi a salué : "Les efforts investis par le gouvernement sortant. Nous félicitons aussi le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et les membres de son gouvernement, et nous leur souhaitons plein succès, en les assurant du soutien du Rassemblement". Ahmed Ouyahia est formel : le remaniement gouvernemental permettra "sans doute d'injecter un souffle nouveau à la gestion des affaires du pays". Le RND sera mobilisé sur le terrain pour expliquer le programme du président et semer des messages d'espoir auprès de la population. Un exercice pas facile, a laissé entendre le chef du RND, qui a axé son discours sur les difficultés auxquelles fait face l'économie nationale avec le recul des revenus de l'Etat. "La chute du prix du baril a impacté sérieusement le budget de l'Etat qui, rappelons-le, est le moteur du développement national", a-t-il déclaré. Ahmed Ouyahia appelle à un nouveau mode de gestion. "La démagogie et le populisme doivent céder place au travail", a-t-il dit, en allusion au prédécesseur de Tebboune. Mais cette exigence ne l'empêche pas de défendre la politique sociale du gouvernement. Il a rappelé les sommes colossales, environ 18 milliards de dollars, consacrées par l'Etat aux transferts sociaux en 2016, alors que les revenus en devise durant la même année ont baissé de 37 milliards de dollars. Dans sa lancée, et sans surprise, Ahmed Ouyahia a réitéré son appui au président Bouteflika. Il a mis en avant "son bilan positif. Sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika auquel notre Rassemblement réitère son plein soutien, l'Algérie a accompli des progrès majeurs dans tous les domaines du développement, qu'il s'agisse des millions de logements distribués, des millions d'emplois créés ou des milliers d'infrastructures éducatives, sociales et sportives inaugurées". Ouyahia s'est dit satisfait des résultats du parti aux élections législatives, qui se sont déroulées dans des conditions "respectables". Il s'est essentiellement arrêté sur le taux élevé du boycott. Tout en le qualifiant de "normal" et de phénomène qui touche même les Parlements dans les pays européens, Ouyahia a tenté de trouver des explications à ce désintérêt des électeurs. Il a cité entre autres "les préoccupations des citoyens, l'effet de la crise économique, la bureaucratie", sans oublier de pointer du doigt les députés qui ont participé à ce désarroi à travers le fort taux d'absentéisme durant les plénières. Demain dimanche, Ouyahia tiendra une conférence de presse au siège du parti pour répondre aux questions des journalistes.