Le gouvernement va mettre en place de nouvelles mesures pour réduire davantage la facture d'importations qui continue de peser sur les finances extérieures du pays. Le gouvernement va mettre en place de nouvelles mesures pour réduire davantage la facture d'importations qui continue de peser sur les finances extérieures du pays. ContenuC'est ce qu'a indiqué, jeudi à Alger, le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi. ''Le gouvernement propose de mettre en oeuvre des mesures de sauvegarde volontaristes destinées à orienter les importations à une tendance baissière permettant de passer d'une facture globale d'importation de 40 à 41 milliards de dollars en 2017 à 30 milliards de dollars en 2018", a avancé le ministre au panel consacré au commerce, tenu dans le cadre de l'université du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ces mesures porteront sur un relèvement des droits de douanes, le rétablissement des droits de douanes et de la Taxe intérieure de de consommation (TIC) sur certains produits finis importés, selon lui. Il a également cité une mesure de contingentement d'autres groupes de marchandises "qui pèsent lourdement sur la balance commerciale". A ce propos, il a fait savoir qu'une vingtaine de produits représentent 50 % des importations algériennes depuis 10 ans. En outre, il a évoqué la suspension d'importation de nombre de marchandises au titre de "la protection de la production nationale". Dans ce cadre, il a indiqué qu'un "registre a été ouvert au niveau de son département ministériel dans lequel sont recensées les demandes de protection formulées par lesopérateurs économiques". Ce registre permettra non seulement l'enregistrement des demandes desopérateurs mais aussi d'engager des enquêtes qui vont permettre de s'assurerde la capacité de ces opérateurs, qui sollicitent la protection, à couvrir partiellement ou totalement la demande nationale en respectant les conditions de qualité, des prix et de la concurrence. Cette "opération se traduira ainsipar la suspension des importationsdes produits étrangers équivalents", selon lui. Par ailleurs, le ministre a relevé qu'il y a "un paradoxe algérien de traiter le dossier des importations au même titre que les exportations, alors qu'une approche plus rationnelledevrait traiter cette problématique des importations dans le cadre ducommerce intérieur".Selon lui, la "régulation devrait consisterà satisfaire la demande nationale à partir d'une productionnationale tandis que les importationsdevraient constituer des appointsnécessaires à la satisfaction de lademande locale.Mais depuis l'ouverture économiqueen Algérie et la fin de monopole del'Etat sur le commerce extérieur, lasatisfaction de la demande nationalepar la production nationale n'a pasjoué un rôle d'appoint mais plutôtcelui de substitution", a-t-il observé. A titre illustratif, il a cité l'agroalimentaire et l'industrie des matériauxde construction comme étant les deux activités industrielles ayantenregistré de nombreux investissementssur ces 20 dernières années.Néanmoins, a relevé M. Benmeradi,la "contribution de ces deux secteurs dans la couverture de la demandenationale n'a pas cessé de déclinerpassant de 83 % en 2000 à 65 % en 2015 pour l'agroamlimentaire, et de70 % à 60 % durant la même périodepour les matériaux de construction". Cette situation est due notamment à "l'ouverture débridée du commerceextérieur, aux retards pris dans la mise à niveau des entreprises et la faiblesse des stratégies de défensecommerciale", a-t-il expliqué. En somme, a résumé le mêmeresponsable, "la vulnérabilité denotre commerce extérieur ne résultepas de la seule dépendance des recettes d'exportations des hydrocarburesmais également de la grande dépendance de la demande nationale (producteurs et consommateurs) des importations" . Revenant aux mesures de protectionde la production nationale, le ministrea rappelé que "depuis la crisefinancière mondiale de 2008,plusieurs pays ont mis en oeuvre desmesures protectionnistes directes etindirectes dont le nombre est d'unemoyenne de 600 mesures qui se sonttraduites par une baisse du commercemondial". Questionné par l'APS si les licences d'importations allaient être maintenuespour tous les produits, leministre a indiqué que "le dispositif sera préservé mais que la liste desproduits sera revue". Il a aussi précisé pour ce qui concerne les véhicules, "les licences d'importation ne seront pas délivréesen 2017". ContenuC'est ce qu'a indiqué, jeudi à Alger, le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi. ''Le gouvernement propose de mettre en oeuvre des mesures de sauvegarde volontaristes destinées à orienter les importations à une tendance baissière permettant de passer d'une facture globale d'importation de 40 à 41 milliards de dollars en 2017 à 30 milliards de dollars en 2018", a avancé le ministre au panel consacré au commerce, tenu dans le cadre de l'université du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ces mesures porteront sur un relèvement des droits de douanes, le rétablissement des droits de douanes et de la Taxe intérieure de de consommation (TIC) sur certains produits finis importés, selon lui. Il a également cité une mesure de contingentement d'autres groupes de marchandises "qui pèsent lourdement sur la balance commerciale". A ce propos, il a fait savoir qu'une vingtaine de produits représentent 50 % des importations algériennes depuis 10 ans. En outre, il a évoqué la suspension d'importation de nombre de marchandises au titre de "la protection de la production nationale". Dans ce cadre, il a indiqué qu'un "registre a été ouvert au niveau de son département ministériel dans lequel sont recensées les demandes de protection formulées par lesopérateurs économiques". Ce registre permettra non seulement l'enregistrement des demandes desopérateurs mais aussi d'engager des enquêtes qui vont permettre de s'assurerde la capacité de ces opérateurs, qui sollicitent la protection, à couvrir partiellement ou totalement la demande nationale en respectant les conditions de qualité, des prix et de la concurrence. Cette "opération se traduira ainsipar la suspension des importationsdes produits étrangers équivalents", selon lui. Par ailleurs, le ministre a relevé qu'il y a "un paradoxe algérien de traiter le dossier des importations au même titre que les exportations, alors qu'une approche plus rationnelledevrait traiter cette problématique des importations dans le cadre ducommerce intérieur".Selon lui, la "régulation devrait consisterà satisfaire la demande nationale à partir d'une productionnationale tandis que les importationsdevraient constituer des appointsnécessaires à la satisfaction de lademande locale.Mais depuis l'ouverture économiqueen Algérie et la fin de monopole del'Etat sur le commerce extérieur, lasatisfaction de la demande nationalepar la production nationale n'a pasjoué un rôle d'appoint mais plutôtcelui de substitution", a-t-il observé. A titre illustratif, il a cité l'agroalimentaire et l'industrie des matériauxde construction comme étant les deux activités industrielles ayantenregistré de nombreux investissementssur ces 20 dernières années.Néanmoins, a relevé M. Benmeradi,la "contribution de ces deux secteurs dans la couverture de la demandenationale n'a pas cessé de déclinerpassant de 83 % en 2000 à 65 % en 2015 pour l'agroamlimentaire, et de70 % à 60 % durant la même périodepour les matériaux de construction". Cette situation est due notamment à "l'ouverture débridée du commerceextérieur, aux retards pris dans la mise à niveau des entreprises et la faiblesse des stratégies de défensecommerciale", a-t-il expliqué. En somme, a résumé le mêmeresponsable, "la vulnérabilité denotre commerce extérieur ne résultepas de la seule dépendance des recettes d'exportations des hydrocarburesmais également de la grande dépendance de la demande nationale (producteurs et consommateurs) des importations" . Revenant aux mesures de protectionde la production nationale, le ministrea rappelé que "depuis la crisefinancière mondiale de 2008,plusieurs pays ont mis en oeuvre desmesures protectionnistes directes etindirectes dont le nombre est d'unemoyenne de 600 mesures qui se sonttraduites par une baisse du commercemondial". Questionné par l'APS si les licences d'importations allaient être maintenuespour tous les produits, leministre a indiqué que "le dispositif sera préservé mais que la liste desproduits sera revue". Il a aussi précisé pour ce qui concerne les véhicules, "les licences d'importation ne seront pas délivréesen 2017".