Un mois après son installation à la tête de la direction technique national (DTN) de la Fédération algérienne de football (Faf), Rabah Saadane, s'est dit optimiste quant à la relance du football national, pourvu que tout le monde adhère à sa politique de travail. Un mois après son installation à la tête de la direction technique national (DTN) de la Fédération algérienne de football (Faf), Rabah Saadane, s'est dit optimiste quant à la relance du football national, pourvu que tout le monde adhère à sa politique de travail. Le nouveau directeur technique national a tenu d'abord à présenter son plan d'action qui s'étalera à cours et moyen termes. "D'abord, je tiens à dire que j'ai répondu favorablement à la sollicitation de la Faf car je suis motivé par le projet sportif. Pendant un mois seulement, nous avons tenu quatre réunions avec le président de la Faf,Kheiredine Zetchi. Ces rencontres nous ont permis de discuter et surtout de semettre d'accord sur certains points essentiels dans notre travail. Tous lesobjectifs tracés dans notre plan de travail étaient accordés par l'instancefédérale. Maintenant, place aux chosessérieuses sur le terrain. Sincèrement, jesuis très optimiste car tout le monde tiredans le même sens. Nous sommes tenusd'insuffler de l'ordre et une méthode detravail bien organisée dans l'avenir. C'est un programme à lent terme quiconsiste à repartir à zéro. Cela exigeune série de tâches continues prolongéesdans le temps par des opérationscomplémentaires qui apportent les correctifset les améliorations qui s'imposent",a-t-il indiqué lors de son point depresse tenu jeudi au centre technique de Sidi-Moussa. ‘'Tout est fin prêt pour entamer notre mission'' Pour sa première sortie médiatique en tant que directeur technique national, Rabah Saadane a présenté d'abord son plan de travail pour relancer le football national à partir de la base. "Au début,je dirai que nous avons installé les différentsdépartements de la DTN dont ladirection des équipes nationales ainsique l'organigramme la DTN. Déjà, pendant ce laps du temps nous avons tenu plusieurs réunions avec les directeurs techniques régionaux afin d'accélérerles choses sur le plan administratif.Désormais tout est fin prêt pour entamernotre mission. Il ne faut pas tropregarder en l'arrière. Ce qui nous intéresse actuellement, c'est l'avenir du football national et la manière aveclaquelle nous allons le faire sortir de son marasme", a-t-il indiqué. ‘'La relance du football national doit se faire à la base'' Afin d'expliquer sa politique de travail, l'ancien sélectionneur national avouequ'un travail de "labour" les attend pendantcette période pour relancer le footballnational. Saadane qui s'est présentéà ce point avec l'ensemble de ses collaborateursau niveau de la DTN,confirme que le mal du football nationalréside dans sa base. Pour l'orateur, "lespetites catégories qui devaient constituerla base du football national ont étédélaissées. Voila la raison pour laquellenaus avons relancé toutes les équipesnationales des jeunes catégories. Lefootball national ne doit plus continuerà fonctionner ainsi. Et puis, un travailde suivi sera au menu pour éviter leséchecs précédents. Par exemple, uneéquipe des moins de 17 ans ne doit plusmourir juste après une élimination dansune compétition internationale. Il doit continuer à fonctionner normalement jusqu'à l'équipe olympique, soit moins de 23 ans". ‘'Nous sommes les derniers à relancer les équipes jeunes'' Pour Saadane, l'Algérie est le dernier pays en Afrique à relancer les équipes jeunes. Dans ce sens, l'ancien sélectionneur national confirme que notre paysenregistre un grand retard en matière de jeunes talents. "Nous sommes le dernierpays à relancer les petites catégories.Nos voisins à savoir la Tunisie et leMaroc l'ont déjà fait depuis un certaintemps. Et même l'Egypte s'est rabattue sur les équipes nationales jeunes. Celaleur a permis de préparer les joueurs de l'équipe séniors. En Algérie, on ne produitplus des joueurs de haut niveau.Cela a été constaté au fur et à mesure. L'heure est venue pour retrousser lesmanches et s'intéresser aux petites catégories. Il faut être plus efficace possible en rendant optimal le travail et miser sur la formation de la base qui doit être bien prise en charge", a regretté Rabah Saadane. ‘'Seuls les clubs qui ont leurs propres centres de formation bénéficieront de l'aide de la Faf'' Toujours surle même sujet, Rabah Saadane dira : "Seuls les clubs qui possèdentleurs propres centres de formations bénéficieront des aides de la Faf. Pour le reste, nous ne sommes pas là pour imposer quoi que ce soit. Unechose est sûre, des contrats serontsignés avec ces clubs pour les accompagner dans la politique de formation. Un travail de fond doit se faire dans ce sens pour encourager les clubs et faire avancer le football national vers un sérieuxprofessionnalisme. Il faut que tout le monde adhère à cette belle initiative dela Faf. Maintenant, si nous voulonsaller de l'avant, nous sommes obligésde faire une évaluation des clubs professionnels.Une chose est sûre, il fautrevoir tous les championnats de jeunesqui n'ont actuellement que deux mois de compétition durant l'année". ‘'Le football national vit une crise multidimensionnelle'' S'exprimant sur la situation du football national, l'ancien sélectionneur nationaldresse un tableau noir et confirme que lesport roi en Algérie vit une grave crise."Je suis au courant de tout ce qui se passe dans le football national. Le sport roi en Algérie vit une crise multidimensionnelletant sur le plan moral, économique que technique. Beaucoup dechoses doivent changer dans l'avenir. Seulement, il faut nous laisser travailler dans la sérénité", a-t-il avoué. ‘'Le centre de Sidi-Moussa ne suffit pas'' En outre, le premier responsable de la Direction technique nationale, a amèrement regretté le retard accumulé dans la réalisation des infrastructures sportives dans pas mal de régions. Pour lui, lefootball national ne connaîtra jamais une quelconque évolution si on ne met pas les moyens nécessaires. "En tous les cas, le centre technique de Sidi-Moussa ne suffit pas pour toutes les sélections nationales. Si on veut améliorer les choses et aller de l'avant, nous sommesappelés à mettre le paquet en matière d'infrastructures. À titre d'exemple, les centres de préparation des équipes professionnellesqui n'ont jamais vu le jour", a-t-il regretté. ‘'J'ai une bonne relation avec le staff technique de l'équipe première'' Pour mettre un terme à toutes les rumeurs, Rabah Saadane dira qu'il n'a aucun problème avec le staff technique de l'équipe nationale première. "Il existe une bonne relation entre moi et le staff technique de l'équipe nationale première.Nous travaillons dans une bonne entente et cela ne peut que nous motiver pour aller de l'avant. Je suis à la dispositionde Madjer s'il a besoin de mesconseils. Et puis, il faut dire que je suis également le coordinateur de toutes les équipes nationales", a expliqué Saadane. ‘' Internationaux ou locaux, seuls les meilleurs seront retenus'' Pour ce qui concerne l'équipe première qui pose problème en ce moment, le directeur technique national confirme qu'il n'y a que les meilleurs joueurs qui seront retenus. "Nous n'allons pas faire de différence entre internationaux et locaux. Désormais il existe des critères sur lesquels un joueur sera retenu. Une chose est sûre, il n'y a que les meilleurs sur tous les plans, qui seront retenus.Les internationaux sont des algériens qui manifestent haut et fort leur algériennité. En tous les cas, nous n'allons pas dépendre éternellement aux produit qui vient de l'autre côté de la mer. Nous allons faire de notre possible pour que la base de l'équipe nationale première sera issue du championnat local", a conclu Rabah Saadane. Le nouveau directeur technique national a tenu d'abord à présenter son plan d'action qui s'étalera à cours et moyen termes. "D'abord, je tiens à dire que j'ai répondu favorablement à la sollicitation de la Faf car je suis motivé par le projet sportif. Pendant un mois seulement, nous avons tenu quatre réunions avec le président de la Faf,Kheiredine Zetchi. Ces rencontres nous ont permis de discuter et surtout de semettre d'accord sur certains points essentiels dans notre travail. Tous lesobjectifs tracés dans notre plan de travail étaient accordés par l'instancefédérale. Maintenant, place aux chosessérieuses sur le terrain. Sincèrement, jesuis très optimiste car tout le monde tiredans le même sens. Nous sommes tenusd'insuffler de l'ordre et une méthode detravail bien organisée dans l'avenir. C'est un programme à lent terme quiconsiste à repartir à zéro. Cela exigeune série de tâches continues prolongéesdans le temps par des opérationscomplémentaires qui apportent les correctifset les améliorations qui s'imposent",a-t-il indiqué lors de son point depresse tenu jeudi au centre technique de Sidi-Moussa. ‘'Tout est fin prêt pour entamer notre mission'' Pour sa première sortie médiatique en tant que directeur technique national, Rabah Saadane a présenté d'abord son plan de travail pour relancer le football national à partir de la base. "Au début,je dirai que nous avons installé les différentsdépartements de la DTN dont ladirection des équipes nationales ainsique l'organigramme la DTN. Déjà, pendant ce laps du temps nous avons tenu plusieurs réunions avec les directeurs techniques régionaux afin d'accélérerles choses sur le plan administratif.Désormais tout est fin prêt pour entamernotre mission. Il ne faut pas tropregarder en l'arrière. Ce qui nous intéresse actuellement, c'est l'avenir du football national et la manière aveclaquelle nous allons le faire sortir de son marasme", a-t-il indiqué. ‘'La relance du football national doit se faire à la base'' Afin d'expliquer sa politique de travail, l'ancien sélectionneur national avouequ'un travail de "labour" les attend pendantcette période pour relancer le footballnational. Saadane qui s'est présentéà ce point avec l'ensemble de ses collaborateursau niveau de la DTN,confirme que le mal du football nationalréside dans sa base. Pour l'orateur, "lespetites catégories qui devaient constituerla base du football national ont étédélaissées. Voila la raison pour laquellenaus avons relancé toutes les équipesnationales des jeunes catégories. Lefootball national ne doit plus continuerà fonctionner ainsi. Et puis, un travailde suivi sera au menu pour éviter leséchecs précédents. Par exemple, uneéquipe des moins de 17 ans ne doit plusmourir juste après une élimination dansune compétition internationale. Il doit continuer à fonctionner normalement jusqu'à l'équipe olympique, soit moins de 23 ans". ‘'Nous sommes les derniers à relancer les équipes jeunes'' Pour Saadane, l'Algérie est le dernier pays en Afrique à relancer les équipes jeunes. Dans ce sens, l'ancien sélectionneur national confirme que notre paysenregistre un grand retard en matière de jeunes talents. "Nous sommes le dernierpays à relancer les petites catégories.Nos voisins à savoir la Tunisie et leMaroc l'ont déjà fait depuis un certaintemps. Et même l'Egypte s'est rabattue sur les équipes nationales jeunes. Celaleur a permis de préparer les joueurs de l'équipe séniors. En Algérie, on ne produitplus des joueurs de haut niveau.Cela a été constaté au fur et à mesure. L'heure est venue pour retrousser lesmanches et s'intéresser aux petites catégories. Il faut être plus efficace possible en rendant optimal le travail et miser sur la formation de la base qui doit être bien prise en charge", a regretté Rabah Saadane. ‘'Seuls les clubs qui ont leurs propres centres de formation bénéficieront de l'aide de la Faf'' Toujours surle même sujet, Rabah Saadane dira : "Seuls les clubs qui possèdentleurs propres centres de formations bénéficieront des aides de la Faf. Pour le reste, nous ne sommes pas là pour imposer quoi que ce soit. Unechose est sûre, des contrats serontsignés avec ces clubs pour les accompagner dans la politique de formation. Un travail de fond doit se faire dans ce sens pour encourager les clubs et faire avancer le football national vers un sérieuxprofessionnalisme. Il faut que tout le monde adhère à cette belle initiative dela Faf. Maintenant, si nous voulonsaller de l'avant, nous sommes obligésde faire une évaluation des clubs professionnels.Une chose est sûre, il fautrevoir tous les championnats de jeunesqui n'ont actuellement que deux mois de compétition durant l'année". ‘'Le football national vit une crise multidimensionnelle'' S'exprimant sur la situation du football national, l'ancien sélectionneur nationaldresse un tableau noir et confirme que lesport roi en Algérie vit une grave crise."Je suis au courant de tout ce qui se passe dans le football national. Le sport roi en Algérie vit une crise multidimensionnelletant sur le plan moral, économique que technique. Beaucoup dechoses doivent changer dans l'avenir. Seulement, il faut nous laisser travailler dans la sérénité", a-t-il avoué. ‘'Le centre de Sidi-Moussa ne suffit pas'' En outre, le premier responsable de la Direction technique nationale, a amèrement regretté le retard accumulé dans la réalisation des infrastructures sportives dans pas mal de régions. Pour lui, lefootball national ne connaîtra jamais une quelconque évolution si on ne met pas les moyens nécessaires. "En tous les cas, le centre technique de Sidi-Moussa ne suffit pas pour toutes les sélections nationales. Si on veut améliorer les choses et aller de l'avant, nous sommesappelés à mettre le paquet en matière d'infrastructures. À titre d'exemple, les centres de préparation des équipes professionnellesqui n'ont jamais vu le jour", a-t-il regretté. ‘'J'ai une bonne relation avec le staff technique de l'équipe première'' Pour mettre un terme à toutes les rumeurs, Rabah Saadane dira qu'il n'a aucun problème avec le staff technique de l'équipe nationale première. "Il existe une bonne relation entre moi et le staff technique de l'équipe nationale première.Nous travaillons dans une bonne entente et cela ne peut que nous motiver pour aller de l'avant. Je suis à la dispositionde Madjer s'il a besoin de mesconseils. Et puis, il faut dire que je suis également le coordinateur de toutes les équipes nationales", a expliqué Saadane. ‘' Internationaux ou locaux, seuls les meilleurs seront retenus'' Pour ce qui concerne l'équipe première qui pose problème en ce moment, le directeur technique national confirme qu'il n'y a que les meilleurs joueurs qui seront retenus. "Nous n'allons pas faire de différence entre internationaux et locaux. Désormais il existe des critères sur lesquels un joueur sera retenu. Une chose est sûre, il n'y a que les meilleurs sur tous les plans, qui seront retenus.Les internationaux sont des algériens qui manifestent haut et fort leur algériennité. En tous les cas, nous n'allons pas dépendre éternellement aux produit qui vient de l'autre côté de la mer. Nous allons faire de notre possible pour que la base de l'équipe nationale première sera issue du championnat local", a conclu Rabah Saadane.