314 rapports de contrôle financier ont été notifiés et transmis aux autorités compétentes par l'Inspection générale des finances (IGF)du 1er janvier à ce jour. «Nous nous attendons à ce que cenombre augmente à 330rapports d'ici à la fin del'année en cours, soit une progression notable par rapport aux dernières années », a précisé Ali Terrak,directeur de l'IGF dans une déclaration à l'APS. 314 rapports de contrôle financier ont été notifiés et transmis aux autorités compétentes par l'Inspection générale des finances (IGF)du 1er janvier à ce jour. «Nous nous attendons à ce que cenombre augmente à 330rapports d'ici à la fin del'année en cours, soit une progression notable par rapport aux dernières années », a précisé Ali Terrak,directeur de l'IGF dans une déclaration à l'APS. Ces rapports, qui se rapportent à l'exercice 2016 et 2017, relèvent des dysfonctionnements et fournissent des recommandations à travers des opérations de contrôle de gestion, des audits dans le secteur économique, des enquêtes et des évaluations de dispositifs ou de programmes publics, a-t-il précisé. La conférence, ouverte par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, est consacrée à la présentation du bilan des activités de l'IGF, son plan d'action, son programme triennal et son plan stratégique 2018-2022. Raouya a estimé que les actions de réforme initiées par l'IGF, en passant par un système d'information efficace, une programmation pluriannuelle basée sur les risques et l'adoption de procédures de contrôle conformes aux standards internationaux, devraient permettre à cette institution de mieux répondre à l'impératif de rationalisation des dépenses budgétaires. Il a, à ce effet, mis l'accent sur la valorisation de la ressource humaine de l'Inspection en l'appelant à "continuer à s'acquitter de ses obligations avec professionnalisme, intégrité, indépendance et neutralité". Il a enfin exhorté les cadres et inspecteurs de l'IGF à adopter des attitudes de nature à ériger en principe de base le devoir d'alerte et de conseil "pour faire des rapports de l'Inspection des outils d'aide à la décision, d'amélioration de la gestion et de mise en oeuvre des principes de bonne gouvernance". Réforme de l'IGF Dans son allocution, à l'ouverture de la conférence, qui s'est poursuivie à huis clos, Ali Terrak a souligné que la mise en oeuvre, depuis bientôt une dizaine d'années,des textes régissant l'IGF, a montré "des limites et des insuffisances notables ». Il a, dans ce sens, plaidé pour une"révision globale et l'engagement d'une réflexion sur le repositionnement du cadre juridique de l'IGF par rapport au système national de contrôle des finances publiques». Un éventuel regroupement enun document unique des cinq textes juridiquesrégissant les structures centrales et régionales de l'Inspection est, dans ce cadre, en cours d'étude, a-t-il avancé. Une profonde refonte de certains aspects dumanuel d'intervention de l'IGF, qui datede 2012, et une actualisation d'autresaspects conformément aux normes internationalesest un autre axe de réforme inscritpar l'institution. Cette refonte, qui sera concrétisée grâce à un appui d'experts espagnols, doit aboutir à l'élaboration d'un manuel unifié dont le contenu est structuré selon une classificationdécoulant des standards internationaux, a avancé Terrak. De même, le code de déontologiede l'Inspection, datant de 2009, nécessite à son tour une "révision importante", selon le même responsable. Ladémarche de réforme et de modernisationde l'IGF, qui sera intégrée dans le plan stratégique de l'Inspection pour 2018-2022, inclut, par ailleurs, le renforcementdu contrôle administratif, l'élaborationd'une cartographie des risques afin depouvoir agir selon une approche par les risques ainsi que l'amélioration du mode d'affectation des ressources humaines.Cette démarche permettrait justement àl'Inspection de "conférer un sens concretà ses missions d'alerte et d'aide à la décision",a-t-il dit. Ces rapports, qui se rapportent à l'exercice 2016 et 2017, relèvent des dysfonctionnements et fournissent des recommandations à travers des opérations de contrôle de gestion, des audits dans le secteur économique, des enquêtes et des évaluations de dispositifs ou de programmes publics, a-t-il précisé. La conférence, ouverte par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, est consacrée à la présentation du bilan des activités de l'IGF, son plan d'action, son programme triennal et son plan stratégique 2018-2022. Raouya a estimé que les actions de réforme initiées par l'IGF, en passant par un système d'information efficace, une programmation pluriannuelle basée sur les risques et l'adoption de procédures de contrôle conformes aux standards internationaux, devraient permettre à cette institution de mieux répondre à l'impératif de rationalisation des dépenses budgétaires. Il a, à ce effet, mis l'accent sur la valorisation de la ressource humaine de l'Inspection en l'appelant à "continuer à s'acquitter de ses obligations avec professionnalisme, intégrité, indépendance et neutralité". Il a enfin exhorté les cadres et inspecteurs de l'IGF à adopter des attitudes de nature à ériger en principe de base le devoir d'alerte et de conseil "pour faire des rapports de l'Inspection des outils d'aide à la décision, d'amélioration de la gestion et de mise en oeuvre des principes de bonne gouvernance". Réforme de l'IGF Dans son allocution, à l'ouverture de la conférence, qui s'est poursuivie à huis clos, Ali Terrak a souligné que la mise en oeuvre, depuis bientôt une dizaine d'années,des textes régissant l'IGF, a montré "des limites et des insuffisances notables ». Il a, dans ce sens, plaidé pour une"révision globale et l'engagement d'une réflexion sur le repositionnement du cadre juridique de l'IGF par rapport au système national de contrôle des finances publiques». Un éventuel regroupement enun document unique des cinq textes juridiquesrégissant les structures centrales et régionales de l'Inspection est, dans ce cadre, en cours d'étude, a-t-il avancé. Une profonde refonte de certains aspects dumanuel d'intervention de l'IGF, qui datede 2012, et une actualisation d'autresaspects conformément aux normes internationalesest un autre axe de réforme inscritpar l'institution. Cette refonte, qui sera concrétisée grâce à un appui d'experts espagnols, doit aboutir à l'élaboration d'un manuel unifié dont le contenu est structuré selon une classificationdécoulant des standards internationaux, a avancé Terrak. De même, le code de déontologiede l'Inspection, datant de 2009, nécessite à son tour une "révision importante", selon le même responsable. Ladémarche de réforme et de modernisationde l'IGF, qui sera intégrée dans le plan stratégique de l'Inspection pour 2018-2022, inclut, par ailleurs, le renforcementdu contrôle administratif, l'élaborationd'une cartographie des risques afin depouvoir agir selon une approche par les risques ainsi que l'amélioration du mode d'affectation des ressources humaines.Cette démarche permettrait justement àl'Inspection de "conférer un sens concretà ses missions d'alerte et d'aide à la décision",a-t-il dit.