Selon des médias tunisiens paraissant hier, une personne a été tuée dans des affrontements ayant éclaté avant-hier dans plusieurs villes de Tunisie entre la police et des manifestants qui protestaient contre la hausse des prix. Le ministère tunisien de la Santé, cité par l'agence tunisienne TAP, a confirmé le décès d'un homme Khomssi Yefrni (43 ans) de Teboura (40 km de la capitale) ayant succombé à ses blessures lors de son transfert à l'hôpital universitaire de Tunis. Selon des médias tunisiens paraissant hier, une personne a été tuée dans des affrontements ayant éclaté avant-hier dans plusieurs villes de Tunisie entre la police et des manifestants qui protestaient contre la hausse des prix. Le ministère tunisien de la Santé, cité par l'agence tunisienne TAP, a confirmé le décès d'un homme Khomssi Yefrni (43 ans) de Teboura (40 km de la capitale) ayant succombé à ses blessures lors de son transfert à l'hôpital universitaire de Tunis. De leur côté, des sources sécuritaires ont fait état de plusieurs blessés parmi les agents de la sécurité, lors des affrontements où les forces de l'ordre ont dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants descendus dans la rue pour protester contre la hausse des prix. Toujours selon les médias tunisiens, c'est dans la soirée du lundi que tout a dégénéré avec la sortie quasi simultanée de milliers de manifestants dans plusieurs villes du pays. Un mouvement de foules qui a vite débordé et abouti à des heurts avec les forces de l'ordre. Les mêmes sources rapportent qu'à Kasserine, les manifestants ont investi le dépôt municipal et se sont emparés de trente motocyclettes. L'armée est descendue dans la ville pour sécuriser les édifices publics. Des scènes semblables se sont reproduites un peu partout, notamment à Sidi Ali ben Aoun, et Gafsa. A Thala, relevant du gouvernorat de Kasserine, les manifestants avaient bloqué l'avenue principale de la ville et brûlé des pneus en protestation contre la dégradation du pouvoir d'achat, la montée du chômage et l'absence du développement dans la région. Ils ont scandé des slogans appelant à transformer la ville de Thala en gouvernorat et à accélérer la réalisation des projets programmés. Il faut rappeler que, suite à ces incidents éclatés dimanche dans cette région, le gouvernement tunisien a annoncé qu'un conseil ministériel sera tenu avant la fin de ce mois de janvier, consacré au gouvernorat de Kasserine pour examiner les questions de développement dans les différentes zones de la région. Par la voix de son ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, l'exécutif tunisien s'est engagé à relancer la réalisation d'un nombre de projets entravés dans une durée déterminée, dont l'hôpital régional type B à Thala et la création d'un pôle du marbre pour valoriser les richesses de la région. De leur côté, des sources sécuritaires ont fait état de plusieurs blessés parmi les agents de la sécurité, lors des affrontements où les forces de l'ordre ont dû utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants descendus dans la rue pour protester contre la hausse des prix. Toujours selon les médias tunisiens, c'est dans la soirée du lundi que tout a dégénéré avec la sortie quasi simultanée de milliers de manifestants dans plusieurs villes du pays. Un mouvement de foules qui a vite débordé et abouti à des heurts avec les forces de l'ordre. Les mêmes sources rapportent qu'à Kasserine, les manifestants ont investi le dépôt municipal et se sont emparés de trente motocyclettes. L'armée est descendue dans la ville pour sécuriser les édifices publics. Des scènes semblables se sont reproduites un peu partout, notamment à Sidi Ali ben Aoun, et Gafsa. A Thala, relevant du gouvernorat de Kasserine, les manifestants avaient bloqué l'avenue principale de la ville et brûlé des pneus en protestation contre la dégradation du pouvoir d'achat, la montée du chômage et l'absence du développement dans la région. Ils ont scandé des slogans appelant à transformer la ville de Thala en gouvernorat et à accélérer la réalisation des projets programmés. Il faut rappeler que, suite à ces incidents éclatés dimanche dans cette région, le gouvernement tunisien a annoncé qu'un conseil ministériel sera tenu avant la fin de ce mois de janvier, consacré au gouvernorat de Kasserine pour examiner les questions de développement dans les différentes zones de la région. Par la voix de son ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, l'exécutif tunisien s'est engagé à relancer la réalisation d'un nombre de projets entravés dans une durée déterminée, dont l'hôpital régional type B à Thala et la création d'un pôle du marbre pour valoriser les richesses de la région.