Le professeur et grand militant nationaliste Zahir Ihaddaden est décédé hier matin à Alger à l'hopital de Ain Naadja. Hospitalisé depuis une semaine suite à un accident domestique (chute), il a été opéré. Le professeur et grand militant nationaliste Zahir Ihaddaden est décédé hier matin à Alger à l'hopital de Ain Naadja. Hospitalisé depuis une semaine suite à un accident domestique (chute), il a été opéré. Souffrant d'une insuffisance rénale, qui lui a créé des complications, Zahir Ihaddadène est tombé dans le coma ce matin et vientde tirer sa révérence. Né le 17 juillet 1929 à Béjaïa, il a adhéré au PPA dans les années 50. Il rejoint la faculté des lettres d'Alger en 1952 et obtient sa licence de lettres arabes. Il a enseigné, par la suite à Miliana jusqu'en 1956 où il a été arrêté à cause de ses activités au sein du FLN. Parti pour la France, il a essayé de prendre attache avec le FLN. Puis il a rallié Tunis en septembre 1956. Il décide de partir au Maroc où il a rejoint le FLN à Rabat à travers Si Allal qui l'a dirigé vers le journal du FLN La résistance algérienne basé à Tétouan. Il y trouve Ali Haroun comme responsable, Bouzaher Hocine, Moussaoui Sadek et Layadi Si Ahmed. Il fera partie de l'équipe qui relancera El Moudjahid en 1957. En 1962, Si Zahir s'est retiré de la politique et a été nommé professeur d'arabe au lycée El Idrissi. Il y a exercé durant deux années. Avec Bensalem, vieux militant de l'UDMA, Zahir Ihaddaden a été parmi le noyau qui a participé à la création de l'Ecole normale supérieure de Kouba en 1963, il a été aussi parmi les premiers enseignants à l'Institut de journalisme. Il a exercé après au niveau de certains ministères avant de prendre sa retraite en 1993. Il vient de publier aux Editions Dahleb "Itinéraire d'un militant", une biographie qui retrace son cheminement. Auteur de plusieurs ouvrages, dont un consacré à la presse algérienne d'avant l'indépendance Si Zahir s'est beaucoup plus spécialisé dans les écritures historiques auxquelles il a dédié plusieurs livres. L'enterrement aura lieu aujourd'hui au cimetière d'El Alia après la prière du Dohr Souffrant d'une insuffisance rénale, qui lui a créé des complications, Zahir Ihaddadène est tombé dans le coma ce matin et vientde tirer sa révérence. Né le 17 juillet 1929 à Béjaïa, il a adhéré au PPA dans les années 50. Il rejoint la faculté des lettres d'Alger en 1952 et obtient sa licence de lettres arabes. Il a enseigné, par la suite à Miliana jusqu'en 1956 où il a été arrêté à cause de ses activités au sein du FLN. Parti pour la France, il a essayé de prendre attache avec le FLN. Puis il a rallié Tunis en septembre 1956. Il décide de partir au Maroc où il a rejoint le FLN à Rabat à travers Si Allal qui l'a dirigé vers le journal du FLN La résistance algérienne basé à Tétouan. Il y trouve Ali Haroun comme responsable, Bouzaher Hocine, Moussaoui Sadek et Layadi Si Ahmed. Il fera partie de l'équipe qui relancera El Moudjahid en 1957. En 1962, Si Zahir s'est retiré de la politique et a été nommé professeur d'arabe au lycée El Idrissi. Il y a exercé durant deux années. Avec Bensalem, vieux militant de l'UDMA, Zahir Ihaddaden a été parmi le noyau qui a participé à la création de l'Ecole normale supérieure de Kouba en 1963, il a été aussi parmi les premiers enseignants à l'Institut de journalisme. Il a exercé après au niveau de certains ministères avant de prendre sa retraite en 1993. Il vient de publier aux Editions Dahleb "Itinéraire d'un militant", une biographie qui retrace son cheminement. Auteur de plusieurs ouvrages, dont un consacré à la presse algérienne d'avant l'indépendance Si Zahir s'est beaucoup plus spécialisé dans les écritures historiques auxquelles il a dédié plusieurs livres. L'enterrement aura lieu aujourd'hui au cimetière d'El Alia après la prière du Dohr