La ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Mme Houda Imane Feraoun a, de nouveau, exclu, hier, l'ouverture du capital de l'opérateur historique de la téléphonie fixe et du mobile, Mobilis. Elle a expliqué que compte tenu de la bonne santé financière et de la richesse de leurs ressources humaines, ces deux entreprises publiques ne sont pas intéressées d'ouvrir leurs ncapitaux. La ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Mme Houda Imane Feraoun a, de nouveau, exclu, hier, l'ouverture du capital de l'opérateur historique de la téléphonie fixe et du mobile, Mobilis. Elle a expliqué que compte tenu de la bonne santé financière et de la richesse de leurs ressources humaines, ces deux entreprises publiques ne sont pas intéressées d'ouvrir leurs ncapitaux. Mme Imane Feraoun, qui s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale, a souligné que l'ouverture du capital d'une entreprise est dictée par la recherche d'"un management" et le "gain supplémentaire d'argent" alors que Mobilis et Algérie Télécom ne se trouvent pas dans cette situation. Dans le même sillage, la ministre a exclu la levée du monopole dans la téléphonie fixe par Algérie Télécom. Les projets de lois sur le commerce électronique et sur la poste et les communications électroniques seront soumis au vote à l'APN, le même jour, « dans deux à trois semaines », a annoncé, également hier Houda- Imane Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, sur les ondes de la radio Alger Chaîne 3. Le premier projet de loi « qui concerne les règles générales de la Poste et des communications électroniques a été présenté, discuté en commission, débattu en plénière », a souligné Mme. Feraoun. Le projet de loi prévoit une importante nouveauté. Il s'agit de l'obligation qu'aura Algérie Télécom d'ouvrirson dernier kilomètre de réseau aux opérateurs privés ou publics qui souhaiteront se lancer dans la fourniture d'accès internet aux entreprises et aux particuliers, a- t-elle rappelé. La loi « sépare clairement entre le dernier kilomètre et le backbound, donc le réseau de transport c'est la souveraineté de l'Etat et restera la propriété de l'Etat, tout ce qui est réseau de distribution peut être ouvert au privé », a expliqué Mme Imane-Houda Feraoun, pour qui, cette ouverture dun monopole d'Algérie Télécom sur le réseau de distribution d'internet créera un « marché très lucratif, très dynamique » où les investisseurs privés « pourront se faire beaucoup d'argent ». Quant au projet de loi relatif au commerce électronique, il sera débattu à l'APN « probablement cette semaine ou la semaine prochaine, en fonction de l'agenda du Parlement », a affirmé Mme Feraoun. Cette nouvelle loi qui devra « encadrer globalement le commerce électronique », apportera, selon la ministre, un « cadre de confiance pour le citoyen » et permettra de protéger aussi bien les clients que les commerçants qui « ne sont pas protégés dans l'absence d'un cadre légal et réglementaire ». La mise en place du paiement électronique, prévu par cette loi, nécessitera l'équipement des commerçants en TPE, qui ne sont pas encore suffisamment disponibles sur le marché algérien. « C'est un produit qui n'a jamais existé en Algérie. Si on veut qu'il entre au marché, il faut faire les bons choix », a affirmé Mme Feraoun qui a précisé que l'achat des terminaux de paiement électronique (TPE) incombe aux commerçants et non auxbanques. Mais, « s'agissant d'un nouveau marché, Algérie Poste a décidé de faire l'acquisition de quelques milliers de TPE », a déclaré la ministre, annonçant lelancement d'un appel d'offres pour l'acquisition de 10.000 nà 50.000 TPE. « L'autre volet, c'est qu'il ne faut pas s'arrêter à ça, il y aura l'économie nationale qui souffrira énormément si on continue à acheter ces terminaux à l'international en importation simple. Donc, on a demandé dans ce cahier des charges pour qu'il y ait des verrous pour que seuls les fabricants puissent soumissionner et une fois un fabricant ou plusieurs sont identifiés, ils seront démarchés et la condition qui leur sera imposée sera de créer des partenariats technologiques avec des fabricants nationaux publics et privés pour les fabriquer en Algérie, ne serait-ce que dans le cadre du montage », a détaillé Mme. Feraoun. Algérie Télécom fournira du débit internet à des pays africains- Algérie Télécom fournira du débit internet à des pays voisins du Sud, a aussi annoncé Imane Houda Feraoun. Le débit sera fourni aux pays voisins par des moyens terrestres et satellitaires. Pour ce qui est des moyens terrestres, Imane HoudaFeraoun a affirmé qu'Algérie Télécom a déjà « déployé notre câble jusqu'à notre frontière ». Mais leraccordement aux pays voisins est entravé par le retard qu'ont ces pays frontaliers à déployer leurs câbles jusqu'à la frontière algérienne, à cause « de la situation sécuritaire au nord des pays frontaliers », ainsi que par les retards que connait le raccordement de l'Algérie à deux câbles sous-marins qui viendront renforcer la bande passante algérienne. Le raccordement au câble sous-marin Orval est, selon Mme. Feraoun, entravé par les délais d'obtention desautorisations d'atterrissement auprèsdes autorités espagnoles. « Les équipes d'Algérie Télécom ont réalisé les infrastructures d'accueil ici en Algérie, à Alger et à Oran, on a obtenu carrément toutes les autorisations de déploiement terrestre au niveau de Valence, restent les autorisations maritimes », a expliqué la ministre qui a insisté sur le fait que « c'est la première fois qu'un pays africain déploie son propre câble sousmarin ». Le second câble auquel l'Algérie devrait être prochainement raccordé relie les Etats-Unis à l'Asie en passant par la Méditerranée et la Mer Rouge. « Il reste les 172 kilomètres qui relieront Annaba à cette infrastructure. Le marché est conclu, il est signé, le partenaire nous a fourni une feuille de route pour ramener le bateau pour faire les études d'abord, puis commencer le déploiement », a précisé Mme. Feraoun. Algérie Télécom Satellite (ATS) fournira elle aussi du débit à des pays d'Afrique sub-saharienne. La filiale d'Algérie Télécom est en train de « démarcher plusieurs marchés en Afrique », selon Mme Feraoun qui n'a pas voulu citer les noms des pays concernés car, d'après elle, « ce sont des opérations commerciales qui sont en phase de négociation ». ATS compte sur le satellite Alcomsat 1, lancé en décembre 2017, pour commercialiser de la bande passante en Afrique. L'Afrique n'est, a priori, pas le seul marché ciblé par Algérie Télécom. « ATE, Algérie Télécom Europe est déjà une entreprise en Espagne. Bien sûr, elle est en difficulté tant que le câble n'est pas déployé, mais il y a quand même des gens qui travaillent sur la possibilité d'exporter dès que le câble sera déployé. Il n'y a pas de raison pour qu'internet vienne toujours de l'Europe, Internet partira aussi de l'Afrique », a déclaré la ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication. En parallèle à ses projets de développement à l'international, Algérie Télécom poursuit son déploiement en Algérie. La ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication a annoncé que la société a déployé plus de 600 kilomètres de réseau de transport en 2017, dont 4896 kilomètres de fibre optique, en plus d'un chantier en cours de plus de 7000 kilomètres dont une moitié dans le sud algérien. « Le backbound national aujourd'hui s'élève à 123 000 kilomètres, c'est probablement le plus large en Afrique, on rajoute à ça les 1200 km de l'autoroute qui vont être finalisés dans le courant des semaines qui arrivent. Je crois qu'avec ça on aura couvert pratiquement tout le territoire national », a détaillé Mme. Feraoun. Les résultats des entreprises publiques relevant du ministère de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication sont également en progression, selon Mme. Feraoun qui a donné le chiffre de 18 milliards de dinars de bénéfices nets pour Mobilis en 2017, alors que l'opérateur historique de téléphonie mobile avait fait 14 milliards de bénéfices en 2014. Un bénéfice en progression malgré la perte par Mobilis de « plusieurs milliards de dinars en supportant l'augmentation de la TVA par la loi des finances 2017 au lieu du citoyen », selon Mme. Feraoun. Mobilis a également gagné 3 millions d'abonnés en une année pour atteindre les 20 millions d'abonnés en 2017. ATS, filiale d'Algérie Télécom a, d'après Mme Feraoun, « fait une prouesse exceptionnelle », en réalisant cette année un bénéfice net d'un milliard de dinars alors qu'il était l'année passée de 10 millions de dinars. « Algérie Poste a fait 53% d'augmentation de résultats, l'année dernière on était à presque 8 milliards de dinars, cette année c'est 10 milliards de résultat net bénéficiaire, qui sera bien sûr presque totalement réinvesti dans le réseau en plus des 19 milliards de dinars qu'on a obtenus en prêt sur le fonds national d'investissement », a ajouté Mme Feraoun. Mme Imane Feraoun, qui s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale, a souligné que l'ouverture du capital d'une entreprise est dictée par la recherche d'"un management" et le "gain supplémentaire d'argent" alors que Mobilis et Algérie Télécom ne se trouvent pas dans cette situation. Dans le même sillage, la ministre a exclu la levée du monopole dans la téléphonie fixe par Algérie Télécom. Les projets de lois sur le commerce électronique et sur la poste et les communications électroniques seront soumis au vote à l'APN, le même jour, « dans deux à trois semaines », a annoncé, également hier Houda- Imane Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, sur les ondes de la radio Alger Chaîne 3. Le premier projet de loi « qui concerne les règles générales de la Poste et des communications électroniques a été présenté, discuté en commission, débattu en plénière », a souligné Mme. Feraoun. Le projet de loi prévoit une importante nouveauté. Il s'agit de l'obligation qu'aura Algérie Télécom d'ouvrirson dernier kilomètre de réseau aux opérateurs privés ou publics qui souhaiteront se lancer dans la fourniture d'accès internet aux entreprises et aux particuliers, a- t-elle rappelé. La loi « sépare clairement entre le dernier kilomètre et le backbound, donc le réseau de transport c'est la souveraineté de l'Etat et restera la propriété de l'Etat, tout ce qui est réseau de distribution peut être ouvert au privé », a expliqué Mme Imane-Houda Feraoun, pour qui, cette ouverture dun monopole d'Algérie Télécom sur le réseau de distribution d'internet créera un « marché très lucratif, très dynamique » où les investisseurs privés « pourront se faire beaucoup d'argent ». Quant au projet de loi relatif au commerce électronique, il sera débattu à l'APN « probablement cette semaine ou la semaine prochaine, en fonction de l'agenda du Parlement », a affirmé Mme Feraoun. Cette nouvelle loi qui devra « encadrer globalement le commerce électronique », apportera, selon la ministre, un « cadre de confiance pour le citoyen » et permettra de protéger aussi bien les clients que les commerçants qui « ne sont pas protégés dans l'absence d'un cadre légal et réglementaire ». La mise en place du paiement électronique, prévu par cette loi, nécessitera l'équipement des commerçants en TPE, qui ne sont pas encore suffisamment disponibles sur le marché algérien. « C'est un produit qui n'a jamais existé en Algérie. Si on veut qu'il entre au marché, il faut faire les bons choix », a affirmé Mme Feraoun qui a précisé que l'achat des terminaux de paiement électronique (TPE) incombe aux commerçants et non auxbanques. Mais, « s'agissant d'un nouveau marché, Algérie Poste a décidé de faire l'acquisition de quelques milliers de TPE », a déclaré la ministre, annonçant lelancement d'un appel d'offres pour l'acquisition de 10.000 nà 50.000 TPE. « L'autre volet, c'est qu'il ne faut pas s'arrêter à ça, il y aura l'économie nationale qui souffrira énormément si on continue à acheter ces terminaux à l'international en importation simple. Donc, on a demandé dans ce cahier des charges pour qu'il y ait des verrous pour que seuls les fabricants puissent soumissionner et une fois un fabricant ou plusieurs sont identifiés, ils seront démarchés et la condition qui leur sera imposée sera de créer des partenariats technologiques avec des fabricants nationaux publics et privés pour les fabriquer en Algérie, ne serait-ce que dans le cadre du montage », a détaillé Mme. Feraoun. Algérie Télécom fournira du débit internet à des pays africains- Algérie Télécom fournira du débit internet à des pays voisins du Sud, a aussi annoncé Imane Houda Feraoun. Le débit sera fourni aux pays voisins par des moyens terrestres et satellitaires. Pour ce qui est des moyens terrestres, Imane HoudaFeraoun a affirmé qu'Algérie Télécom a déjà « déployé notre câble jusqu'à notre frontière ». Mais leraccordement aux pays voisins est entravé par le retard qu'ont ces pays frontaliers à déployer leurs câbles jusqu'à la frontière algérienne, à cause « de la situation sécuritaire au nord des pays frontaliers », ainsi que par les retards que connait le raccordement de l'Algérie à deux câbles sous-marins qui viendront renforcer la bande passante algérienne. Le raccordement au câble sous-marin Orval est, selon Mme. Feraoun, entravé par les délais d'obtention desautorisations d'atterrissement auprèsdes autorités espagnoles. « Les équipes d'Algérie Télécom ont réalisé les infrastructures d'accueil ici en Algérie, à Alger et à Oran, on a obtenu carrément toutes les autorisations de déploiement terrestre au niveau de Valence, restent les autorisations maritimes », a expliqué la ministre qui a insisté sur le fait que « c'est la première fois qu'un pays africain déploie son propre câble sousmarin ». Le second câble auquel l'Algérie devrait être prochainement raccordé relie les Etats-Unis à l'Asie en passant par la Méditerranée et la Mer Rouge. « Il reste les 172 kilomètres qui relieront Annaba à cette infrastructure. Le marché est conclu, il est signé, le partenaire nous a fourni une feuille de route pour ramener le bateau pour faire les études d'abord, puis commencer le déploiement », a précisé Mme. Feraoun. Algérie Télécom Satellite (ATS) fournira elle aussi du débit à des pays d'Afrique sub-saharienne. La filiale d'Algérie Télécom est en train de « démarcher plusieurs marchés en Afrique », selon Mme Feraoun qui n'a pas voulu citer les noms des pays concernés car, d'après elle, « ce sont des opérations commerciales qui sont en phase de négociation ». ATS compte sur le satellite Alcomsat 1, lancé en décembre 2017, pour commercialiser de la bande passante en Afrique. L'Afrique n'est, a priori, pas le seul marché ciblé par Algérie Télécom. « ATE, Algérie Télécom Europe est déjà une entreprise en Espagne. Bien sûr, elle est en difficulté tant que le câble n'est pas déployé, mais il y a quand même des gens qui travaillent sur la possibilité d'exporter dès que le câble sera déployé. Il n'y a pas de raison pour qu'internet vienne toujours de l'Europe, Internet partira aussi de l'Afrique », a déclaré la ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication. En parallèle à ses projets de développement à l'international, Algérie Télécom poursuit son déploiement en Algérie. La ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication a annoncé que la société a déployé plus de 600 kilomètres de réseau de transport en 2017, dont 4896 kilomètres de fibre optique, en plus d'un chantier en cours de plus de 7000 kilomètres dont une moitié dans le sud algérien. « Le backbound national aujourd'hui s'élève à 123 000 kilomètres, c'est probablement le plus large en Afrique, on rajoute à ça les 1200 km de l'autoroute qui vont être finalisés dans le courant des semaines qui arrivent. Je crois qu'avec ça on aura couvert pratiquement tout le territoire national », a détaillé Mme. Feraoun. Les résultats des entreprises publiques relevant du ministère de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication sont également en progression, selon Mme. Feraoun qui a donné le chiffre de 18 milliards de dinars de bénéfices nets pour Mobilis en 2017, alors que l'opérateur historique de téléphonie mobile avait fait 14 milliards de bénéfices en 2014. Un bénéfice en progression malgré la perte par Mobilis de « plusieurs milliards de dinars en supportant l'augmentation de la TVA par la loi des finances 2017 au lieu du citoyen », selon Mme. Feraoun. Mobilis a également gagné 3 millions d'abonnés en une année pour atteindre les 20 millions d'abonnés en 2017. ATS, filiale d'Algérie Télécom a, d'après Mme Feraoun, « fait une prouesse exceptionnelle », en réalisant cette année un bénéfice net d'un milliard de dinars alors qu'il était l'année passée de 10 millions de dinars. « Algérie Poste a fait 53% d'augmentation de résultats, l'année dernière on était à presque 8 milliards de dinars, cette année c'est 10 milliards de résultat net bénéficiaire, qui sera bien sûr presque totalement réinvesti dans le réseau en plus des 19 milliards de dinars qu'on a obtenus en prêt sur le fonds national d'investissement », a ajouté Mme Feraoun.