Le marché de l'Internet sera bientôt ouvert au secteur privé. C'est le message qu'a fait passer hier la ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Houda-Imane Faraoun, lors de son intervention à la Radio Nationale. Le marché de l'Internet sera bientôt ouvert au secteur privé. C'est le message qu'a fait passer hier la ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, Houda-Imane Faraoun, lors de son intervention à la Radio Nationale. Le "marché est théoriquement ouvert mais les mécanismes permettant son ouverture ne sont pas (encore) là", a-t-elle indiqué, ajoutant que "Le projet de loi qui a été soumis permettrait de mettre en place le dégroupage comme obligation pour Algérie Télécom" a précisé la ministre sans donner d'échéance pour l'entrée en vigueur de la loi sur les TIC. S'agissant de la 4G, la ministre a expliqué que cette technologie est de très haut débit, mais "si on transite sur une zone qui n'est pas couverte, on bascule automatiquement sur la 3G". Et d'ajouter qu'"aucun pays n'a déployé la 4G sur 100 % de son territoire en raison de la loi qui n'autorise pas les acteurs à la déployer sur plus de 10 % de la superficie de la wilaya". Houda Feraoun, pour qui le déploiement de l'Internet fixe en Algérie est très développé, promet de belles perspectives en matière de débit et de fluidité du service internet "Le citoyen algérien va avoir du vrai haut débit et sera éligible au 100 méga", puisque, révèle-t-elle, "une enveloppe de 27 milliards de dinars a été mobilisée en 2017 à cet effet". Au sujet de la conférence africaine sur la "Gouvernance de l'Internet", qui se tiendra aujourd'hui à Alger, Iman Faraoun a expliqué que "L'objectif d'appeler mes homologues d'Afrique est de discuter de la gouvernance de l'internet, c'est un sujet qu'on aborde habituellement de façon très superficielle... mais concrètement les vraies questions stratégiques, les questions décisionnelles, on ne les aborde pas c'est quasi tabou !". Cette rencontre continentale sera donc l'occasion pour les participants de parler, et pour la première fois, de façon très sérieuse de la gouvernance d'Internet. Mais d'autres points seront au menu, comme la couverture des zones enclavées désertiques dans certains pays africains, et la coopération au Mali. Des appels d'offres pour le déploiement de la fibre optique en Afrique Plusieurs appels d'offres seront lancés prochainement pour déployer des centaines de kilomètres de fibre optique dans des pays africains, a annoncé également Imene Houda Faraoun. "Dans quelques semaines, des appels d'offres seront lancés pour la mise en place de mécanismes permettant le déploiement des centaines de kilomètres de fibre optique dans les pays mitoyens, tels que le Niger, le Mali et le Tchad", a précisé Mme Faraoun sur les ondes de la Radio nationale. Dans un premier temps le principal acteur sera le groupe Algérie Telecom (AT) avec toutes ses filiales, mais toutes les entreprises intéressées sont invitées à y investir. La ministre a noté, à ce propos, qu'en vertu d'un accord avec la Banque africaine de développement (BAD), ces "entreprises bénéficieront d'un bonus par rapport à leurs homologues européennes". Elle a rappelé à l'occasion, que dans ce domaine, l'Algérie, classée "troisième après le Niger et l'Egypte en matière de déploiement de l'internet fixe, est très développée par rapport au reste des pays africains". Toutefois, a-t-elle dit, le secteur des TIC en Algérie "n'est pas réellement créateur de bénéfices et ne rapporte rien à la balance économique nationale", d'où la nécessité d'aller investir notamment en Afrique dans ce domaine "le plus important pour les deux décennies à venir", a telle ajouté. En Afrique, avec une population dépassant un milliard, "moins de 300 millions d'habitants seulement sont connectés" à Internet et le taux de pénétration "n'a pas encore atteint 3 %", ce qui est "inadmissible", selon Mme Faraoun. A travers cette démarche (déploiement de la fibre optique en Afrique), l'Algérie veut affirmer sa présence et son rôle de leadership dans le continent. "C'est d'abord un acte politique", a encore souligné la ministre. Hormis cela, ramener la fibre dans les zones enclavées de l'Afrique, "permettre l'accès à la bande passante et une couverture satellitaire dans ces pays, contribuera, aussi, à l'essor de notre économie", a estimé la ministre. S'agissant de la liaison transsaharienne, elle a rappelé que la plus grande partie de la ligne Alger-Aïn Guezam a été réalisée par l'Algérie dans les délais, le retard accusé dans le reste de la ligne est le fait des difficultés économiques et sécuritaires que traversent le Niger, le Mali et le Tchad. Le "marché est théoriquement ouvert mais les mécanismes permettant son ouverture ne sont pas (encore) là", a-t-elle indiqué, ajoutant que "Le projet de loi qui a été soumis permettrait de mettre en place le dégroupage comme obligation pour Algérie Télécom" a précisé la ministre sans donner d'échéance pour l'entrée en vigueur de la loi sur les TIC. S'agissant de la 4G, la ministre a expliqué que cette technologie est de très haut débit, mais "si on transite sur une zone qui n'est pas couverte, on bascule automatiquement sur la 3G". Et d'ajouter qu'"aucun pays n'a déployé la 4G sur 100 % de son territoire en raison de la loi qui n'autorise pas les acteurs à la déployer sur plus de 10 % de la superficie de la wilaya". Houda Feraoun, pour qui le déploiement de l'Internet fixe en Algérie est très développé, promet de belles perspectives en matière de débit et de fluidité du service internet "Le citoyen algérien va avoir du vrai haut débit et sera éligible au 100 méga", puisque, révèle-t-elle, "une enveloppe de 27 milliards de dinars a été mobilisée en 2017 à cet effet". Au sujet de la conférence africaine sur la "Gouvernance de l'Internet", qui se tiendra aujourd'hui à Alger, Iman Faraoun a expliqué que "L'objectif d'appeler mes homologues d'Afrique est de discuter de la gouvernance de l'internet, c'est un sujet qu'on aborde habituellement de façon très superficielle... mais concrètement les vraies questions stratégiques, les questions décisionnelles, on ne les aborde pas c'est quasi tabou !". Cette rencontre continentale sera donc l'occasion pour les participants de parler, et pour la première fois, de façon très sérieuse de la gouvernance d'Internet. Mais d'autres points seront au menu, comme la couverture des zones enclavées désertiques dans certains pays africains, et la coopération au Mali. Des appels d'offres pour le déploiement de la fibre optique en Afrique Plusieurs appels d'offres seront lancés prochainement pour déployer des centaines de kilomètres de fibre optique dans des pays africains, a annoncé également Imene Houda Faraoun. "Dans quelques semaines, des appels d'offres seront lancés pour la mise en place de mécanismes permettant le déploiement des centaines de kilomètres de fibre optique dans les pays mitoyens, tels que le Niger, le Mali et le Tchad", a précisé Mme Faraoun sur les ondes de la Radio nationale. Dans un premier temps le principal acteur sera le groupe Algérie Telecom (AT) avec toutes ses filiales, mais toutes les entreprises intéressées sont invitées à y investir. La ministre a noté, à ce propos, qu'en vertu d'un accord avec la Banque africaine de développement (BAD), ces "entreprises bénéficieront d'un bonus par rapport à leurs homologues européennes". Elle a rappelé à l'occasion, que dans ce domaine, l'Algérie, classée "troisième après le Niger et l'Egypte en matière de déploiement de l'internet fixe, est très développée par rapport au reste des pays africains". Toutefois, a-t-elle dit, le secteur des TIC en Algérie "n'est pas réellement créateur de bénéfices et ne rapporte rien à la balance économique nationale", d'où la nécessité d'aller investir notamment en Afrique dans ce domaine "le plus important pour les deux décennies à venir", a telle ajouté. En Afrique, avec une population dépassant un milliard, "moins de 300 millions d'habitants seulement sont connectés" à Internet et le taux de pénétration "n'a pas encore atteint 3 %", ce qui est "inadmissible", selon Mme Faraoun. A travers cette démarche (déploiement de la fibre optique en Afrique), l'Algérie veut affirmer sa présence et son rôle de leadership dans le continent. "C'est d'abord un acte politique", a encore souligné la ministre. Hormis cela, ramener la fibre dans les zones enclavées de l'Afrique, "permettre l'accès à la bande passante et une couverture satellitaire dans ces pays, contribuera, aussi, à l'essor de notre économie", a estimé la ministre. S'agissant de la liaison transsaharienne, elle a rappelé que la plus grande partie de la ligne Alger-Aïn Guezam a été réalisée par l'Algérie dans les délais, le retard accusé dans le reste de la ligne est le fait des difficultés économiques et sécuritaires que traversent le Niger, le Mali et le Tchad.