Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a pris part, hier à Addis- Abeba, à la session de consultations sur la question de la réforme de l'Union africaine (UA), au cours de laquelle il a exposé la vision de l'Algérie sur la question de la réforme institutionnelle de l'UA qui figure désormais parmi les principales priorités de l'action de l'Organisation continentale. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a pris part, hier à Addis- Abeba, à la session de consultations sur la question de la réforme de l'Union africaine (UA), au cours de laquelle il a exposé la vision de l'Algérie sur la question de la réforme institutionnelle de l'UA qui figure désormais parmi les principales priorités de l'action de l'Organisation continentale. Intervenant lors de cette session, tenue à huis clos avant l'ouverture solennelle du 30eme sommet des chefs d'Etat et de gouvernement (prévue en début d'après-midi), M. Ouyahia, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet de l'UA, a souligné que l'Algérie "partagel'impératif d'une réforme institutionnelle et structurelle de l'UA", précisant que "le contenu de cette réforme devrait bénéficier de l'adhésion la plus large de l'ensemble des Etats membres". Dans le même ordre d'idées etconcernant les aspects liés au = financement de l'UA, le Premier ministre a indiqué que la mécanique financière de l'Organisation "devrait tenir compte d'un minimum d'équilibre entre l'ensemble des Etats membres et de leurs capacités économiques". Enfin, M. Ouyahia a mis l'accent en outre sur "l'importance d'une gestionb consensuelle du processus de réforme, à travers notamment, une approche basée sur l'appropriation par les Etats membres et l'examen exhaustif des propositions qui y sont contenues". -L'Algérie citée dans le rapport du CPS pour son expérience L'Algérie dont l'expérience en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent est avérée et reconnue, a été citée à plusieurs reprises dans le rapport présenté par le Conseil de paix et sécurité (CPS) sur ses activités et sur l'état de la paix et de la sécurité en Afrique, à l'occasion de la 30e conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, qui se tient dimanche et lundi à Addis- Abeba. Les efforts de l'Algérie en la matière ont été soulignés,compte tenu de tout ce qu'elle entreprend dans le cadre de lalutte contre le terrorisme, ainsique sa disponibilité à partagersonexpérience avec les paysducontinent pour lutter contre cephénomène transnational et ses connexions.Dans son rapport, dont l'APS aobtenu une copie, le CPS a longuement évoqué le forum de haut niveau des Etats membres de l'UA qui s'est tenu à Oran en décembre 2017 sous le thème "Des réponses efficaces et durables contre le terrorisme: une approche régionale", soulignantque ce forum avait préconisé "une approchede prévention et de réponse axée sur les conditions propices au terrorisme, lalutte contre les idéologies violenteset des opérations intégrées de stabilisation et de soutien à la paix". Le CPS a également cité la rencontre tenue àConstantine, en décembre dernier, sur "le Réseau panafricain des femmes médiateurs" visant à "renforcer la participation active des femmes et leur impact sur la prévention des conflits, lamédiation et la consolidation de la paix en Afrique". Dans le même document, un hommage a été également rendu à l'Algérie pour avoir organisé un atelier sur le renforcement des capacitésdans la région d'Afrique de l'Ouest et avoir facilité la tenue d'une autre rencontre sur les connexions entre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme en octobre dernier. A cela s'ajoute la conférence coorganiséeà Alger, en août 2017, par le Forum mondial contre le terrorisme (GCTF) et le Centre africain d'études et de recherchessur le terrorisme (CAERT, basé à Alger) sur les enlèvements etle paiement des rançons. Le rapportdu CPS n'a pas manqué aussi de citer la formation sur "le leadership Opération Africa- Trigger", organisée à Alger en septembre 2017, en collaboration avec l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l'Organisation mondiale des douanes (OMD), qui a lancé uneopération devant permettre à des officiers d'Afrique de l'Ouest et du Sahel de mener des interventions coordonnées ciblant le trafic illicite d'armes à feu et la mobilité des terroristes. Le CPSa mentionné aussi dans son rapport la 11ème réunion annuelle des Représentants des Etats membres, des points focaux des Communautés économiques régionales et des Mécanismes régionaux, qui s'est tenu à Alger en décembre 2017, avec la participation des points focaux nationaux et régionaux du CAERT de 50 pays Etats membres de l'UA ainsi que des représentants de l'Organisation du Traité del'Atlantique Nord (OTAN) et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Cette réunion avait permis, note le CPS, d'"analyser la situation actuelle du terrorismesur le continent, d'adopter son plan stratégique 2018-2020, de coordonner les actions et de tracer la voie pour faire avancer les objectifs de lutte contre le terrorisme sur le continent, par une action conjointe plus concrèteet coordonnée". Le CPS a, en outre, noté dans son rapport l'atelier régional pour les leadersreligieux des pays du Processus de Nouakchott, organisé à Alger en décembre dernier, dans le cadre de la promotion de la tolérance et la prévention de la radicalisation dans l'éducation religieuse. Durant la même période, une autre réunion des coordonnateurs régionaux de la lutte antiterroriste s'était tenue à Alger avec l'objectif de "promouvoir des réponses régionales et interrégionalesconcertées au terrorismeet à la criminalité transnationale organisée, à travers l'élaboration de programmes uniformes pour faciliter la coordinationentre les régions et l'explorationdes synergies dans les opérations et le renforcement des capacités". L'Afripol (Mécanisme de coopérationpolicière africaine), dont le siège est basé à Alger, a tenu, n décembre 2017, une réunionavec pour objectif le renforcement de la coopération dans la lutte contre la cybercriminalité,ce qui avait permis d'identifier des actions aux niveaux national, régional et continental pour renforcer les capacités des services de police à prévenir et combattre la cybercriminalité, a noté le CPS dans son rapport. Intervenant lors de cette session, tenue à huis clos avant l'ouverture solennelle du 30eme sommet des chefs d'Etat et de gouvernement (prévue en début d'après-midi), M. Ouyahia, en sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet de l'UA, a souligné que l'Algérie "partagel'impératif d'une réforme institutionnelle et structurelle de l'UA", précisant que "le contenu de cette réforme devrait bénéficier de l'adhésion la plus large de l'ensemble des Etats membres". Dans le même ordre d'idées etconcernant les aspects liés au = financement de l'UA, le Premier ministre a indiqué que la mécanique financière de l'Organisation "devrait tenir compte d'un minimum d'équilibre entre l'ensemble des Etats membres et de leurs capacités économiques". Enfin, M. Ouyahia a mis l'accent en outre sur "l'importance d'une gestionb consensuelle du processus de réforme, à travers notamment, une approche basée sur l'appropriation par les Etats membres et l'examen exhaustif des propositions qui y sont contenues". -L'Algérie citée dans le rapport du CPS pour son expérience L'Algérie dont l'expérience en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent est avérée et reconnue, a été citée à plusieurs reprises dans le rapport présenté par le Conseil de paix et sécurité (CPS) sur ses activités et sur l'état de la paix et de la sécurité en Afrique, à l'occasion de la 30e conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine, qui se tient dimanche et lundi à Addis- Abeba. Les efforts de l'Algérie en la matière ont été soulignés,compte tenu de tout ce qu'elle entreprend dans le cadre de lalutte contre le terrorisme, ainsique sa disponibilité à partagersonexpérience avec les paysducontinent pour lutter contre cephénomène transnational et ses connexions.Dans son rapport, dont l'APS aobtenu une copie, le CPS a longuement évoqué le forum de haut niveau des Etats membres de l'UA qui s'est tenu à Oran en décembre 2017 sous le thème "Des réponses efficaces et durables contre le terrorisme: une approche régionale", soulignantque ce forum avait préconisé "une approchede prévention et de réponse axée sur les conditions propices au terrorisme, lalutte contre les idéologies violenteset des opérations intégrées de stabilisation et de soutien à la paix". Le CPS a également cité la rencontre tenue àConstantine, en décembre dernier, sur "le Réseau panafricain des femmes médiateurs" visant à "renforcer la participation active des femmes et leur impact sur la prévention des conflits, lamédiation et la consolidation de la paix en Afrique". Dans le même document, un hommage a été également rendu à l'Algérie pour avoir organisé un atelier sur le renforcement des capacitésdans la région d'Afrique de l'Ouest et avoir facilité la tenue d'une autre rencontre sur les connexions entre la criminalité transnationale organisée et le terrorisme en octobre dernier. A cela s'ajoute la conférence coorganiséeà Alger, en août 2017, par le Forum mondial contre le terrorisme (GCTF) et le Centre africain d'études et de recherchessur le terrorisme (CAERT, basé à Alger) sur les enlèvements etle paiement des rançons. Le rapportdu CPS n'a pas manqué aussi de citer la formation sur "le leadership Opération Africa- Trigger", organisée à Alger en septembre 2017, en collaboration avec l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l'Organisation mondiale des douanes (OMD), qui a lancé uneopération devant permettre à des officiers d'Afrique de l'Ouest et du Sahel de mener des interventions coordonnées ciblant le trafic illicite d'armes à feu et la mobilité des terroristes. Le CPSa mentionné aussi dans son rapport la 11ème réunion annuelle des Représentants des Etats membres, des points focaux des Communautés économiques régionales et des Mécanismes régionaux, qui s'est tenu à Alger en décembre 2017, avec la participation des points focaux nationaux et régionaux du CAERT de 50 pays Etats membres de l'UA ainsi que des représentants de l'Organisation du Traité del'Atlantique Nord (OTAN) et de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Cette réunion avait permis, note le CPS, d'"analyser la situation actuelle du terrorismesur le continent, d'adopter son plan stratégique 2018-2020, de coordonner les actions et de tracer la voie pour faire avancer les objectifs de lutte contre le terrorisme sur le continent, par une action conjointe plus concrèteet coordonnée". Le CPS a, en outre, noté dans son rapport l'atelier régional pour les leadersreligieux des pays du Processus de Nouakchott, organisé à Alger en décembre dernier, dans le cadre de la promotion de la tolérance et la prévention de la radicalisation dans l'éducation religieuse. Durant la même période, une autre réunion des coordonnateurs régionaux de la lutte antiterroriste s'était tenue à Alger avec l'objectif de "promouvoir des réponses régionales et interrégionalesconcertées au terrorismeet à la criminalité transnationale organisée, à travers l'élaboration de programmes uniformes pour faciliter la coordinationentre les régions et l'explorationdes synergies dans les opérations et le renforcement des capacités". L'Afripol (Mécanisme de coopérationpolicière africaine), dont le siège est basé à Alger, a tenu, n décembre 2017, une réunionavec pour objectif le renforcement de la coopération dans la lutte contre la cybercriminalité,ce qui avait permis d'identifier des actions aux niveaux national, régional et continental pour renforcer les capacités des services de police à prévenir et combattre la cybercriminalité, a noté le CPS dans son rapport.