Le nombre de morts et de blessés dans les accidents de la route en Algérie a "sensiblement baissé" durant l'année 2017, a indiqué un rapport du Centre national de prévention et de sécurité routières. Le nombre de morts et de blessés dans les accidents de la route en Algérie a "sensiblement baissé" durant l'année 2017, a indiqué un rapport du Centre national de prévention et de sécurité routières. Les 25.038 accidents de la circulation enregistrés en 2017 ont causé la mort de 3.639 personnes, en baisse de 8,84 % par rapport à 2016, selon ce rapport qui relève également une baisse de 17,54 % du nombre de blessés, passant de 44.007 en 2016 à 36.287 blessés en 2017. Le taux de mortalité routière observé en 2017 est "le plus bas" depuis l'année 1998, période au cours de laquelle il avait été déploré le décès de 3.565 personnes, a précisé la même source, rappelant que le nombre de véhicules en Algérie a été multiplié par 4 durant cette période, passant en 2017 à plus de 8,858 millions unités contre 2,742 millions en 1996, "situation qui, dans des payscomparables au notre, aurait conduit irrémédiablement à une explosion de la sinistralité", explique le rapport. En ce qui concerne le nombre de personnes blessées, c'est l'indicateur qui aconnu la baisse la "plus conséquente" aucours de ces dernières années, a relevé le rapport, ajoutant qu'en effet, après avoir enregistré "un pic" en 2013, avec un nombre de 69.582 blessés, cet indicateur a entamé une "baisse continue" pour atteindre le nombre de 44.007 en 2014, puis 36.287 blessés en 2017. Le nombre de 36.287 blessés, recensé en 2017, constitue le "meilleur taux" depuis 1997, année au cours de laquelle il avait été déploré un nombre de 34.534 personnes blessées.Par régions, la wilaya de M'sila a enregistré le plus fort taux de mortalité en 2017, avec 175 personnes décédées sur les routes, suivie par Alger avec 135 décès et Sétif avec 129 morts. L'excès de vitesse, la baisse de vigilance et les dépassements dangereux "sont les principales causes de la sinistralité en 2017", a assuré le centre dans son rapport. L'excès de vitesse a été à l'origine de 5.448 accidents corporels, soit 21,76 %des causes de la "sinistralité", tandis que la "baisse de vigilance" du conducteur est donnée pour être la cause de 3.413 accidents, alors que les dépassements dangereux sont mis cause dans 1.586 cas d'accidents. Ces trois facteurs, à eux seuls, constituent près de 42 % des causes d'accidents enregistrés au cours de l'année 2017. Selon le rapport, 83,43 % des personnes décédées sur les routes en 2017 sont de sexe masculin, soit 3.036 victimes, tandis que les 603 autres victimes sont de sexe féminin (16,57 %). La même source a ajouté que 79,20 % des personnes blessées sur les routes étaient de sexe masculin, soit 28.739 victimes, tandis que les 7.548 personnes blessées sont de sexe féminin (20,80 %) Sur les 726 cas de décès enregistrés, 2017 au niveau des zones urbaines, 366 d'entre eux étaient des piétons, soit 50,41 %, a relevé la même source, ajoutant que sur les 18.112 personnes blessées au niveau des zones urbaines, 8.544 d'entre elles étaient des piétons, soit 47,17 %. Selon le Centre, les jeunes conducteurs sont "surreprésentés" dans les accidentsde la circulation survenus en 2017, précisantque la tranche d'âge comprise entre 18 et 29 ans a été impliquée dans 8.804 accidents corporels, soit 35,16 % du nombre global des sinistres routiers enregistrés. Dans le chapitre des victimes de la route, on constate que les enfants et les jeunes de moins de 29 ans tiennent également le haut du tableau, a indiqué la même source, ajoutant que 1.620 jeunes de moins de 29 ans ont perdu la vie sur les routes au cours de l'année 2017, soit 44,52 % du nombre global de décès. Pas moins de 19.784 jeunes de moins de 29 ans ont été blessés durant cette même période, soit 54,53 % du nombre global des victimes, a noté la même source. La prédominance des titulaires de permis de conduire probatoires Les conducteurs titulaires d'un permis de conduire de moins de deux ans (Permis probatoire) ont été impliqués dans 6.894accidents corporels de la circulation routière en 2017, soit près de 28 % de la totalité des conducteurs impliqués. Cet état de fait peut être expliqué, en grande partie, par le "faible apprentissage" à la conduite et le jeune âge des nouveaux titulaires des permis de conduire, lesquels favorisent les comportements "intempestifs" et les postures "dangereuses et irréfléchies" en circulation. L'autoroute Est-Ouest et la Route nationale numéro 1, en raison de la longueur de leur tracé et de la dangerosité de certains de leurs tronçons, ont comptabilisé le plus grand nombre d'accidents durant l'année 2017, avec respectivement 709 et 559 sinistres. Avec 1.405 accidents corporels enregistrés en, la wilaya d'Alger se positionne dans le peloton de tête des wilayas les plus touchées par "l'hécatombe routière".Toutefois, cet indicateur de l'accidentalité "doit être relativisé" au regard de lataille du parc automobile de cette wilaya(16,48 % du parc national), de l'étendue de son réseau routier (2.364 km), de sa densitédémographique et surtout de l'importance de sa population, a expliquéle centre. L'axe M'Sila, Sétif et Biskra, qui constitueun "grand carrefour" desservantles régions CentreûEst et Sud du pays,comptabilise 2.729 accidents corporels, soit 10,90 % de la sinistralité routière enregistrée au niveau national. Le premier et le dernier jour ouvrable de la semaine (dimanche et jeudi), qui correspondent aux retours et départs en week-end, comptabilisent 7.607 accidents, soit 30,38 % de "la sinistralité" routière enregistrée en 2017, et ce en raison de la "forte mobilité" observée durant ces deux journées. Le vendredi, qui se singularise par une "forte baisse" des déplacements, est placé comme la journée la "moins accidentogène" de la semaine, avec 3.065 accidents corporels enregistres, a préciséla même source, ajoutant que la tranche horaire la plus accidentogène se situe entre 18h et minuit avec 6.801 sinistresenregistrés, soit 27,16 %.Les résultats "encourageants," audemeurant "perfectibles", obtenus en2017 doivent être mis à l'actif des efforts "soutenus" de prévention et de sensibilisation développés par les principaux acteurs de la sécurité routière ainsi qu'à l'action résolue des services de sécurité, a souligné le rapport. Les 25.038 accidents de la circulation enregistrés en 2017 ont causé la mort de 3.639 personnes, en baisse de 8,84 % par rapport à 2016, selon ce rapport qui relève également une baisse de 17,54 % du nombre de blessés, passant de 44.007 en 2016 à 36.287 blessés en 2017. Le taux de mortalité routière observé en 2017 est "le plus bas" depuis l'année 1998, période au cours de laquelle il avait été déploré le décès de 3.565 personnes, a précisé la même source, rappelant que le nombre de véhicules en Algérie a été multiplié par 4 durant cette période, passant en 2017 à plus de 8,858 millions unités contre 2,742 millions en 1996, "situation qui, dans des payscomparables au notre, aurait conduit irrémédiablement à une explosion de la sinistralité", explique le rapport. En ce qui concerne le nombre de personnes blessées, c'est l'indicateur qui aconnu la baisse la "plus conséquente" aucours de ces dernières années, a relevé le rapport, ajoutant qu'en effet, après avoir enregistré "un pic" en 2013, avec un nombre de 69.582 blessés, cet indicateur a entamé une "baisse continue" pour atteindre le nombre de 44.007 en 2014, puis 36.287 blessés en 2017. Le nombre de 36.287 blessés, recensé en 2017, constitue le "meilleur taux" depuis 1997, année au cours de laquelle il avait été déploré un nombre de 34.534 personnes blessées.Par régions, la wilaya de M'sila a enregistré le plus fort taux de mortalité en 2017, avec 175 personnes décédées sur les routes, suivie par Alger avec 135 décès et Sétif avec 129 morts. L'excès de vitesse, la baisse de vigilance et les dépassements dangereux "sont les principales causes de la sinistralité en 2017", a assuré le centre dans son rapport. L'excès de vitesse a été à l'origine de 5.448 accidents corporels, soit 21,76 %des causes de la "sinistralité", tandis que la "baisse de vigilance" du conducteur est donnée pour être la cause de 3.413 accidents, alors que les dépassements dangereux sont mis cause dans 1.586 cas d'accidents. Ces trois facteurs, à eux seuls, constituent près de 42 % des causes d'accidents enregistrés au cours de l'année 2017. Selon le rapport, 83,43 % des personnes décédées sur les routes en 2017 sont de sexe masculin, soit 3.036 victimes, tandis que les 603 autres victimes sont de sexe féminin (16,57 %). La même source a ajouté que 79,20 % des personnes blessées sur les routes étaient de sexe masculin, soit 28.739 victimes, tandis que les 7.548 personnes blessées sont de sexe féminin (20,80 %) Sur les 726 cas de décès enregistrés, 2017 au niveau des zones urbaines, 366 d'entre eux étaient des piétons, soit 50,41 %, a relevé la même source, ajoutant que sur les 18.112 personnes blessées au niveau des zones urbaines, 8.544 d'entre elles étaient des piétons, soit 47,17 %. Selon le Centre, les jeunes conducteurs sont "surreprésentés" dans les accidentsde la circulation survenus en 2017, précisantque la tranche d'âge comprise entre 18 et 29 ans a été impliquée dans 8.804 accidents corporels, soit 35,16 % du nombre global des sinistres routiers enregistrés. Dans le chapitre des victimes de la route, on constate que les enfants et les jeunes de moins de 29 ans tiennent également le haut du tableau, a indiqué la même source, ajoutant que 1.620 jeunes de moins de 29 ans ont perdu la vie sur les routes au cours de l'année 2017, soit 44,52 % du nombre global de décès. Pas moins de 19.784 jeunes de moins de 29 ans ont été blessés durant cette même période, soit 54,53 % du nombre global des victimes, a noté la même source. La prédominance des titulaires de permis de conduire probatoires Les conducteurs titulaires d'un permis de conduire de moins de deux ans (Permis probatoire) ont été impliqués dans 6.894accidents corporels de la circulation routière en 2017, soit près de 28 % de la totalité des conducteurs impliqués. Cet état de fait peut être expliqué, en grande partie, par le "faible apprentissage" à la conduite et le jeune âge des nouveaux titulaires des permis de conduire, lesquels favorisent les comportements "intempestifs" et les postures "dangereuses et irréfléchies" en circulation. L'autoroute Est-Ouest et la Route nationale numéro 1, en raison de la longueur de leur tracé et de la dangerosité de certains de leurs tronçons, ont comptabilisé le plus grand nombre d'accidents durant l'année 2017, avec respectivement 709 et 559 sinistres. Avec 1.405 accidents corporels enregistrés en, la wilaya d'Alger se positionne dans le peloton de tête des wilayas les plus touchées par "l'hécatombe routière".Toutefois, cet indicateur de l'accidentalité "doit être relativisé" au regard de lataille du parc automobile de cette wilaya(16,48 % du parc national), de l'étendue de son réseau routier (2.364 km), de sa densitédémographique et surtout de l'importance de sa population, a expliquéle centre. L'axe M'Sila, Sétif et Biskra, qui constitueun "grand carrefour" desservantles régions CentreûEst et Sud du pays,comptabilise 2.729 accidents corporels, soit 10,90 % de la sinistralité routière enregistrée au niveau national. Le premier et le dernier jour ouvrable de la semaine (dimanche et jeudi), qui correspondent aux retours et départs en week-end, comptabilisent 7.607 accidents, soit 30,38 % de "la sinistralité" routière enregistrée en 2017, et ce en raison de la "forte mobilité" observée durant ces deux journées. Le vendredi, qui se singularise par une "forte baisse" des déplacements, est placé comme la journée la "moins accidentogène" de la semaine, avec 3.065 accidents corporels enregistres, a préciséla même source, ajoutant que la tranche horaire la plus accidentogène se situe entre 18h et minuit avec 6.801 sinistresenregistrés, soit 27,16 %.Les résultats "encourageants," audemeurant "perfectibles", obtenus en2017 doivent être mis à l'actif des efforts "soutenus" de prévention et de sensibilisation développés par les principaux acteurs de la sécurité routière ainsi qu'à l'action résolue des services de sécurité, a souligné le rapport.