La Banque d'Algérie s'inquiète de la fragilité de l'économie nationale. Cette nouvelle mise en garde du gouverneur de la Banque d'Algérie alerte sur la vulnérabilité d'une économie qui peut être mise en péril par les chocs pétroliers. La Banque d'Algérie s'inquiète de la fragilité de l'économie nationale. Cette nouvelle mise en garde du gouverneur de la Banque d'Algérie alerte sur la vulnérabilité d'une économie qui peut être mise en péril par les chocs pétroliers. La forte "baisse des réserves de change observée en 2017 réduit la marge de résilience face aux chocs externes", a averti Mohamed Loukal en présentant aux députés le rapport sur l'évolution économique et monétaire de l'Algérie en 2016 et 2017. Les réserves de change du pays qui permettent d'absorber les chocs des marchés internationaux ont reculé de 16,8 milliards (mds) de dollars en 2017 passant de 114,1 mds de dollars à fin 2016 à 97,3 mds de dollars à fin 2017. Mohamed Loukal a expliqué cette baisse par à une baisse effective de la balance des paiements mais aussi par "les variations des taux de change du dollar et de l'euro". Il a fait savoir que le taux de change de la monnaie nationale a reculé de 15,36 % par rapport à la monnaie européenne en 2017 contre une croissance de 0,59 % en 2016. "En réalité, ce n'est pas la valeur du dinar qui a baissé mais c'est l'euro qui a fortement progressé face au dollar en 2017", at- il expliqué aux députés. L'année 2017 a enregistré une croissance économique de 2,2 % en 2017 (contre 3,3 % en 2016) en dépit d'un recul important de la cadence de croissance du secteur des hydrocarbures. Le déficit global de la balance des paiements a été quant à lui de 23,3 mds usd en 2017 contre 26,3 mds usd en 2016. Le prix moyen du baril de pétrole algérien est passé de 45 dollars en 2016 à 53,97 dollars en 2017. Revenant sur les efforts consentis par la BA ainsi que par les banques de la place pour renforcer le financement de l'économie nationale, Mohamed Loukal a noté que les crédits à l'économie ont progressé de 12,3 % en 2017 par rapport à 2016, passant à 8.883 milliards de DA. Par ailleurs, la masse monétaire circulant hors circuit bancaire a reculé en 2017 par rapport à 2016. "La monnaie fiduciaire en circulation est estimée à environ 4.780mds DA dont 1.500 mds de DA à 2.000 mds DA représentent l'argent thésaurisé des agents économiques", a-t-il précisé."Cela montre clairement la nécessité queles banques commerciales introduisent la collecte de ces ressources considérablescirculant hors les banques comme étantune priorité", a-t-il encore préconisé. Et en dépit d'un recul de 8 % des dépôtsdu secteur des hydrocarbures, les dépôts bancaires ont progressé dans l'ensemble en 2017 pour se situer à 9.602 mds dedinars, selon M. Loukal. Concernant la liquidité bancaire, qui a reculé de 821 mds DA à fin 2016 à 512 mds DA à la fin septembre 2017, elle a augmenté durant le dernier trimestre de l'année pour atteindre 1.400 mds DA à fin 2017.Quant à l'inflation, qui a atteint 5,6 % en2017, contre 6,4 % en 2016 et 4,8 % en2015, il a imputé sa progression à "la faiblesse de la concurrence, de l'organisation et du contrôle au niveau de plusieurs marchés de biens et de services dont certains sont marqués par des situations de monopoles" La forte "baisse des réserves de change observée en 2017 réduit la marge de résilience face aux chocs externes", a averti Mohamed Loukal en présentant aux députés le rapport sur l'évolution économique et monétaire de l'Algérie en 2016 et 2017. Les réserves de change du pays qui permettent d'absorber les chocs des marchés internationaux ont reculé de 16,8 milliards (mds) de dollars en 2017 passant de 114,1 mds de dollars à fin 2016 à 97,3 mds de dollars à fin 2017. Mohamed Loukal a expliqué cette baisse par à une baisse effective de la balance des paiements mais aussi par "les variations des taux de change du dollar et de l'euro". Il a fait savoir que le taux de change de la monnaie nationale a reculé de 15,36 % par rapport à la monnaie européenne en 2017 contre une croissance de 0,59 % en 2016. "En réalité, ce n'est pas la valeur du dinar qui a baissé mais c'est l'euro qui a fortement progressé face au dollar en 2017", at- il expliqué aux députés. L'année 2017 a enregistré une croissance économique de 2,2 % en 2017 (contre 3,3 % en 2016) en dépit d'un recul important de la cadence de croissance du secteur des hydrocarbures. Le déficit global de la balance des paiements a été quant à lui de 23,3 mds usd en 2017 contre 26,3 mds usd en 2016. Le prix moyen du baril de pétrole algérien est passé de 45 dollars en 2016 à 53,97 dollars en 2017. Revenant sur les efforts consentis par la BA ainsi que par les banques de la place pour renforcer le financement de l'économie nationale, Mohamed Loukal a noté que les crédits à l'économie ont progressé de 12,3 % en 2017 par rapport à 2016, passant à 8.883 milliards de DA. Par ailleurs, la masse monétaire circulant hors circuit bancaire a reculé en 2017 par rapport à 2016. "La monnaie fiduciaire en circulation est estimée à environ 4.780mds DA dont 1.500 mds de DA à 2.000 mds DA représentent l'argent thésaurisé des agents économiques", a-t-il précisé."Cela montre clairement la nécessité queles banques commerciales introduisent la collecte de ces ressources considérablescirculant hors les banques comme étantune priorité", a-t-il encore préconisé. Et en dépit d'un recul de 8 % des dépôtsdu secteur des hydrocarbures, les dépôts bancaires ont progressé dans l'ensemble en 2017 pour se situer à 9.602 mds dedinars, selon M. Loukal. Concernant la liquidité bancaire, qui a reculé de 821 mds DA à fin 2016 à 512 mds DA à la fin septembre 2017, elle a augmenté durant le dernier trimestre de l'année pour atteindre 1.400 mds DA à fin 2017.Quant à l'inflation, qui a atteint 5,6 % en2017, contre 6,4 % en 2016 et 4,8 % en2015, il a imputé sa progression à "la faiblesse de la concurrence, de l'organisation et du contrôle au niveau de plusieurs marchés de biens et de services dont certains sont marqués par des situations de monopoles"