Le lait en sachet pasteurisé est presque introuvable depuis quelques semaines dans les magasins, ce quientraîne un grand désarroi chez les consommateurs de l'Algérois qui peinent à s'en approvisionner. Le lait en sachet pasteurisé est presque introuvable depuis quelques semaines dans les magasins, ce quientraîne un grand désarroi chez les consommateurs de l'Algérois qui peinent à s'en approvisionner. Les livraisons du lait en sachet nesont pas assurés au quotidien, etquand elles sont assurés, elles se font de façon "anarchique". L'on ne connait même ni le jour, ni l'horaire de la livraison, ce qui pénalise des milliers de consommateurs qui sont obligés de faire un parcours ducombattant pour s'en procurer. "Pas un sachet de lait alors qu'il est à peine 8 h du matin !", se lamente, ce matin, un père de famille devant un magasin à Les Vergers à Birkhadem. Le livreur n'avait pasencore déchargé ses caisses que tout était déjà vendu : "Misère demisère !", s'indigne-t-il. Les mieuxinformés arrivent tôt la matinée chezles détaillants pour acheter du lait et surtout pour éviter d'être humiliés en étant obligé de faire la queue. La vente se fait au compte-gouttes Les vendeurs reconnaissent cet état de fait. Ils estiment que les quantités du lait livré actuellement sont insuffisantespour couvrir les besoins detoute la population de la commune : "On nous a réduit le nombre decaisses de lait", clament les vendeurs. Ils sont "contraints, très souvent, de demander au gens d'acheter 4 sachets pas plus, partant du principe qu'ils peuvent largement constituer leur stocks pour garantir ce produit au quotidien" explique un vendeur de Birkhadem Nombre de consommateurs se demandent quand la fin de ce vieux scénario qui refait surface à chaque fois, appelant les autorités concernées à améliorer l'approvisionnement de cette denrée alimentaire indispensable. Les explications de l'UGCAA L'Union générale des Commerçants et Artisans algériens a expliqué que cette pénurie du lait est due à la réduction de la quantité du poudre importé en premier lieu. Résultat : "La production du lait par l'Onil a sensiblement baissé par rapport aux années précédentes, a précisé ce dimanche son secrétaire générale,Salah Souilah. La quantité du lait pasteurisé a baissé à 500.000 litres par jour, le nombre de distributeurs du lait a aussi baissé, voire 80 distributeurs à Birkhadem", a-t-il argué. Autre raison, le secrétaire générale de l'UGCAA, déplore "la politique et la volonté des pouvoirs publics visant la promotion de la production du lait de vache dont le prix est plus élevé". De son avis, cette nouvelle politiquen'est pas "une bonne solution ,surtout pour les consommateurs à faibles revenus qui ont du mal déjà à joindre les deux bouts". Le lait de vache pasteurisé en sachet coûte plus cher (50 DA) que le lait subventionnée vendu seulement à 25 DA. Les livraisons du lait en sachet nesont pas assurés au quotidien, etquand elles sont assurés, elles se font de façon "anarchique". L'on ne connait même ni le jour, ni l'horaire de la livraison, ce qui pénalise des milliers de consommateurs qui sont obligés de faire un parcours ducombattant pour s'en procurer. "Pas un sachet de lait alors qu'il est à peine 8 h du matin !", se lamente, ce matin, un père de famille devant un magasin à Les Vergers à Birkhadem. Le livreur n'avait pasencore déchargé ses caisses que tout était déjà vendu : "Misère demisère !", s'indigne-t-il. Les mieuxinformés arrivent tôt la matinée chezles détaillants pour acheter du lait et surtout pour éviter d'être humiliés en étant obligé de faire la queue. La vente se fait au compte-gouttes Les vendeurs reconnaissent cet état de fait. Ils estiment que les quantités du lait livré actuellement sont insuffisantespour couvrir les besoins detoute la population de la commune : "On nous a réduit le nombre decaisses de lait", clament les vendeurs. Ils sont "contraints, très souvent, de demander au gens d'acheter 4 sachets pas plus, partant du principe qu'ils peuvent largement constituer leur stocks pour garantir ce produit au quotidien" explique un vendeur de Birkhadem Nombre de consommateurs se demandent quand la fin de ce vieux scénario qui refait surface à chaque fois, appelant les autorités concernées à améliorer l'approvisionnement de cette denrée alimentaire indispensable. Les explications de l'UGCAA L'Union générale des Commerçants et Artisans algériens a expliqué que cette pénurie du lait est due à la réduction de la quantité du poudre importé en premier lieu. Résultat : "La production du lait par l'Onil a sensiblement baissé par rapport aux années précédentes, a précisé ce dimanche son secrétaire générale,Salah Souilah. La quantité du lait pasteurisé a baissé à 500.000 litres par jour, le nombre de distributeurs du lait a aussi baissé, voire 80 distributeurs à Birkhadem", a-t-il argué. Autre raison, le secrétaire générale de l'UGCAA, déplore "la politique et la volonté des pouvoirs publics visant la promotion de la production du lait de vache dont le prix est plus élevé". De son avis, cette nouvelle politiquen'est pas "une bonne solution ,surtout pour les consommateurs à faibles revenus qui ont du mal déjà à joindre les deux bouts". Le lait de vache pasteurisé en sachet coûte plus cher (50 DA) que le lait subventionnée vendu seulement à 25 DA.