Le président du conseil national del'Ordre despharmaciens, Lotfi Benbahmad, a mis en garde les pharmaciens qui n'assurent pascorrectement les gardes de nuit, weekend et jours fériés. Le président du conseil national del'Ordre despharmaciens, Lotfi Benbahmad, a mis en garde les pharmaciens qui n'assurent pascorrectement les gardes de nuit, weekend et jours fériés. S'exprimant sur le sujet, lors d'une journée de sensibilisation, LotfiBenbahmad a appelé les pharmaciensde la wilaya d'Alger à seconformer à la loi. Se référant àl'arrêté du 20 août 2014, fixant les modalités d'organisation de la garde au niveau des officinesde pharmacie. Selon lui, leConseil qu'il préside a décidéd'"appliquer des sanctions à l'encontre des contrevenants".La plupart des pharmacies n'assurentpas les gardes de nuit,encore moins pendant les weekends.Une seule officine située au centre-ville de Birkhadem (Serapi) reste ouverte 24 heures sur 24 et les week-ends. La plupartferment, d'ailleurs, avant21h. Une situation qui pénalise,ainsi, les malades qui sont obligés de parcourir des kilomètres afin de se procurer les médicaments dont ils ont besoin. A l'avenir, les pharmacies d'officinene se limiteront pas à la vente de médicaments, ils proposeront, également, des actes thérapeutiques, rémunérés, aux malades, a annoncé le président du conseil national de l'Ordre des pharmaciens, Lotfi Benbahmed, hier àAlger, lors de son passage dans l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Nous "avons proposé, en collaboration avec les autorités, des articles qui ont été intégrés au projet de loi sur la santé", a confirmé M. Benbahmed, qui estime que l'"implication du pharmacien dans la prise en charge des malades va engendrer,à la fois, une meilleure prise en charge de ces derniers, et deséconomies d'échelle pour les dépenses de santé, notamment pour les caisses de sécurité sociale". "Nous militons pour une pharmacie qui soigne, pas une pharmacie qui marchande. Bien qu'il y ait un aspect indéniablement commercial par la vente dumédicament, il est fondamental d'allervers des réformes qui mettent le malade au centre des préoccupations de la pharmacie", plaide M. Benbahmed. C'est "une tendance mondiale, explique-t-il, qui a commencé en Amérique du Nord, puis elle s'est élargie à l'Europe, et maintenant, sur orientation t recommandation de l'OMS, à la plupart, des pays de la région Mena (Middle East and North Africa, Moy en-Orient et Afrique du Nord)". "Le malade a accès aumédecin traitant tous les 3 mois, alors que le pharmacien est disponible et peut être consulté sans rendez-vous", a souligné l'invité de la rédaction de la chaîne 3, qui justifie l'élargissement des missions des pharmacies d'officine par "des problématiques d'observ ance des malades qui ne finissent pas leur traitement, d'autres qui le prennent mal et des personnes âgées polymédiqués qui ont 3 à 4 pathologieset qui nécessitent uneprise en charge thérapeutiquepar le pharmacien", comme cela se fait à travers le monde, rappelle-t-il. "Le pharmacien, dans le monde, sera de moins en moins rémunéré par une marge (celle du médicament). Il sera rémunéré, en grande artie, sur son acte pharmaceutiqu , à travers la prise en charge dumalade", affirme M. Benbahmed, qu confirme avoir travaillé avec la sécurité sociale sur "une éventuelle rémunération" de ces actes thérapeutiques. Problème des médicaments périmés Questionné sur le traitement des médicaments périmés - pas moins de 100.000 tonnes se sont accumulés depuis 2002 -, qui représentent un danger pour la santé publique et l'environnement, M. Benbahmed atteste que le problème a été réglé par l'agrément d'établissements hospitaliers chargés de l'incinération. Il reste à prendre en charge les médicamentspérimés des ménages, fait-il remarquer. Cela peut se faire, ajoute-t-il, par la création de "sociétés agréées chargées de récupérer les médicaments périmés des ménages et des officines", explique-t-il. Pourquoi ne pas inciter les ménages à déposer leurs médicaments périmés au niveau des pharmacies ? Oui, répond-il, mais à condition, d'abord, "d'avoir une structure qui les récupère auprès des pharmacies, parce qu'actuellement, il n'y a aucune structure. Les pharmacies ne sont responsables que de leurs propres périmés". La bonne nouvelle, informe M. Benbahmed, est que les laboratoires se sont engagés dans leurs programmes d'importations àrécupérer les périmés. "C'est tout nouveau, on va voir comment ça va se traduire sur le terrain, parce que si on parle, de temps en temps, de rupture, il y a aussi des médicaments qui périment, en raison des mauvaises prévisions et ça un coût important pour le pays, parce que ces médicament sont payés en devises qui sont précieuses pour l'économie de notrepay s", conclut M. Benbahmed. S'exprimant sur le sujet, lors d'une journée de sensibilisation, LotfiBenbahmad a appelé les pharmaciensde la wilaya d'Alger à seconformer à la loi. Se référant àl'arrêté du 20 août 2014, fixant les modalités d'organisation de la garde au niveau des officinesde pharmacie. Selon lui, leConseil qu'il préside a décidéd'"appliquer des sanctions à l'encontre des contrevenants".La plupart des pharmacies n'assurentpas les gardes de nuit,encore moins pendant les weekends.Une seule officine située au centre-ville de Birkhadem (Serapi) reste ouverte 24 heures sur 24 et les week-ends. La plupartferment, d'ailleurs, avant21h. Une situation qui pénalise,ainsi, les malades qui sont obligés de parcourir des kilomètres afin de se procurer les médicaments dont ils ont besoin. A l'avenir, les pharmacies d'officinene se limiteront pas à la vente de médicaments, ils proposeront, également, des actes thérapeutiques, rémunérés, aux malades, a annoncé le président du conseil national de l'Ordre des pharmaciens, Lotfi Benbahmed, hier àAlger, lors de son passage dans l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Nous "avons proposé, en collaboration avec les autorités, des articles qui ont été intégrés au projet de loi sur la santé", a confirmé M. Benbahmed, qui estime que l'"implication du pharmacien dans la prise en charge des malades va engendrer,à la fois, une meilleure prise en charge de ces derniers, et deséconomies d'échelle pour les dépenses de santé, notamment pour les caisses de sécurité sociale". "Nous militons pour une pharmacie qui soigne, pas une pharmacie qui marchande. Bien qu'il y ait un aspect indéniablement commercial par la vente dumédicament, il est fondamental d'allervers des réformes qui mettent le malade au centre des préoccupations de la pharmacie", plaide M. Benbahmed. C'est "une tendance mondiale, explique-t-il, qui a commencé en Amérique du Nord, puis elle s'est élargie à l'Europe, et maintenant, sur orientation t recommandation de l'OMS, à la plupart, des pays de la région Mena (Middle East and North Africa, Moy en-Orient et Afrique du Nord)". "Le malade a accès aumédecin traitant tous les 3 mois, alors que le pharmacien est disponible et peut être consulté sans rendez-vous", a souligné l'invité de la rédaction de la chaîne 3, qui justifie l'élargissement des missions des pharmacies d'officine par "des problématiques d'observ ance des malades qui ne finissent pas leur traitement, d'autres qui le prennent mal et des personnes âgées polymédiqués qui ont 3 à 4 pathologieset qui nécessitent uneprise en charge thérapeutiquepar le pharmacien", comme cela se fait à travers le monde, rappelle-t-il. "Le pharmacien, dans le monde, sera de moins en moins rémunéré par une marge (celle du médicament). Il sera rémunéré, en grande artie, sur son acte pharmaceutiqu , à travers la prise en charge dumalade", affirme M. Benbahmed, qu confirme avoir travaillé avec la sécurité sociale sur "une éventuelle rémunération" de ces actes thérapeutiques. Problème des médicaments périmés Questionné sur le traitement des médicaments périmés - pas moins de 100.000 tonnes se sont accumulés depuis 2002 -, qui représentent un danger pour la santé publique et l'environnement, M. Benbahmed atteste que le problème a été réglé par l'agrément d'établissements hospitaliers chargés de l'incinération. Il reste à prendre en charge les médicamentspérimés des ménages, fait-il remarquer. Cela peut se faire, ajoute-t-il, par la création de "sociétés agréées chargées de récupérer les médicaments périmés des ménages et des officines", explique-t-il. Pourquoi ne pas inciter les ménages à déposer leurs médicaments périmés au niveau des pharmacies ? Oui, répond-il, mais à condition, d'abord, "d'avoir une structure qui les récupère auprès des pharmacies, parce qu'actuellement, il n'y a aucune structure. Les pharmacies ne sont responsables que de leurs propres périmés". La bonne nouvelle, informe M. Benbahmed, est que les laboratoires se sont engagés dans leurs programmes d'importations àrécupérer les périmés. "C'est tout nouveau, on va voir comment ça va se traduire sur le terrain, parce que si on parle, de temps en temps, de rupture, il y a aussi des médicaments qui périment, en raison des mauvaises prévisions et ça un coût important pour le pays, parce que ces médicament sont payés en devises qui sont précieuses pour l'économie de notrepay s", conclut M. Benbahmed.