C'est une sorte de guerre de religions qui semble se déclencher entre les différentes factions qui composentla galaxie islamiste algérienne.Et pour cause ! C'est une sorte de guerre de religions qui semble se déclencher entre les différentes factions qui composentla galaxie islamiste algérienne.Et pour cause ! Le message mensuel du théoriciennational du salafisme à la saucewahhabite, Mohamed Ferkous,publié sur sa page Facebook, a été ressenti comme un coup de poignard dans le dos de ses coreligionnaires qui se recrutentparmi les achaâris, les soufis etles Frères musulmans.Le chef autoproclamé des salafistesalgériens mais adoubé par les Al Saoud, s'en est ainsi prisaux partisans de ces branches del'islam sunnite et s'est mêmepermis d'écorner le référent religieux national qu'est le malékisme.D'après cet adepte duwahhabisme pur et dur, les achaâris,les soufis et les Frères musulmansne sont même pas des sunnites.Il n'en fallait pas plus pour susciter une réaction virulente del'Association des oulémas qui aappellé les autorités à réagir à cette attaque à l'unité nationale. «Cette déclaration constitue unv éritable danger pour l'uniténationale», fulmine l'organisationdirigée par le cheikh Guessoum, qui revendique laparenté spirituelle d'AbdelhamidBen Badis. De son côté, le mouvement HMS de Abderrazak Makri s'apprête à réunir ses ouailles pour répondre «scientifiquement» et par des «exégèses de savants», aux élucubrations du prédicateur Mohamed Ferkous. Le MSP va ainsi organiser dans quelques jours (peut-êtremême ce vendredi après la prière hebdomadaire) une conférence en son siège à Alger qui devra regrouper des savantsdes différents courants incriminéspar Ferkous pour lui apporter la contradiction. Le parti de Mahfoud Nahnah qui appartient au mouvement des Frères musulmans va donner la parole aux chouyoukhs afin de répondre à Ferkous «de manière scientifique», d'après son chef du groupe parlementaire, Zinedine Hamdadouche. Pour rappel, Mohamed Ferkous a écrit sur sapage Facebook que son mouvement fait de l'allégeance au responsable(Taât Al Hakem) un principe cardinal inviolablecomme c'est le cas pour ses semblablesen Arabie saoudite où les chouyoukhs n'osent jamais remettre en cause la gouvernance de la monarchie malgré ses errements.Mohamed Ferkous quisemble vouloir s'attirer le soutiendes autorités s'en est ainsi pris aux animateurs des mouvements sociaux coupables d'après lui, de remettre en cause la politiquedes pouvoirs publics. Sansdoute que cette affaire connaitrades rebondissements dans lestous prochains jours. Le message mensuel du théoriciennational du salafisme à la saucewahhabite, Mohamed Ferkous,publié sur sa page Facebook, a été ressenti comme un coup de poignard dans le dos de ses coreligionnaires qui se recrutentparmi les achaâris, les soufis etles Frères musulmans.Le chef autoproclamé des salafistesalgériens mais adoubé par les Al Saoud, s'en est ainsi prisaux partisans de ces branches del'islam sunnite et s'est mêmepermis d'écorner le référent religieux national qu'est le malékisme.D'après cet adepte duwahhabisme pur et dur, les achaâris,les soufis et les Frères musulmansne sont même pas des sunnites.Il n'en fallait pas plus pour susciter une réaction virulente del'Association des oulémas qui aappellé les autorités à réagir à cette attaque à l'unité nationale. «Cette déclaration constitue unv éritable danger pour l'uniténationale», fulmine l'organisationdirigée par le cheikh Guessoum, qui revendique laparenté spirituelle d'AbdelhamidBen Badis. De son côté, le mouvement HMS de Abderrazak Makri s'apprête à réunir ses ouailles pour répondre «scientifiquement» et par des «exégèses de savants», aux élucubrations du prédicateur Mohamed Ferkous. Le MSP va ainsi organiser dans quelques jours (peut-êtremême ce vendredi après la prière hebdomadaire) une conférence en son siège à Alger qui devra regrouper des savantsdes différents courants incriminéspar Ferkous pour lui apporter la contradiction. Le parti de Mahfoud Nahnah qui appartient au mouvement des Frères musulmans va donner la parole aux chouyoukhs afin de répondre à Ferkous «de manière scientifique», d'après son chef du groupe parlementaire, Zinedine Hamdadouche. Pour rappel, Mohamed Ferkous a écrit sur sapage Facebook que son mouvement fait de l'allégeance au responsable(Taât Al Hakem) un principe cardinal inviolablecomme c'est le cas pour ses semblablesen Arabie saoudite où les chouyoukhs n'osent jamais remettre en cause la gouvernance de la monarchie malgré ses errements.Mohamed Ferkous quisemble vouloir s'attirer le soutiendes autorités s'en est ainsi pris aux animateurs des mouvements sociaux coupables d'après lui, de remettre en cause la politiquedes pouvoirs publics. Sansdoute que cette affaire connaitrades rebondissements dans lestous prochains jours.