Une coalition de 14 syndicats autonomes des secteurs del'Education, la Santé, la Fonction publique,des Télécoms et des Collectivités locales vont entamer, aujourd'hui, une grève générale avec l'organisation de plusieursnrassemblements régionaux, a annoncé lundi l'Intersyndicale. Une coalition de 14 syndicats autonomes des secteurs del'Education, la Santé, la Fonction publique,des Télécoms et des Collectivités locales vont entamer, aujourd'hui, une grève générale avec l'organisation de plusieursnrassemblements régionaux, a annoncé lundi l'Intersyndicale. ContenuAfin de dénoncer la baisse du pouvoird'achat des travailleurs,plusieurs syndicats autonomesvont entamer unegrève générale d'une journéeavec le risque de se prolongersi la satisfaction de leursrevendications n'est pas au rendez-vous, met-elle engarde.Par cette action,l'Intersyndicale veut maintenirla pression sur le gouvernementjusqu'à satisfaction deses revendications relatives àla suppression de la retraiteanticipée et sans conditiond'âge, le projet du code du travailet certaines dispositionsrelatives aux statuts de l'enseignant. Dénonçant la dégradationdu pouvoir d'achat, lessyndicats autonomes réclamentla révision du régimeindemnitaire et de la grilleindiciaire des traitements desfonctionnaires.Les ponctions opérées sur les salaires des médecins résidentsen grève depuis le mois dedécembre dernier et les salairesdes enseignants grévistes du Cnapeste font partie des revendications de l'Intersyndicale. Selon les syndicats, «l'absencede dialogue» entre le gouvernement et les travailleurs en grève depuis un moment n'a fait qu'envenimer la situation. C'est ce qui a été observé dans le secteur de l'Education où le manque dedialogue entre le Cnapeste et le ministère a replongé le secteur dans une grève cycliquede deux jours, lundi et mardi dès le 9 avril afin de dénoncer la politique adoptée par le ministère de l'Education visà- vis des membres du syndicat. Même constat dans le secteur de la Santé où les nombreuses réunions crispées entre les médecins résidents et la tutelle n'ont donné aucune suite. Cette grève générale d'une journée, prévue aujourd'hui, risque de se prolonger si les syndicats et le gouvernement ne trouvent pas de terrain d'entente. Les médecins résidents rejettent la proposition du ministre Le ministre de la Santé était tout heureux d'annoncer que son département a satisfait toutes les revendications des médecins résidents. Tout le monde s'attendait donc à une reprise du travail dès hier àl'issue des assemblées générales organisées par les grévistesdans les hôpitaux. Mais aux dernières nouvelles, les médecins résidents ne semblentpas être emballés par les annonces du département de Mokhtar Hasbellaoui. Selon des membres du CAMRA (Collectif autonome des médecins résidents algériens) que nous avons contactés,le ministère de la Santén'a rien « donné de concret ». Il ne s'agit que des lois quiexistent déjà, a indique un délégué des médecins résidents. Cette impasse contraint la majorité de résidents, notamment à Alger et Oran, à décider unanimement de reconduire le mouvement degrève entamé depuis 5 mois."Nous voulons du concret. Des délais d'exécution, par exemple", précise un médecin résident. Lors de la rencontre dedimanche dernier, le ministèrede la Santé a annoncé une révision du statut des médecins résidents, la réduction des délais du service civil et l'établissement d'une prime dezone. Mais ce sont là en grosdes dispositions qui existentdéjà dans la loi, mais rarementappliquées. ContenuAfin de dénoncer la baisse du pouvoird'achat des travailleurs,plusieurs syndicats autonomesvont entamer unegrève générale d'une journéeavec le risque de se prolongersi la satisfaction de leursrevendications n'est pas au rendez-vous, met-elle engarde.Par cette action,l'Intersyndicale veut maintenirla pression sur le gouvernementjusqu'à satisfaction deses revendications relatives àla suppression de la retraiteanticipée et sans conditiond'âge, le projet du code du travailet certaines dispositionsrelatives aux statuts de l'enseignant. Dénonçant la dégradationdu pouvoir d'achat, lessyndicats autonomes réclamentla révision du régimeindemnitaire et de la grilleindiciaire des traitements desfonctionnaires.Les ponctions opérées sur les salaires des médecins résidentsen grève depuis le mois dedécembre dernier et les salairesdes enseignants grévistes du Cnapeste font partie des revendications de l'Intersyndicale. Selon les syndicats, «l'absencede dialogue» entre le gouvernement et les travailleurs en grève depuis un moment n'a fait qu'envenimer la situation. C'est ce qui a été observé dans le secteur de l'Education où le manque dedialogue entre le Cnapeste et le ministère a replongé le secteur dans une grève cycliquede deux jours, lundi et mardi dès le 9 avril afin de dénoncer la politique adoptée par le ministère de l'Education visà- vis des membres du syndicat. Même constat dans le secteur de la Santé où les nombreuses réunions crispées entre les médecins résidents et la tutelle n'ont donné aucune suite. Cette grève générale d'une journée, prévue aujourd'hui, risque de se prolonger si les syndicats et le gouvernement ne trouvent pas de terrain d'entente. Les médecins résidents rejettent la proposition du ministre Le ministre de la Santé était tout heureux d'annoncer que son département a satisfait toutes les revendications des médecins résidents. Tout le monde s'attendait donc à une reprise du travail dès hier àl'issue des assemblées générales organisées par les grévistesdans les hôpitaux. Mais aux dernières nouvelles, les médecins résidents ne semblentpas être emballés par les annonces du département de Mokhtar Hasbellaoui. Selon des membres du CAMRA (Collectif autonome des médecins résidents algériens) que nous avons contactés,le ministère de la Santén'a rien « donné de concret ». Il ne s'agit que des lois quiexistent déjà, a indique un délégué des médecins résidents. Cette impasse contraint la majorité de résidents, notamment à Alger et Oran, à décider unanimement de reconduire le mouvement degrève entamé depuis 5 mois."Nous voulons du concret. Des délais d'exécution, par exemple", précise un médecin résident. Lors de la rencontre dedimanche dernier, le ministèrede la Santé a annoncé une révision du statut des médecins résidents, la réduction des délais du service civil et l'établissement d'une prime dezone. Mais ce sont là en grosdes dispositions qui existentdéjà dans la loi, mais rarementappliquées.