Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (Snapo) a décidé de suspendreson mouvement de grève prévu pour samedi prochain. Le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (Snapo) a décidé de suspendreson mouvement de grève prévu pour samedi prochain. Le président du Snapo, Messaoud Belamri, a indiqué hier,lors d'une conférence de presse qu'en"fonction des garanties et des assurancesduministère de la Santé, le bureau nationaldu Snapo décide de geler la grève des pharmaciens d'officines qui devait avoir lieu samedi prochain". Le ministre de la Santéa organisé une réunion urgente dans laquelle, il a répondu "favorablementquant au rétablissement" de l'article du projet de loi sur la Santé, qui était à l'originede la décision de grève. Suite à quoi,la grève sera suspendue, affirme M.Belamri . Et d'ajouter : "Nous restons vigilantsen attendant la concrétisation decette décision le 30 avril prochain lors duvote du projet de loi de la Santé à l'Assemblée populaire nationale (APN)." Rappelons que la grève du Snapo a été décidée, du fait que ce projet de loi sur laSanté exclut l'article selon lequel "le pharmacien doit être l'unique propriétaire et l'unique gestionnaire de l'officine dont il est titulaire". Intervenant, également dansla matinée d'hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le président du Syndicat des pharmaciensd'officine tient à rappeler, qu'àaucun moment, cette disposition n'a étéremise en question lors des différentsréaménagements dont cette loi a eu à fairel'objet. Messaoud Belamri prévient que si celle-ci est maintenue en l'état, l'activité pharmaceutique va se trouver ouverte "au pouvoir de l'argent" et à une domination extérieure au pays, du marché de la distribution du médicament."Au lieu du pharmacien, explique-t-il, ce sera à des entités commerciales que sera désormais dévolu le rôle de gérer une ou plusieurs officines à la fois". Rappelant que la pharmacie représente une partie intrinsèque du système de santé dans son ensemble, il estime qu'en touchant à son mode d'exercice, c'est tout le systèmede santé, y compris le système national du médicament, qui vont s'en trouver ébranlés. Si l'amendement est conservé en l'état, insiste-t-il, ce sera "la porte ouverte aux filières pharmaceutiques internationales, dont les objectifs, dit-il, ne coïncident pas avec ceux tracés par les autorités en charge de la santé, ni avec la politique nationale du médicament et de sécurité sociale". L'intervenant dit n'avoir appris la suppression de cet alinéa, que "très tardivement", affirmant que lors des discussions avec le ministère de la Santé, suivies avec celles avec les services du gouvernement puis de la rencontre avec les membres de la commission Santé du Parlement, il n'a pas été constaté que celui-ci avait été touché. Il signale qu'après sa rencontre avec les membres de son cabinet, le ministre de la Santé a fait part aux membres de son syndicat, de "ses assurances et garanties" d'intervenir auprès de la commission, pour rétablir l'article 259, tel qu'il avait initialement été adopté par le gouvernement et le ministère. Le président du Snapo, Messaoud Belamri, a indiqué hier,lors d'une conférence de presse qu'en"fonction des garanties et des assurancesduministère de la Santé, le bureau nationaldu Snapo décide de geler la grève des pharmaciens d'officines qui devait avoir lieu samedi prochain". Le ministre de la Santéa organisé une réunion urgente dans laquelle, il a répondu "favorablementquant au rétablissement" de l'article du projet de loi sur la Santé, qui était à l'originede la décision de grève. Suite à quoi,la grève sera suspendue, affirme M.Belamri . Et d'ajouter : "Nous restons vigilantsen attendant la concrétisation decette décision le 30 avril prochain lors duvote du projet de loi de la Santé à l'Assemblée populaire nationale (APN)." Rappelons que la grève du Snapo a été décidée, du fait que ce projet de loi sur laSanté exclut l'article selon lequel "le pharmacien doit être l'unique propriétaire et l'unique gestionnaire de l'officine dont il est titulaire". Intervenant, également dansla matinée d'hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le président du Syndicat des pharmaciensd'officine tient à rappeler, qu'àaucun moment, cette disposition n'a étéremise en question lors des différentsréaménagements dont cette loi a eu à fairel'objet. Messaoud Belamri prévient que si celle-ci est maintenue en l'état, l'activité pharmaceutique va se trouver ouverte "au pouvoir de l'argent" et à une domination extérieure au pays, du marché de la distribution du médicament."Au lieu du pharmacien, explique-t-il, ce sera à des entités commerciales que sera désormais dévolu le rôle de gérer une ou plusieurs officines à la fois". Rappelant que la pharmacie représente une partie intrinsèque du système de santé dans son ensemble, il estime qu'en touchant à son mode d'exercice, c'est tout le systèmede santé, y compris le système national du médicament, qui vont s'en trouver ébranlés. Si l'amendement est conservé en l'état, insiste-t-il, ce sera "la porte ouverte aux filières pharmaceutiques internationales, dont les objectifs, dit-il, ne coïncident pas avec ceux tracés par les autorités en charge de la santé, ni avec la politique nationale du médicament et de sécurité sociale". L'intervenant dit n'avoir appris la suppression de cet alinéa, que "très tardivement", affirmant que lors des discussions avec le ministère de la Santé, suivies avec celles avec les services du gouvernement puis de la rencontre avec les membres de la commission Santé du Parlement, il n'a pas été constaté que celui-ci avait été touché. Il signale qu'après sa rencontre avec les membres de son cabinet, le ministre de la Santé a fait part aux membres de son syndicat, de "ses assurances et garanties" d'intervenir auprès de la commission, pour rétablir l'article 259, tel qu'il avait initialement été adopté par le gouvernement et le ministère.