Le projet de loi sur la santé a été adopté hier par l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d`une séance plénière présidée par Saïd Bouhadja, président de cette institution parlementaire, en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Mokhtar Hazbellaoui. Le projet de loi sur la santé a été adopté hier par l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d`une séance plénière présidée par Saïd Bouhadja, président de cette institution parlementaire, en présence du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le professeur Mokhtar Hazbellaoui. Le s "parlementaires progressistes", groupe parlementaire du RCD à l'Assemblée populaire nationale a exprimé, hier avant le vote son rejet du projet de loi de Santé adopté. "Le texte consacre un déni de la réalitésocio-sanitaire. Il ne fera qu'aggraver lasituation, déjà précaire, des couches lesplus défavorisées", selon les députés duRCD pour qui le projet de loi "confirmel'absence de vision stratégique dans le secteurde la santé et dévoile des velléités d'undésengagement de l'Etat quant à la prise en charge gratuite des malades". "Une loi sanitaire doit découler du choixd'une politique de santé tenant compte dela réalité sociopolitique et économique dupays tout en intégrant, résolument, l'égalitédans la prise en charge des patientsdans le secteur public et à travers les prisesen charge par les caisses de sécuritésociale", ont suggéré les députés du RCDdans un communiqué publié ce lundi. Les parlementaires ont plaidé pour "le retrait du projet de loi du système de santé" et ontannoncé voter contre son adoption, rejoignant ainsi la position partagée par plusieurs groupes parlementaires dont, ceuxdu FFS et du PT. En outre, les députés du RCD ont annoncé leur vote en faveur de l'adoption del'amendement de loi qui consacre Yennayerfête nationale, considérant que ce projet"ne vient qu'en réparation d'une injusticehistorique". "C'est bien grâce aux sacrifices de plusieurs générations que cet acquis vient renforcerun combat qui continuera jusqu'à ce que Tamazight soit langue des institutions à part entière", ont-ils affirmé dans leur communiqué. Le FFS quitte la plénière et le fait savoir Le Front des forces socialistes s'est distingué, hier matin, par son refus de cautionner la nouvelle loi sur la santé. Ses quatorze députés ont en effet décidé de quitter la plénière au moment où le président de l'Assemblée populaire national (APN) allait proposer l'adoption à main levée du controversé projet de loi. Les députés du parti de feu Hocine Aït Ahmed se sont tout de suite après dirigés vers le hall de l'hémicycle pour brandir de petits affiches sur lesquels on pouvait lire : "Nous demandons le retrait de ce projet de loi sur la santé et réclamons un débat national global", "Le projet de loi sur la santé n'est ni social, ni national ni constitutionnel" ou encore, "Cette loi est une trahison de l'Etat social pour lequel se sont sacrifiés les chouhada". Les élus du FFS, dont Djamel Bahloul et Abdelmalek Nebbou, posaient ainsi devant les caméras des télévisons et les flashs de photographes, arborant ces écriteaux pendant que Salah Goudjil faisait adopter ce texte controversé. Pour le FFS, la nouvelle loi sur la santé constitue une "remise en cause" du caractère social de l'Etat. Il en veut pour preuve son article 343 qui invite le citoyen et la Caisse nationale d'assurance sociale de prendre en charge les frais des soins. Ce qui s'apparente d'après ce parti à un début de la fin de la gratuité des soins. Un constat que partage également le Parti des Travailleurs de Louisa Hanoune qui a sonné une violente charge contre ce projet. Ce parti dont les députés ont voté contre a, faut-il le rappeler, exhorté le président de la république à intervenir pour retirer le projet. Les procureurs de la République refusent d'engager les poursuites judiciaires Les résidents gagnent leur première bataille judiciaire face au ministère de la Santé. Malgré les menaces du ministère de tutellecontre les résidents, suite au refus d'assurer les gardes à partir d'hier, dimanche 29 avril, la loi protège les grévistes encore en statut d'étudiant. Aucun texte de loi un étudiant en médecine à assurerles gardes, au contraire, elle leur interdit d'exercer le métier.Aucun procureur de la République n'a accepté d'engager des poursuites judiciaires contre les médecins résidents, ce qui en soi, est un échec pour le ministère de la Santé. Les résidents ont cessé depuis hier d'assurer le service minimum dans les hôpitaux. Arrêt des gardes dans les hôpitaux : le ministère réagit Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, a affirmé, hier, "l'activation de toutes les mesures administratives nécessaires pour garantir la garde au niveau des hôpitaux", suite à la décision des médecins résidents d'arrêter le service de garde à compter de dimanche. Ainsi, et dans une déclaration à l'APS, le responsable de la communication du ministère de la Santé, Salim Belkessam, a affirmé que la tutelle "a pris toutes les mesures administratives nécessaires pour garantir les gardes par les corps concernés", prévenant que cette "dernière est déterminée à appliquer le règlement et la loi concernant l'obligation de garantir la sécurité sanitaire du citoyen". Dans cette même veine, il a fait observer que les services du ministère "veillent à assurer les meilleurs conditions aux citoyens en termes de prise en charge et de sécurité, notamment au niveau des urgences", a-t-il soutenu. Pour rappel, les médecins résidents avaient pris la décision de suspendre le service de garde au niveau des centres hospitalo-universitaires (CHU) à partir de dimanche, une décision visant à durcir leur mouvement de débrayage qui perdure depuis six mois, et ce à l'issue du sit-in organisé, mardi dernier, à la place Emir- Abdelkader et au niveau du CHU Mustapha- Pacha pour exprimer leur rejet du projet de loi sur la santé, soumis actuellement à l'Assemblée populaire nationale (APN), notamment dans son volet relatif au service civil. Pour rattraper la situation, explique Belkessam, le ministère de la Santé avait appelé, dimanche dans un communiqué, les représentants des médecins résidents à une séance de travail sous la présidence du ministre, Mokhtar Hasbellaoui, avec la participation de cadres supérieurs des secteurs de la Santé et de l'Enseignement supérieur, "mais ces derniers ont malheureusement décliné cette invitation", at- il déploré. Et de poursuivre que "Les médecins n'ont pas informé le ministère sur les motifs du refus de l'invitation", ajoutant que "les portes du dialogue demeurent ouvertes". Pour sa part, et dans un communiqué publié sur son site électronique, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), a expliqué son de participer à une séance de travail du fait qu'il exigeait "une invitation officielle de la part du ministère avec ordre du jour et liste des présents", a-t-il écrit, déclarant refuser "de recevoir un invitation travers un appel téléphonique de général de la santé". En tout état de cause, il s'instaure par là comme un dialogue de sourds qui en rajoute une couche à un bras de fer déjà alarmant. Le s "parlementaires progressistes", groupe parlementaire du RCD à l'Assemblée populaire nationale a exprimé, hier avant le vote son rejet du projet de loi de Santé adopté. "Le texte consacre un déni de la réalitésocio-sanitaire. Il ne fera qu'aggraver lasituation, déjà précaire, des couches lesplus défavorisées", selon les députés duRCD pour qui le projet de loi "confirmel'absence de vision stratégique dans le secteurde la santé et dévoile des velléités d'undésengagement de l'Etat quant à la prise en charge gratuite des malades". "Une loi sanitaire doit découler du choixd'une politique de santé tenant compte dela réalité sociopolitique et économique dupays tout en intégrant, résolument, l'égalitédans la prise en charge des patientsdans le secteur public et à travers les prisesen charge par les caisses de sécuritésociale", ont suggéré les députés du RCDdans un communiqué publié ce lundi. Les parlementaires ont plaidé pour "le retrait du projet de loi du système de santé" et ontannoncé voter contre son adoption, rejoignant ainsi la position partagée par plusieurs groupes parlementaires dont, ceuxdu FFS et du PT. En outre, les députés du RCD ont annoncé leur vote en faveur de l'adoption del'amendement de loi qui consacre Yennayerfête nationale, considérant que ce projet"ne vient qu'en réparation d'une injusticehistorique". "C'est bien grâce aux sacrifices de plusieurs générations que cet acquis vient renforcerun combat qui continuera jusqu'à ce que Tamazight soit langue des institutions à part entière", ont-ils affirmé dans leur communiqué. Le FFS quitte la plénière et le fait savoir Le Front des forces socialistes s'est distingué, hier matin, par son refus de cautionner la nouvelle loi sur la santé. Ses quatorze députés ont en effet décidé de quitter la plénière au moment où le président de l'Assemblée populaire national (APN) allait proposer l'adoption à main levée du controversé projet de loi. Les députés du parti de feu Hocine Aït Ahmed se sont tout de suite après dirigés vers le hall de l'hémicycle pour brandir de petits affiches sur lesquels on pouvait lire : "Nous demandons le retrait de ce projet de loi sur la santé et réclamons un débat national global", "Le projet de loi sur la santé n'est ni social, ni national ni constitutionnel" ou encore, "Cette loi est une trahison de l'Etat social pour lequel se sont sacrifiés les chouhada". Les élus du FFS, dont Djamel Bahloul et Abdelmalek Nebbou, posaient ainsi devant les caméras des télévisons et les flashs de photographes, arborant ces écriteaux pendant que Salah Goudjil faisait adopter ce texte controversé. Pour le FFS, la nouvelle loi sur la santé constitue une "remise en cause" du caractère social de l'Etat. Il en veut pour preuve son article 343 qui invite le citoyen et la Caisse nationale d'assurance sociale de prendre en charge les frais des soins. Ce qui s'apparente d'après ce parti à un début de la fin de la gratuité des soins. Un constat que partage également le Parti des Travailleurs de Louisa Hanoune qui a sonné une violente charge contre ce projet. Ce parti dont les députés ont voté contre a, faut-il le rappeler, exhorté le président de la république à intervenir pour retirer le projet. Les procureurs de la République refusent d'engager les poursuites judiciaires Les résidents gagnent leur première bataille judiciaire face au ministère de la Santé. Malgré les menaces du ministère de tutellecontre les résidents, suite au refus d'assurer les gardes à partir d'hier, dimanche 29 avril, la loi protège les grévistes encore en statut d'étudiant. Aucun texte de loi un étudiant en médecine à assurerles gardes, au contraire, elle leur interdit d'exercer le métier.Aucun procureur de la République n'a accepté d'engager des poursuites judiciaires contre les médecins résidents, ce qui en soi, est un échec pour le ministère de la Santé. Les résidents ont cessé depuis hier d'assurer le service minimum dans les hôpitaux. Arrêt des gardes dans les hôpitaux : le ministère réagit Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, a affirmé, hier, "l'activation de toutes les mesures administratives nécessaires pour garantir la garde au niveau des hôpitaux", suite à la décision des médecins résidents d'arrêter le service de garde à compter de dimanche. Ainsi, et dans une déclaration à l'APS, le responsable de la communication du ministère de la Santé, Salim Belkessam, a affirmé que la tutelle "a pris toutes les mesures administratives nécessaires pour garantir les gardes par les corps concernés", prévenant que cette "dernière est déterminée à appliquer le règlement et la loi concernant l'obligation de garantir la sécurité sanitaire du citoyen". Dans cette même veine, il a fait observer que les services du ministère "veillent à assurer les meilleurs conditions aux citoyens en termes de prise en charge et de sécurité, notamment au niveau des urgences", a-t-il soutenu. Pour rappel, les médecins résidents avaient pris la décision de suspendre le service de garde au niveau des centres hospitalo-universitaires (CHU) à partir de dimanche, une décision visant à durcir leur mouvement de débrayage qui perdure depuis six mois, et ce à l'issue du sit-in organisé, mardi dernier, à la place Emir- Abdelkader et au niveau du CHU Mustapha- Pacha pour exprimer leur rejet du projet de loi sur la santé, soumis actuellement à l'Assemblée populaire nationale (APN), notamment dans son volet relatif au service civil. Pour rattraper la situation, explique Belkessam, le ministère de la Santé avait appelé, dimanche dans un communiqué, les représentants des médecins résidents à une séance de travail sous la présidence du ministre, Mokhtar Hasbellaoui, avec la participation de cadres supérieurs des secteurs de la Santé et de l'Enseignement supérieur, "mais ces derniers ont malheureusement décliné cette invitation", at- il déploré. Et de poursuivre que "Les médecins n'ont pas informé le ministère sur les motifs du refus de l'invitation", ajoutant que "les portes du dialogue demeurent ouvertes". Pour sa part, et dans un communiqué publié sur son site électronique, le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), a expliqué son de participer à une séance de travail du fait qu'il exigeait "une invitation officielle de la part du ministère avec ordre du jour et liste des présents", a-t-il écrit, déclarant refuser "de recevoir un invitation travers un appel téléphonique de général de la santé". En tout état de cause, il s'instaure par là comme un dialogue de sourds qui en rajoute une couche à un bras de fer déjà alarmant.