Le Maroc, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, récidive encore une fois en l'espace de quelques jours, en formulant de graves accusations contre l'Algérie... Le Maroc, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, récidive encore une fois en l'espace de quelques jours, en formulant de graves accusations contre l'Algérie... L'Algérie est accusée "d'avoir joué un rôle actif dans l'implication de l'Iranpar le biais du Hezbollah dans laquestion du Sahara occidental et d'avoirdonné davantage que sa bénédiction. Elle aapporté couverture, soutien et appui opérationnel"soutiendra-t-il. Le chef de la diplomatie marocaine a précisé,dans une interview accordée à JeuneAfrique, que "certaines réunions entre lePolisario et le Hezbollah se sont tenuesdans une planque algéroise bien connue des services algériens, concédée en location àune certaine - D. B. -, Algérienne mariée àun cadre du Hezbollah, et convertie enagent de liaison du Hezbollah, notamment avec le Polisario"."N'oublions pas que le régime algérien, quiest confronté à une grave crise institutionnelle,politique, économique et sociale,n'a survécu jusque-là que grâce aux problèmeset tensions qu'il a lui-même générésou qu'il a l'intention de créer, afin dedétourner l'attention des Algériens de leursvéritables préoccupations" et ajoutantqu'"aujourd'hui, le discours de l'Algérie surla question du Sahara marocain a un côtéautiste et obtus : reniement de la réalitéextérieure et compulsion obsessionnelle à dire que le conflit du Sahara ne concerne quele Maroc et le Polisario" poursuit Bourita. Le ministre marocain a souligné que "l'Algérie prend le risque de déstabilisergravement la région en cherchant à pousser le Polisario hors des camps de Tindouf, juste pour se dédouaner politiquement et ne plus être pointée comme le pays qui abrite des séparatistes. Permettre l'implication du Hezbollah s'inscrit dans cette même logique de donner l'impression que l'Algérie n'est pas l'unique soutien du Polisario. Heureusement, le Conseil de sécurité a mis un terme à cette stratégie" a prétendu Bourita. Et d'indiquer que"L'Algérie et le Polisario sont acculésdevant la légalité internationale et la dernière résolution du Conseil de sécurité. Tels que nous les connaissons, ils vont certainement créer d'autres problèmes dans la région et au-delà". Aucune preuve matérielle Nasser Bourita a dans le même cadre renouveléles accusations à l'encontre duHezbollah allié de l'Iran, affirmant que le Maroc a transmis à l'Iran un dossier "minutieusement préparé, pendant des semaines,sur la base d'informations collectées et recoupées sur plusieurs mois". Selon le ministre marocain, ce dossier "récapitule des faits avérés et précis : dates de visites et hauts cadres du Hezbollah en Algérie, dates et lieux de réunions qu'ils ont tenues avec des responsables du Polisario, listes des agents engagés dans ces contacts". Le ministre des Affaires étrangères du Maroc ne fournit toutefois aucune preuve matérielle corroborant ses affirmations, se retranchant derrière la très pratique justification qu'il ne peut pas "étaler ces renseignementspubliquement, au risque de compromettre nos sources". En réalité, il est peu probable que le Maroc publie un jour des preuves de ses affirmations. D'ailleurs, aucun grand pays ne semble les prendre au sérieux. Propagande marocaine En parallèle, le média marocain Le360, réputé proche du palais, a publié le jeudi 10 mai un article affirmant que le gouvernement américain s'apprête à inscrire le Front Polisario dans sa liste des organisations terroristes. "Washington considérant depuis longtemps le Hezbollah libanais comme une organisation terroriste, le Polisario, dont l'alliance avec le mouvement chiite a été clairement établie, estdonc à inscrire sur la liste de ces mêmesorganisations terroristes", affirme l'article titré : "Le Polisario intègre la liste des, organisations terroristes". L'information n'a pour l'heure été corroborée par aucun média crédible, et relève selon toute vraisemblance de la désinformation opérée par le Maroc dans le but de discréditer le Polisario et de donner l'impression de victoire à son actuelle campagne à bout de souffle visant à lier leHezbollah au Polisario. À l'heure actuelle,seuls les pays du Golfe rivaux de l'Iran, l'Arabie saoudite en tête, ont soutenu la démarche du Maroc. Aucun pays occidental n'a pour l'heure même daigné s'exprimer sur les accusations portées par le Maroc, considérées à l'évidence comme pas crédibles. L'Algérie est accusée "d'avoir joué un rôle actif dans l'implication de l'Iranpar le biais du Hezbollah dans laquestion du Sahara occidental et d'avoirdonné davantage que sa bénédiction. Elle aapporté couverture, soutien et appui opérationnel"soutiendra-t-il. Le chef de la diplomatie marocaine a précisé,dans une interview accordée à JeuneAfrique, que "certaines réunions entre lePolisario et le Hezbollah se sont tenuesdans une planque algéroise bien connue des services algériens, concédée en location àune certaine - D. B. -, Algérienne mariée àun cadre du Hezbollah, et convertie enagent de liaison du Hezbollah, notamment avec le Polisario"."N'oublions pas que le régime algérien, quiest confronté à une grave crise institutionnelle,politique, économique et sociale,n'a survécu jusque-là que grâce aux problèmeset tensions qu'il a lui-même générésou qu'il a l'intention de créer, afin dedétourner l'attention des Algériens de leursvéritables préoccupations" et ajoutantqu'"aujourd'hui, le discours de l'Algérie surla question du Sahara marocain a un côtéautiste et obtus : reniement de la réalitéextérieure et compulsion obsessionnelle à dire que le conflit du Sahara ne concerne quele Maroc et le Polisario" poursuit Bourita. Le ministre marocain a souligné que "l'Algérie prend le risque de déstabilisergravement la région en cherchant à pousser le Polisario hors des camps de Tindouf, juste pour se dédouaner politiquement et ne plus être pointée comme le pays qui abrite des séparatistes. Permettre l'implication du Hezbollah s'inscrit dans cette même logique de donner l'impression que l'Algérie n'est pas l'unique soutien du Polisario. Heureusement, le Conseil de sécurité a mis un terme à cette stratégie" a prétendu Bourita. Et d'indiquer que"L'Algérie et le Polisario sont acculésdevant la légalité internationale et la dernière résolution du Conseil de sécurité. Tels que nous les connaissons, ils vont certainement créer d'autres problèmes dans la région et au-delà". Aucune preuve matérielle Nasser Bourita a dans le même cadre renouveléles accusations à l'encontre duHezbollah allié de l'Iran, affirmant que le Maroc a transmis à l'Iran un dossier "minutieusement préparé, pendant des semaines,sur la base d'informations collectées et recoupées sur plusieurs mois". Selon le ministre marocain, ce dossier "récapitule des faits avérés et précis : dates de visites et hauts cadres du Hezbollah en Algérie, dates et lieux de réunions qu'ils ont tenues avec des responsables du Polisario, listes des agents engagés dans ces contacts". Le ministre des Affaires étrangères du Maroc ne fournit toutefois aucune preuve matérielle corroborant ses affirmations, se retranchant derrière la très pratique justification qu'il ne peut pas "étaler ces renseignementspubliquement, au risque de compromettre nos sources". En réalité, il est peu probable que le Maroc publie un jour des preuves de ses affirmations. D'ailleurs, aucun grand pays ne semble les prendre au sérieux. Propagande marocaine En parallèle, le média marocain Le360, réputé proche du palais, a publié le jeudi 10 mai un article affirmant que le gouvernement américain s'apprête à inscrire le Front Polisario dans sa liste des organisations terroristes. "Washington considérant depuis longtemps le Hezbollah libanais comme une organisation terroriste, le Polisario, dont l'alliance avec le mouvement chiite a été clairement établie, estdonc à inscrire sur la liste de ces mêmesorganisations terroristes", affirme l'article titré : "Le Polisario intègre la liste des, organisations terroristes". L'information n'a pour l'heure été corroborée par aucun média crédible, et relève selon toute vraisemblance de la désinformation opérée par le Maroc dans le but de discréditer le Polisario et de donner l'impression de victoire à son actuelle campagne à bout de souffle visant à lier leHezbollah au Polisario. À l'heure actuelle,seuls les pays du Golfe rivaux de l'Iran, l'Arabie saoudite en tête, ont soutenu la démarche du Maroc. Aucun pays occidental n'a pour l'heure même daigné s'exprimer sur les accusations portées par le Maroc, considérées à l'évidence comme pas crédibles.