l'inverse de ce qui a été annoncé, tout récemment, par le ministre du Commerce, les prix des fruits et légumes et des produits de première nécessité ont pris des ailes à quelques heures de l'arrivée du mois de Ramadhan. l'inverse de ce qui a été annoncé, tout récemment, par le ministre du Commerce, les prix des fruits et légumes et des produits de première nécessité ont pris des ailes à quelques heures de l'arrivée du mois de Ramadhan. En dépit des assurances du ministre du Commerce qui a fait étatde la "disponibilité des produitset de stabilité des prix durant ce moissacré, il n'en demeure pas moins, quela majorité des prix ont flambé". Hier,lesAlgériens ont pris d'assaut les marchés.La folie des achats a atteint un pic impensable. Au marché de essoniers Ferhat-Boussad et Clauzel(ex-Réda Nounou), connus par une grande fréquentation, on a constatéque les prix des fruits et légumes ont dépassé tout entendement. "Les étalssont bien achalandés mais presquetout les prix ont grimpé", commententcertains consommateurs. Même sonde cloche au niveau des marchéspopulaires, selon certains menages.Les prix affichés au marché communalde Birkhadem sont plus chersqu'auparavant. Les prix ont doublé.La tomate a frôlé les 140 DA le kilogrammecontre 70 DA, il y a à peine quelques jours. A Baraki, ce légumecoûte plus cher encore, voire 160 DAle kilogramme et bien plus. Mêmechose pour le poivron dont le prix dépasse les 120 DA le kilogramme . Les prix baisseront au quatrième jour du Ramadhan Les prix des autres légumes n'ont pas dérogé à la règle. Les carottes, courgettes et salades sont vendus à plus de 100 DA le kilogramme. Mis à part, les fraises dont les prix oscillent entre 120 DA et 200 DA le kilogramme, la plupart des fruits restent inaccessibles pour le commun des Algériens. Outre la hausse des prix , certainscommerçants ne respectent pas l'"affichage des prix". Cette mesure a été décidé par le ministre du Commerce qui avait insisté, en ce sens, sur le contrôle des marchés au niveau national. Le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (Anca), Hadj Tahar Boulanouar pense que "les changements dans le comportement des consommateurs à la veille du mois de Ramadan, ont une incidence sur les prix". Néanmoins, M. Boulanouar déclare que le marché des fruits et légumes sera "stable" d'ici à quatre jours. Les Algériens vont consommer quelque 10 millions de quintaux de fruits et de légumes et environ 8 millions de tonnes de viandes durant le Ramadan, selon les estimations du président de l'Association des commerçants et artisans. Selon Hadj Tahar Boulenouar, compte tenu du début des récoltes des produits agricoles de pleine saison il ne sera, en outre, observé aucune pénurie durant ce mois sacré et bien au-delà. Prenant la précaution de se fier aux "opérateurs eux-mêmes", il assure que la quantité des produits alimentaires stockés "est largement suffisante" pour parer à des ruptures d'approvisionnement inopportunes après un jeûne prolongé. Intervenant, hier, durant l'émissionL'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, il croit utile de souligner que les dispositions prises par le ministère de l'Agriculture, celui du Commerce, les autorités locales etles associations professionnelles, tendentà assurer l'approvisionnement du marché, la "stabilité des prix et à contrer toute manoeuvre spéculative". Commentant la persistance du phénomène de spéculation, il l'impute à l'absence des marchés de proximité età un "déséquilibre du mode de consommation" qu'il explique par une instabilité de la demande. D'aprèsM. Boulenoir, ce sont les augmentations d'achat de produits alimentaires observées, comme chaque année, à la veille du mois de Ramadan qui, par contrecoup, provoquent la hausse "temporaire" de leurs coûts.Commentant le rôle néfaste joué par le marché informel, "un fléau social etéconomique", le représentant des commerçants et artisans l'accuse d'entretenir une concurrence déloyale, de bloquer les investissements et de faciliter l'écoulement de produits contrefaits ou périmés. Parmi les raisons encourageant la persistance des tenants de l'informel, celui-ci met en avant le faible nombrede marchés de gros et de détail : 1.700 alors qu'il en faudrait entre 2.500 à 3.000, particulièrement ceux de proximité. En dépit des assurances du ministre du Commerce qui a fait étatde la "disponibilité des produitset de stabilité des prix durant ce moissacré, il n'en demeure pas moins, quela majorité des prix ont flambé". Hier,lesAlgériens ont pris d'assaut les marchés.La folie des achats a atteint un pic impensable. Au marché de essoniers Ferhat-Boussad et Clauzel(ex-Réda Nounou), connus par une grande fréquentation, on a constatéque les prix des fruits et légumes ont dépassé tout entendement. "Les étalssont bien achalandés mais presquetout les prix ont grimpé", commententcertains consommateurs. Même sonde cloche au niveau des marchéspopulaires, selon certains menages.Les prix affichés au marché communalde Birkhadem sont plus chersqu'auparavant. Les prix ont doublé.La tomate a frôlé les 140 DA le kilogrammecontre 70 DA, il y a à peine quelques jours. A Baraki, ce légumecoûte plus cher encore, voire 160 DAle kilogramme et bien plus. Mêmechose pour le poivron dont le prix dépasse les 120 DA le kilogramme . Les prix baisseront au quatrième jour du Ramadhan Les prix des autres légumes n'ont pas dérogé à la règle. Les carottes, courgettes et salades sont vendus à plus de 100 DA le kilogramme. Mis à part, les fraises dont les prix oscillent entre 120 DA et 200 DA le kilogramme, la plupart des fruits restent inaccessibles pour le commun des Algériens. Outre la hausse des prix , certainscommerçants ne respectent pas l'"affichage des prix". Cette mesure a été décidé par le ministre du Commerce qui avait insisté, en ce sens, sur le contrôle des marchés au niveau national. Le président de l'Association nationale des commerçants et artisans (Anca), Hadj Tahar Boulanouar pense que "les changements dans le comportement des consommateurs à la veille du mois de Ramadan, ont une incidence sur les prix". Néanmoins, M. Boulanouar déclare que le marché des fruits et légumes sera "stable" d'ici à quatre jours. Les Algériens vont consommer quelque 10 millions de quintaux de fruits et de légumes et environ 8 millions de tonnes de viandes durant le Ramadan, selon les estimations du président de l'Association des commerçants et artisans. Selon Hadj Tahar Boulenouar, compte tenu du début des récoltes des produits agricoles de pleine saison il ne sera, en outre, observé aucune pénurie durant ce mois sacré et bien au-delà. Prenant la précaution de se fier aux "opérateurs eux-mêmes", il assure que la quantité des produits alimentaires stockés "est largement suffisante" pour parer à des ruptures d'approvisionnement inopportunes après un jeûne prolongé. Intervenant, hier, durant l'émissionL'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, il croit utile de souligner que les dispositions prises par le ministère de l'Agriculture, celui du Commerce, les autorités locales etles associations professionnelles, tendentà assurer l'approvisionnement du marché, la "stabilité des prix et à contrer toute manoeuvre spéculative". Commentant la persistance du phénomène de spéculation, il l'impute à l'absence des marchés de proximité età un "déséquilibre du mode de consommation" qu'il explique par une instabilité de la demande. D'aprèsM. Boulenoir, ce sont les augmentations d'achat de produits alimentaires observées, comme chaque année, à la veille du mois de Ramadan qui, par contrecoup, provoquent la hausse "temporaire" de leurs coûts.Commentant le rôle néfaste joué par le marché informel, "un fléau social etéconomique", le représentant des commerçants et artisans l'accuse d'entretenir une concurrence déloyale, de bloquer les investissements et de faciliter l'écoulement de produits contrefaits ou périmés. Parmi les raisons encourageant la persistance des tenants de l'informel, celui-ci met en avant le faible nombrede marchés de gros et de détail : 1.700 alors qu'il en faudrait entre 2.500 à 3.000, particulièrement ceux de proximité.