Environ 500 personnes, dont 300 femmes, selon lesorganisateurs, ont couruavant-hier soir aux Sablettes,à Alger, sur une distance de 5kilomètres en solidarité avecRyma, une jeune fille"agressée vulgairement",selon ses termes, il y aquelques jours alors qu'ellefaisait son jogging peu avant l'heure du f'tour. Environ 500 personnes, dont 300 femmes, selon lesorganisateurs, ont couruavant-hier soir aux Sablettes,à Alger, sur une distance de 5kilomètres en solidarité avecRyma, une jeune fille"agressée vulgairement",selon ses termes, il y aquelques jours alors qu'ellefaisait son jogging peu avant l'heure du f'tour. Les participants à ce jogging, des femmes, jeunes et moins jeunes, pour la plupart, se sont rassembléspeu avant 18h devant la Grande Roue dela Promenade des Sablettes.Elles ont favorablement répondu à l'appel"Arwahi tejdri" des organisateurs dece jogging, pour affirmer, munies depancartes, leur droit àexercer une activitésportive en plein air mais surtout,leur droit d'occuper, librement, l'espacepublic sans craindre de se faire harcelerou agresser, ni verbalement ni physiquement. Les joggeuses, en première ligne, ontainsi démarré à l'unisson vers 18h10pour atteindre, 2.5 kilomètres plus tard, l'extrémité de la Promenade des Sablettes et revenir à la ligne de départ. Tandis que les jeunes et habituées joggeuses couraient à un rythme soutenu,d'autres, venues spécialement exprimerleur solidarité avec Ryma et dénoncerles agissements de son agresseur, maintenaientun rythme lent.Elles couraient, tantôt avec des pancartes, tantôt accompagnées de leursenfants ou leurs petits-enfants. "Nous essayons de tout faire pour que la voix des femmes soit respectée. Avant elles étaient plus respectée, pas maintenant avec cette nouvelle génération",explique une dame, la cinquantaine, unepancarte à la main, sur laquelle étaitécrit "Laisse-la tranquille". "Moi je suis grand-mère. Je suis venue soutenir me filles et mes petites-filles. Nous vivons en Algérie et nous ne voulons pas quitter notre pays pour vivre librement, nous voulons le faire ici", martèle-t-elle, au HuffPost Algérie. Le nombre de participants ne cessait de croître puisque d'autres joggeuses se joignaient au fur et à mesure à cette course de solidarité. Des citoyennes, militantes comme Amira Bouraoui ouHassina Oussedik, actrices et YouTubeuses ont également pris part à cette initiative. Amira Bouraoui sur son compte Facebook "Le footing citoyen en soutien à Ryma a eu lieu. Il y avait autant de citoyennes que de citoyens. Ils ont couru pour qu'aucune autre Ryma ne se fasse agresser de nouveau. Merci aux initiatrices. Un plaisir de croiser Hmida Layachi grâce à qui j'ai pu finir le footing en trichant un peu... Ça fait un moment que j'ai pas fait de sport lol. Monsieur Ihsane, Selma Djebbar, Habib Brahmia,,Anis Saadoun... Et tous les citoyens qui;ont été là pour la cause. P.-S : mon repas est prêt et j'ai couru et l'imbécile qui a agressé Ryma doit encore être au lit. Eh oui... Quand tu en feras autant tu auras le droit de donner ton avis. Hommage aux Algériennes qui sont toujours à la hauteur de toutes les luttes aux côtés des Hommes, les vrais ! Ceux q u i respectent la femme. Salutations !" Dénoncer l'agression Certaines, visiblement habituées, tentaient de rattraper rapidement la première ligne tandis que d'autres, de tous âges, en groupes ou seules, préféraient avancer lentement pour faire passer leurs messages, levant les poings en l'air et brandissant leurs pancartes devant les caméras qui immortalisaient le moment. Des participantes étaient même accompagnées de leurs enfants, parfois des nouveaux-nés, qui ont pri part à cette course en courant, excités et amusés, ou... à bord de leurs poussettes. "Nous étions obligées de réagir, de venir dénoncer l'agression subie par cette fille pendant son sport", explique une femme, la trentaine, qui marchait à vive allure, poussant son nouveau-né dans sa poussette. "C'était important pour moi de prendre part à cette course, revendiquer notre liberté à faire ce que nous souhaitons.Notre place est là où nous voulons et quand nous voulons y être", ajoute-telle, lisant le contenu de sa pancarte., Les joggeuses arrivaient, à rythmesvariés, à la ligne de départ trente minutes plus tard. Les premiers arrivés ont vite improvisé une haie d'honneur pour accueillir les joggeuses, les féliciter d'avoir participé à cette course dans une ambiance festive. A Constantine aussi Pour rappel, Ryma a été agressée physiquement et verbalement alors qu'elle faisait du jogging dans la forêt de Bouchaoui, lieu très fréquenté par les amateurs de sport. "Pourquoi tu cours ? Ta place est dans la cuisine à cette heure-ci", aurait hurlé l'agresseur en voyant la jeune fille. Cette dernière a posté une vidéo pour dénoncer cet acte mais aussi pour se plaindre contre le traitement qui lui a été réservé par la gendarmerie lorsqu'elle a voulu porter plainte. Une autre course en solidarité avec cette citoyenne a également été organisée au même moment à Constantine, à l'initiatived'une jeune joggeuse. Les participants à ce jogging, des femmes, jeunes et moins jeunes, pour la plupart, se sont rassembléspeu avant 18h devant la Grande Roue dela Promenade des Sablettes.Elles ont favorablement répondu à l'appel"Arwahi tejdri" des organisateurs dece jogging, pour affirmer, munies depancartes, leur droit àexercer une activitésportive en plein air mais surtout,leur droit d'occuper, librement, l'espacepublic sans craindre de se faire harcelerou agresser, ni verbalement ni physiquement. Les joggeuses, en première ligne, ontainsi démarré à l'unisson vers 18h10pour atteindre, 2.5 kilomètres plus tard, l'extrémité de la Promenade des Sablettes et revenir à la ligne de départ. Tandis que les jeunes et habituées joggeuses couraient à un rythme soutenu,d'autres, venues spécialement exprimerleur solidarité avec Ryma et dénoncerles agissements de son agresseur, maintenaientun rythme lent.Elles couraient, tantôt avec des pancartes, tantôt accompagnées de leursenfants ou leurs petits-enfants. "Nous essayons de tout faire pour que la voix des femmes soit respectée. Avant elles étaient plus respectée, pas maintenant avec cette nouvelle génération",explique une dame, la cinquantaine, unepancarte à la main, sur laquelle étaitécrit "Laisse-la tranquille". "Moi je suis grand-mère. Je suis venue soutenir me filles et mes petites-filles. Nous vivons en Algérie et nous ne voulons pas quitter notre pays pour vivre librement, nous voulons le faire ici", martèle-t-elle, au HuffPost Algérie. Le nombre de participants ne cessait de croître puisque d'autres joggeuses se joignaient au fur et à mesure à cette course de solidarité. Des citoyennes, militantes comme Amira Bouraoui ouHassina Oussedik, actrices et YouTubeuses ont également pris part à cette initiative. Amira Bouraoui sur son compte Facebook "Le footing citoyen en soutien à Ryma a eu lieu. Il y avait autant de citoyennes que de citoyens. Ils ont couru pour qu'aucune autre Ryma ne se fasse agresser de nouveau. Merci aux initiatrices. Un plaisir de croiser Hmida Layachi grâce à qui j'ai pu finir le footing en trichant un peu... Ça fait un moment que j'ai pas fait de sport lol. Monsieur Ihsane, Selma Djebbar, Habib Brahmia,,Anis Saadoun... Et tous les citoyens qui;ont été là pour la cause. P.-S : mon repas est prêt et j'ai couru et l'imbécile qui a agressé Ryma doit encore être au lit. Eh oui... Quand tu en feras autant tu auras le droit de donner ton avis. Hommage aux Algériennes qui sont toujours à la hauteur de toutes les luttes aux côtés des Hommes, les vrais ! Ceux q u i respectent la femme. Salutations !" Dénoncer l'agression Certaines, visiblement habituées, tentaient de rattraper rapidement la première ligne tandis que d'autres, de tous âges, en groupes ou seules, préféraient avancer lentement pour faire passer leurs messages, levant les poings en l'air et brandissant leurs pancartes devant les caméras qui immortalisaient le moment. Des participantes étaient même accompagnées de leurs enfants, parfois des nouveaux-nés, qui ont pri part à cette course en courant, excités et amusés, ou... à bord de leurs poussettes. "Nous étions obligées de réagir, de venir dénoncer l'agression subie par cette fille pendant son sport", explique une femme, la trentaine, qui marchait à vive allure, poussant son nouveau-né dans sa poussette. "C'était important pour moi de prendre part à cette course, revendiquer notre liberté à faire ce que nous souhaitons.Notre place est là où nous voulons et quand nous voulons y être", ajoute-telle, lisant le contenu de sa pancarte., Les joggeuses arrivaient, à rythmesvariés, à la ligne de départ trente minutes plus tard. Les premiers arrivés ont vite improvisé une haie d'honneur pour accueillir les joggeuses, les féliciter d'avoir participé à cette course dans une ambiance festive. A Constantine aussi Pour rappel, Ryma a été agressée physiquement et verbalement alors qu'elle faisait du jogging dans la forêt de Bouchaoui, lieu très fréquenté par les amateurs de sport. "Pourquoi tu cours ? Ta place est dans la cuisine à cette heure-ci", aurait hurlé l'agresseur en voyant la jeune fille. Cette dernière a posté une vidéo pour dénoncer cet acte mais aussi pour se plaindre contre le traitement qui lui a été réservé par la gendarmerie lorsqu'elle a voulu porter plainte. Une autre course en solidarité avec cette citoyenne a également été organisée au même moment à Constantine, à l'initiatived'une jeune joggeuse.